Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

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El Fredo
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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par El Fredo » 31 juil. 2013, 00:25:56

Jeff Van Planet a écrit :
El Fredo a écrit :
Jeff Van Planet a écrit :
El Fredo a écrit :@Jeff : sauf que dans un système de free banking l'émission de monnaie est contrôlée in fine par les réserves détenues en or ou autre type de commodité en quantité globalement fixe et limitée. Donc ça revient exactement au même que l'étalon-or d'un point de vue global, avec les mêmes relations entre inflation et masse monétaire.
Et bien non, car le Free Banking lui s'adapte à l'offre et la demande de monnaie.
En gros ce qui reste dans les coffres peut être reprêter. exactement comme aux débuts des réserves fractionnaires.
Sauf qu'il y a un truc qui t'échappe visiblement : tant dans un système de free banking que dans un système basé sur une commodité fixe comme l'or, la base monétaire reste constante. Ça n'a rien à voir avec l'existence ou non d'un système de réserves fractionnaires.

Or c'est bien ça le problème avec ces systèmes : il est impossible de faire varier la base monétaire autrement que par l'action d'une banque centrale.

On perd aussi la possibilité d'avoir un prêteur en dernier ressort.

Bref, avec un système comme ça on ne serait jamais sorti de la crise des années 30.
La base monétaire reste constate pour les commoditées, certes.
Mais les réserves fractionnaire elles permettent des assouplissements.
Voilà. Donc de ce point de vue, free banking et étalon or c'est pareil. Et réserves fractionnaires ou pas, ça reste une mauvaise idée, on l'a bien vu dans les années 30 : les derniers pays à sortir de la crise sont ceux qui ont lâché l'étalon or en dernier, notamment la France.
La perte du prêteur en dernier recours est plutôt une bonne nouvelle, car il est, à mon sens, anormal que les pertes soient mutualisées alors que les profits sont, eux, privés.
dites à une personne: "je serai toujours la pour toi" et cette personne risque fortement de prendre des risques inconsidérés en se disant: "de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés".
Rien à voir avec cette histoire de morale à deux sous. Le prêteur en dernier ressort a un rôle essentiel dans un système monétaire, qui n'a aucun rapport avec la responsabilité ou l'irresponsabilité des agents, mais intervient uniquement en cas de pénurie de liquidités. Et puis illiquidité n'est pas synonyme d'insolvabilité.

L'économie n'est pas une affaire de morale, il n'y a pas des irresponsables à punir et des vertueux à récompenser comme certains aimeraient nous le faire croire. Ça c'est un compte pour enfants, qui se transforme en catastrophe quand il est appliqué par les dirigeants (comme ceux de la zone euro par exemple).
Ensuite "ultra-keynésiannisme" ça ne veut absolument rien dire. Ça dénote juste une incompréhension totale des théories keynésiennes (au pluriel) de la part de celui qui le prononce. J'ai spécifiquement parlé de la trappe à liquidité, qui est une théorie keynésienne justement, et qui s'est vue validée de façon spectaculaire ces dernières années par les effets de la politique monétaire de la FED sur l'économie. Jusqu'alors, cette théorie n'avait pas connu de validation pratique même si l'économie japonaise allait dans son sens.
:D
ultra-keynésianisme veut est juste un pique à ceux qui utilisent l'expression ultra-libéral.
alors? çà fait quoi d'être à ma place? icon_mrgreen
Rien du tout vu que 1. je ne suis pas à ta place, 2. "ultra-keynésianisme" reste une ineptie vu qu'elle suppose qu'il y aurait des keynésiens modérés et des keynésiens extrémistes, or il y a DES théories keynésiennes (et leurs modèles associés) auxquelles on adhère ou pas, mais qui peuvent être mises à l'épreuve des faits comme toute théorie (c'est la définition même de ce qu'est une théorie). Donc on n'est pas dans un système d'opinions ou de croyances, mais dans un système de théories et de modèles aux sens scientifiques des termes. Tandis que le libéralisme est un courant de pensée qui comprend des tendances, des modérés (sociaux-libéraux par exemple) aux extrémistes (néo-libéraux, voire "ultra-libéraux" pour qualifier les plus théologiques d'entre eux). On est donc bien dans un système d'opinions et de croyances.

