2 milliards pour les PME
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Bonjour,
Des facilités de trésorerie et de quoi renforcer les fonds propres… « Voilà l’attente essentielle des patrons de PME », résume Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME). Les PME sont allées au bout de leurs forces depuis l’effondrement de leurs carnets de commandes, s’alarme leur porte-parole. Et de réclamer, comme il le fait depuis des mois : « Que les banques changent leurs méthodes ! Elles se vantent de mettre plus d’argent dans les entreprises. Ce n’est pas vrai pour toutes », nous assure-t-il. On l’aura compris, dans les rangs des petits patrons le discours que Nicolas Sarkozy doit prononcer ce matin, lors d’un forum à Paris organisé par la CGPME, est très attendu. Devant un parterre de 2 000 chefs d’entreprise, dont beaucoup viennent du secteur de l’industrie, le chef de l’Etat doit détailler une nouvelle série de mesures en faveur des PME. Notamment « sur le financement des entreprises en fonds propres et quasi fonds propres » laisse entendre l’Elysée.
Selon nos informations, ce sont quelque 2 milliards d’euros qui devraient être débloqués pour aider à consolider les PME à la racine, c’est-à-dire au niveau de leurs fonds propres. Sur cette somme, 1 milliard d’euros serait apporté sous forme de prêts participatifs par la banque publique Oséo dont le rôle sera renforcé. Au côté d’Oséo, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) consacrerait un autre milliard d’euros sous la forme d’obligations convertibles. Le FSI a été mis en place au début de l’année et doté de 20 milliards d’euros pour prendre des participations dans des sociétés jugées stratégiques pour l’avenir industriel de la France. Ces prêts participatifs et ces obligations convertibles constituent, au plan comptable, des fonds propres, sans faire pour autant de l’Etat un actionnaire à part entière. Des mesures qui viendront s’ajouter à celles déjà annoncées jeudi dernier par le Premier ministre. La semaine dernière, François Fillon a officialisé la mise en place du Fonds de consolidation et de développement des entreprises doté de 200 millions d’euros. « Ce fonds interviendra en capitaux propres pour redonner de l’oxygène aux entreprises compétitives là où les financements classiques ne sont plus accessibles », avait expliqué le chef du gouvernement.
« Cela va dans le bon sens », faisait-on valoir hier au Medef. En septembre, Laurence Parisot avait tiré la sonnette d’alarme sur les défaillances des PME en hausse vertigineuse, indiquant qu’il s’agissait « du plus grand plan social » du pays. Mais le problème numéro un pour le Medef reste l’insuffisante compétitivité des entreprises françaises. Avec à la clé son éternelle revendication : la baisse des charges sociales. (Le Parisien) Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Des facilités de trésorerie et de quoi renforcer les fonds propres… « Voilà l’attente essentielle des patrons de PME », résume Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME). Les PME sont allées au bout de leurs forces depuis l’effondrement de leurs carnets de commandes, s’alarme leur porte-parole. Et de réclamer, comme il le fait depuis des mois : « Que les banques changent leurs méthodes ! Elles se vantent de mettre plus d’argent dans les entreprises. Ce n’est pas vrai pour toutes », nous assure-t-il. On l’aura compris, dans les rangs des petits patrons le discours que Nicolas Sarkozy doit prononcer ce matin, lors d’un forum à Paris organisé par la CGPME, est très attendu. Devant un parterre de 2 000 chefs d’entreprise, dont beaucoup viennent du secteur de l’industrie, le chef de l’Etat doit détailler une nouvelle série de mesures en faveur des PME. Notamment « sur le financement des entreprises en fonds propres et quasi fonds propres » laisse entendre l’Elysée.
Selon nos informations, ce sont quelque 2 milliards d’euros qui devraient être débloqués pour aider à consolider les PME à la racine, c’est-à-dire au niveau de leurs fonds propres. Sur cette somme, 1 milliard d’euros serait apporté sous forme de prêts participatifs par la banque publique Oséo dont le rôle sera renforcé. Au côté d’Oséo, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) consacrerait un autre milliard d’euros sous la forme d’obligations convertibles. Le FSI a été mis en place au début de l’année et doté de 20 milliards d’euros pour prendre des participations dans des sociétés jugées stratégiques pour l’avenir industriel de la France. Ces prêts participatifs et ces obligations convertibles constituent, au plan comptable, des fonds propres, sans faire pour autant de l’Etat un actionnaire à part entière. Des mesures qui viendront s’ajouter à celles déjà annoncées jeudi dernier par le Premier ministre. La semaine dernière, François Fillon a officialisé la mise en place du Fonds de consolidation et de développement des entreprises doté de 200 millions d’euros. « Ce fonds interviendra en capitaux propres pour redonner de l’oxygène aux entreprises compétitives là où les financements classiques ne sont plus accessibles », avait expliqué le chef du gouvernement.
« Cela va dans le bon sens », faisait-on valoir hier au Medef. En septembre, Laurence Parisot avait tiré la sonnette d’alarme sur les défaillances des PME en hausse vertigineuse, indiquant qu’il s’agissait « du plus grand plan social » du pays. Mais le problème numéro un pour le Medef reste l’insuffisante compétitivité des entreprises françaises. Avec à la clé son éternelle revendication : la baisse des charges sociales. (Le Parisien) Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Le contraire est aussi très drôle : Lorsque le salarié, en tant que contribuable, subventionne l'entreprise qui le licencie pour de sombres raisons "économiques" icon_lol icon_lol icon_lol
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Amusant, mais peu probable, avec plus de 50 % des français qui ne paient pas d'impôts ... icon_biggrin
A titre indicatif, en Belgique
A titre indicatif, en Belgique
Au-delà, et sans quotient familial, on passe directement à 25 %, pour passer en 5 tranches à 50 %.Le montant de base de cette quotité exemptée d'impôt est de 6 040 euros par an
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Ceux qui ne payent pas d'impôts du tout ont rarement un travail fixe. difficile pour eux de se faire licencier pour motif "économique", c'est vrai.
