Composants électroniques : un scénario catastrophe à 32.000 milliards de dollars

[Nico37]

Composants électroniques : un scénario catastrophe à 32.000 milliards de dollars Michel de Grandi | 26/05

La surconcentration géographique de certaines productions peut s’avérer paralysante. Les semi-conducteurs constituent un cas extrême.

L’onde de choc du tsunami au Japon en mars 2011 a été très durement ressentie, dans un premier temps, par l’industrie de la région puis, dans les semaines qui ont suivi la catastrophe, sur l’ensemble de la planète. En France, une chaîne de moteurs a été arrêtée parce qu’un composant produit au Japon n’était plus livré. Quelques semaines plus tard, un scénario assez voisin s’est rejoué en Thaïlande, où les inondations ont paralysé l’appareil ­productif. Là encore, les multinationales, japonaises notamment, qui délocalisent dans le royaume ont été touchées. Autant de clignotants montrant les risques que fait peser une surconcentration de la ­production.

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[El Fredo]

Il y a eu un cas fameux il y a une vingtaine d'années. Un fabricant asiatique de mémoires vives d'ordinateurs a vu l'une de ses usines bruler alors que son principal compétiteur venait de mettre la clé sous la porte. Désormais en situation de quasi-monopole mais incapable de répondre à la demande, les prix des barrettes de RAM se sont envolés et ont causé une mini-crise dans le secteur.

[Nombrilist]

Il s'est passé la même chose il y quelque années avec le Tsunami en Indonésie, si je me rappelle bien.