Donc dire ultra-keynésianisme c'est comme dire ultra-copernicien ou ultra-einsteinien.
Alors vous me parlez de croyances et vous comparez le keynésianisme au "copernicisme" à "l'einsteinisme"?
En plus vous nous dites que le libéralisme est une croyance.
vous êtes fort.
Ne déforme pas mes propos STP, j'ai dit que le libéralisme est un système d'opinion et de croyances, tout comme le communisme par exemple, et pas un système de théories et de modèles. Il y a bien des théories et des modèles prisés par les libéraux, mais celles-ci ne sont pas qualifiées de libérales. Par exemple on parle d'écoles néoclassiques ou autrichiennes. Se déclarer libéral, c'est exprimer une opinion voire une croyance (en la supériorité du marché sur l'Etat par exemple). Se déclarer keynésien, c'est exprimer son adhésion à certaines théories et modèles, par opposition à des théories et modèles concurrents. Des opinions opposées peuvent coexister (on appelle ça le débat d'idées), pas les théories et modèles contradictoires, d'où ma référence aux modèles coperniciens ou einsteiniens par opposition aux modèles antérieurs. D'ailleurs on peut être keynésien et libéral, et oui.
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Jeff Van Planet
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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par Jeff Van Planet » 31 juil. 2013, 19:21:12

El Fredo a écrit :
moi même a écrit :La base monétaire reste constate pour les commoditées, certes.
Mais les réserves fractionnaire elles permettent des assouplissements.
Voilà. Donc de ce point de vue, free banking et étalon or c'est pareil. Et réserves fractionnaires ou pas, ça reste une mauvaise idée, on l'a bien vu dans les années 30 : les derniers pays à sortir de la crise sont ceux qui ont lâché l'étalon or en dernier, notamment la France.
dire que l'étalon or et le free banking est pareil est un raccourcis un peu hasardeux. Un système de banque libres et par définition libre.
La mauvaise idée et ce système obscure de planification centralisée. Car si vous aviez pris la peine de lire et comprendre le lien que je vous ai donné, vous sauriez que c'est bien la planification centralisée de la monnaie qui à provoqué la crise de 29.

Les USA ont eu une reprise plus tardive que la France dans les années 30... dire le contraire relève du créationnisme.

Donc en faite vous nous dites: la crise de 29 fut provoqué par la monnaie planifiée et le responsable serait l'étalon change or? un peu de sérieux.
El Fredo a écrit :
moi même a écrit :La perte du prêteur en dernier recours est plutôt une bonne nouvelle, car il est, à mon sens, anormal que les pertes soient mutualisées alors que les profits sont, eux, privés.
dites à une personne: "je serai toujours la pour toi" et cette personne risque fortement de prendre des risques inconsidérés en se disant: "de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés".
Rien à voir avec cette histoire de morale à deux sous. Le prêteur en dernier ressort a un rôle essentiel dans un système monétaire, qui n'a aucun rapport avec la responsabilité ou l'irresponsabilité des agents, mais intervient uniquement en cas de pénurie de liquidités. Et puis illiquidité n'est pas synonyme d'insolvabilité.

L'économie n'est pas une affaire de morale, il n'y a pas des irresponsables à punir et des vertueux à récompenser comme certains aimeraient nous le faire croire. Ça c'est un compte pour enfants, qui se transforme en catastrophe quand il est appliqué par les dirigeants (comme ceux de la zone euro par exemple).
Déjà ce n'est pas une moral à deux balles, mais bien un risque. Même plus qu'un risque par ce que çà s'est déjà vu.

Le prêteur en dernier recours, est apparue historiquement sous l'étalon or. L'argument était qu'en cas de ruée sur les banques(1) il y aurait un acteur aux reins solides pour absorber la sûr demande soudaine.