Pour être franc je préfère que l'Etat dépense des milliards pour les PME plutôt que d'engloutir un fric fou afin de défendre une poignée de majors du disque avec sa loi HADOPI 2. Je préfèrerais néanmoins un système économique sain où l'économie privée ne vit pas sous perfusion de subventions publiques. Les libéraux français veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière ; ce n'est pas honnête intellectuellement parlant.
Pour être franc je préfère que l'Etat dépense des milliards pour les PME plutôt que d'engloutir un fric fou afin de défendre une poignée de majors du disque avec sa loi HADOPI 2. Je préfèrerais néanmoins un système économique sain où l'économie privée ne vit pas sous perfusion de subventions publiques. Les libéraux français veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière ; ce n'est pas honnête intellectuellement parlant.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Il ne faut pas oublier que 80 % de l'emploi vient des PME.
et que celles-ci ont généralement peu de fonds propres pour supporter des mois de crise.
Différentes mesures sont prises partout pour assurer leur survie sans leur faire pour autant de faramineux cadeaux.
Exemple belge : les PME touchées par la crise peuvent se signaler, et demander par disposition particulière de pouvoir mettre leur personnel au chômage technique à mi-temps.... tout enn continuant à travailler bien entendu.
En gros
- cela évite nombre de faillites, en attendant le retour à une meilleure conjoncture ;
- cela évite une perte de revenus trop brutale aux salariés
- cela met l'activité économique en veilleuse, plutôt que de la laisser se détruire, et donc favorise la rapidité de la reprise.
Qui peut dire que ce n'est pas de l'argent particulèrement bien investi ?
et que celles-ci ont généralement peu de fonds propres pour supporter des mois de crise.
Différentes mesures sont prises partout pour assurer leur survie sans leur faire pour autant de faramineux cadeaux.
Exemple belge : les PME touchées par la crise peuvent se signaler, et demander par disposition particulière de pouvoir mettre leur personnel au chômage technique à mi-temps.... tout enn continuant à travailler bien entendu.
En gros
- cela évite nombre de faillites, en attendant le retour à une meilleure conjoncture ;
- cela évite une perte de revenus trop brutale aux salariés
- cela met l'activité économique en veilleuse, plutôt que de la laisser se détruire, et donc favorise la rapidité de la reprise.
Qui peut dire que ce n'est pas de l'argent particulèrement bien investi ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- wesker
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L'Etat ruiné, surendetté, accablé de charegs et d'impôts qui ne cessent de croître depuis l'arrivée de Sarkozy à la Présidence de la République trouve 500 millions d'euros pour les jeunes et 2 milliards pour les PME...Plutôt que de distribuer de telles subventions, il eût été plus inspiré de promouvoir une baisse des charges qui aurait redonné de la competitivité à nos entreprises et permis de créer des emplois plutôt que de perseverer dans l'élaboration complexe d'usine à gaz qui ne resolvent en rien les difficultés françaises.
- Libre penseur
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- Localisation : Vendée
Ce n'est pas une exception belge, en France aussi cela se fait...Exemple belge : les PME touchées par la crise peuvent se signaler, et demander par disposition particulière de pouvoir mettre leur personnel au chômage technique à mi-temps.... tout enn continuant à travailler bien entendu.
En France, on a aussi l'annualisation des heures de travail, véritable gage de flexibilité, mesure très intéressante pour les pme qui ont une forte saisonnalité, et qui connaissent parfois des mois difficiles...
Exellentes mesures,Libre Penseur !
Pour Km...
[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="2" rowspan="1"][hr][/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]L'Etat ruiné, surendetté, accablé de charegs et d'impôts qui ne cessent de croître depuis l'arrivée de Sarkozy à la Présidence de la République trouve 500 millions d'euros pour les jeunes et 2 milliards pour les PME...Plutôt que de distribuer de telles subventions, il eût été plus inspiré de promouvoir une baisse des charges qui aurait redonné de la competitivité à nos entreprises et permis de créer des emplois plutôt que de perseverer dans l'élaboration complexe d'usine à gaz qui ne resolvent en rien les difficultés françaises.[/td][/tr][/table]
En fait, diminuer les charges n'aurait pas suffit à freiner les licenciements en quantité suffisante. Le chômage partiel n'est un avantage que n'obtiennent les entreprises qu'en gardant leur personel.
Ceci dit, en règle générale, trop d'administration et de taxes tuent les PME, principales sources d'emploi, ne l'oublions pas.
Pour Km...
[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="2" rowspan="1"][hr][/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]L'Etat ruiné, surendetté, accablé de charegs et d'impôts qui ne cessent de croître depuis l'arrivée de Sarkozy à la Présidence de la République trouve 500 millions d'euros pour les jeunes et 2 milliards pour les PME...Plutôt que de distribuer de telles subventions, il eût été plus inspiré de promouvoir une baisse des charges qui aurait redonné de la competitivité à nos entreprises et permis de créer des emplois plutôt que de perseverer dans l'élaboration complexe d'usine à gaz qui ne resolvent en rien les difficultés françaises.[/td][/tr][/table]
En fait, diminuer les charges n'aurait pas suffit à freiner les licenciements en quantité suffisante. Le chômage partiel n'est un avantage que n'obtiennent les entreprises qu'en gardant leur personel.
Ceci dit, en règle générale, trop d'administration et de taxes tuent les PME, principales sources d'emploi, ne l'oublions pas.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- geekmature
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