Sur le cas Michelin, je suis d'accord avec toi. Et je suis globalement en désaccord avec tous les gauchistes simplets qui, à la moindre vague de licenciements, parlent de "patrons voyous" ou de "licenciements boursiers". La situation est plus complexe.Florian a écrit :Génial, je ne suis plus seul sur le forum.Jeff Van Planet a écrit :Bonjour,
au moins la direction de Michelin ne propose pas de licenciements secs.
Après les déménagements, les conjoints qui travaillent sur place, c'est le cas pour beaucoup de fonctionnaires qui sont mutés.
Cordialement
Michelin procède à une réorganisation sur un segment qui va mal, c'est normal, il faut que Michelin survive à travers les décennies, et s'il faut licencier 700 personnes et bien laissons faire Michelin.
Pour vous répondre plus globalement, face à un volume de business (chiffre d'affaire) qui baisse de 30%, moi je ne sais pas faire sans restructurer et licencier. Après ce qui ce passe pour les salariés mutés de Tours à Clermont ou Poitiers, je n'en sais rien, Michelin ne peut que faire des propositions et si elles ne conviennent pas aux épouses fonctionnaires des salariés de Michelin, ceux-ci seront licenciés avec un chèque copieux et iront voir à Pôle Emploi s'il y a un job équivalent disponible à 5 kilomètres de chez eux.
Bravo à Johanono, qui a mis en déconfiture ceux - très ignorants - qui ont de suite parlé de "licenciements boursiers".
En revanche, il y a bien d'autres cas où les licenciements sont motivés par un souci de délocaliser la production, et là, je ne suis plus d'accord. Dans le cas d'une délocalisation, c'est assez réducteur de parler de "patrons voyous", et je n'en veux même pas aux patrons qui ont un souci de rentabilité pour leur entreprise. En revanche, j'en veux aux gouvernements nationaux qui ont voté des traités de libre-échange qui exposent nos entreprises à la concurrence de pays à bas coûts de production, ce qui les pousse (nos entreprises) à délocaliser pour rester compétitives, ce qui finit par jouer contre l'emploi en France.