Ne me m'attribuez pas de mots, je n'ai jamais dit que c'est une affaire de moral.
De plus vous faites une projection, vous m'attribuez une volonté de contrôle et de pouvoir pour attribuer des punitions et des récompenses.
El Fredo a écrit :
moi même a écrit :Alors vous me parlez de croyances et vous comparez le keynésianisme au "copernicisme" à "l'einsteinisme"?
En plus vous nous dites que le libéralisme est une croyance.
vous êtes fort.
Ne déforme pas mes propos STP, j'ai dit que le libéralisme est un système d'opinion et de croyances, tout comme le communisme par exemple, et pas un système de théories et de modèles.
Le libéralisme à ses modèles, à ses grandes théories.
Le communisme à ses modèles, ses théories, ses prédictions.
Le Keynésianisme à ses modèles, ses prédictions.
La différence, elle est où?
Il y a bien des théories et des modèles prisés par les libéraux, mais celles-ci ne sont pas qualifiées de libérales. Par exemple on parle d'écoles néoclassiques ou autrichiennes. Se déclarer libéral, c'est exprimer une opinion voire une croyance (en la supériorité du marché sur l'Etat par exemple).
Le libéralisme est avant tout une philosophie de droit. et non une croyance.
La vérité est que le libéralisme se base avant tout sur la personne, ses choix, sa responsabilité(elle subira les conséquences de ses choix).
Pour la soit disant "supériorité du marché sur l'état", c'est une simple provocation puérile a la quelle je ne répondrai pas.
Se déclarer keynésien, c'est exprimer son adhésion à certaines théories et modèles, par opposition à des théories et modèles concurrents. Des opinions opposées peuvent coexister (on appelle ça le débat d'idées), pas les théories et modèles contradictoires, d'où ma référence aux modèles coperniciens ou einsteiniens par opposition aux modèles antérieurs. D'ailleurs on peut être keynésien et libéral, et oui.
Se déclaré Keynésien est bien une adhésion à un courant de pensé.
Je déclarer libéral, libertarien, anarcap minarchiste, libéral-conservateur, social-libéral, écolo-libéral(oui oui çà existe) c'est aussi adhérer à un courant de pensé.

Par contre je continue de penser que comparé des vrais scientifiques(Copernic Einstein) à un économétricien est quand même osé...


(1)les clients vont en masse aux guichets d'une ou plusieurs banques pour échanger leurs billets contre l'actif de base. Le prêteur en dernier recours était là pour prêter le dit actif a la(qux) dite banque(s).
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par El Fredo » 01 août 2013, 00:05:48

Jeff Van Planet a écrit :
El Fredo a écrit :
moi même a écrit :La base monétaire reste constate pour les commoditées, certes.
Mais les réserves fractionnaire elles permettent des assouplissements.
Voilà. Donc de ce point de vue, free banking et étalon or c'est pareil. Et réserves fractionnaires ou pas, ça reste une mauvaise idée, on l'a bien vu dans les années 30 : les derniers pays à sortir de la crise sont ceux qui ont lâché l'étalon or en dernier, notamment la France.
dire que l'étalon or et le free banking est pareil est un raccourcis un peu hasardeux. Un système de banque libres et par définition libre.
:soupir:

Un système de banques libres n'est pas libre car il est basé sur certaines contraintes, sinon c'est n'importe quoi. En particulier la convertibilité de la monnaie émise. D'ailleurs le système des banques écossaises, ce fameux alpha et oméga des partisans du free banking, et bien ce système était ultimement adossé à la Bank of England. Et oui.
La mauvaise idée et ce système obscure de planification centralisée. Car si vous aviez pris la peine de lire et comprendre le lien que je vous ai donné, vous sauriez que c'est bien la planification centralisée de la monnaie qui à provoqué la crise de 29.
Mais n'importe quoi. Surtout qu'à cette époque on était sur le système du gold exchange standard. Je ne vois pas bien ce qu'on pouvait "planifier" avec ce système.
Les USA ont eu une reprise plus tardive que la France dans les années 30... dire le contraire relève du créationnisme.
Non, affirmer ça c'est du révisionnisme, chiffres à l'appui :

http://krugman.blogs.nytimes.com/2009/1 ... t-the-wsj/
Image
Production industrielle ; 1929 = indice 100
Donc en faite vous nous dites: la crise de 29 fut provoqué par la monnaie planifiée et le responsable serait l'étalon change or? un peu de sérieux.
Où ai-je dit que "crise de 29 fut provoqué par la monnaie planifiée" ? J'ai juste dit que la reprise avait été freinée par la conservation du système de l'étalon-or (le Gold Exchange Standard en fait), le graphe ci-dessus le montre très bien : la France s'est accrochée jusqu'au bout à l'étalon-or tandis que les économies des autres pays reprenaient à mesure qu'ils abandonnaient ces systèmes : dans l'ordre, Japon, Grande-Bretagne, Allemagne, USA, France, soit exactement le même ordre que sur la courbe. CQFD.

A l'avenir merci de ne pas déformer systématiquement mes propos, ce n'est pas la première fois et à la longue ça s'apparente à du trollage.
El Fredo a écrit :
moi même a écrit :La perte du prêteur en dernier recours est plutôt une bonne nouvelle, car il est, à mon sens, anormal que les pertes soient mutualisées alors que les profits sont, eux, privés.
dites à une personne: "je serai toujours la pour toi" et cette personne risque fortement de prendre des risques inconsidérés en se disant: "de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés".
Rien à voir avec cette histoire de morale à deux sous. Le prêteur en dernier ressort a un rôle essentiel dans un système monétaire, qui n'a aucun rapport avec la responsabilité ou l'irresponsabilité des agents, mais intervient uniquement en cas de pénurie de liquidités. Et puis illiquidité n'est pas synonyme d'insolvabilité.

L'économie n'est pas une affaire de morale, il n'y a pas des irresponsables à punir et des vertueux à récompenser comme certains aimeraient nous le faire croire. Ça c'est un compte pour enfants, qui se transforme en catastrophe quand il est appliqué par les dirigeants (comme ceux de la zone euro par exemple).
Déjà ce n'est pas une moral à deux balles, mais bien un risque. Même plus qu'un risque par ce que çà s'est déjà vu.

Le prêteur en dernier recours, est apparue historiquement sous l'étalon or. L'argument était qu'en cas de ruée sur les banques(1) il y aurait un acteur aux reins solides pour absorber la sûr demande soudaine.

Ne me m'attribuez pas de mots, je n'ai jamais dit que c'est une affaire de moral.
Ah ? Je cite :
dites à une personne: "je serai toujours la pour toi" et cette personne risque fortement de prendre des risques inconsidérés en se disant: "de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés"
C'est bien une affaire de morale : celle selon laquelle on encourage les comportements irresponsables sous la promesse que la collectivité paiera en cas de pépin.
Le libéralisme à ses modèles, à ses grandes théories.
Le communisme à ses modèles, ses théories, ses prédictions.
Le Keynésianisme à ses modèles, ses prédictions.
La différence, elle est où?
Je vais me répéter, vu que visiblement ça a du mal à rentrer :

- le communisme et le libéralisme sont des opinions, pas des modèles économiques.
- le keynésianisme c'est un ensemble de modèles économiques, pas des opinions.

Verstanden ?
Il y a bien des théories et des modèles prisés par les libéraux, mais celles-ci ne sont pas qualifiées de libérales. Par exemple on parle d'écoles néoclassiques ou autrichiennes. Se déclarer libéral, c'est exprimer une opinion voire une croyance (en la supériorité du marché sur l'Etat par exemple).
Le libéralisme est avant tout une philosophie de droit. et non une croyance.
J'ai dit un courant de pensée et un ensemble d'opinions (philosophie de droit aussi, ce sont des façons différentes d'exprimer la même chose), ce qui inclut nécessairement des croyances. Mais je n'ai pas dit que le libéralisme était une croyance, ou alors Socrate est un chien (donc là encore déformation de mes propos).
Pour la soit disant "supériorité du marché sur l'état", c'est une simple provocation puérile a la quelle je ne répondrai pas.
Là encore, déformation de mes propos. C'était juste un exemple d'une croyance partagée par certaines franges extrémistes du libéralisme (pour illustrer mon emploi du mot "croyance"), et certainement pas une généralité.
Se déclarer keynésien, c'est exprimer son adhésion à certaines théories et modèles, par opposition à des théories et modèles concurrents. Des opinions opposées peuvent coexister (on appelle ça le débat d'idées), pas les théories et modèles contradictoires, d'où ma référence aux modèles coperniciens ou einsteiniens par opposition aux modèles antérieurs. D'ailleurs on peut être keynésien et libéral, et oui.
Se déclaré Keynésien est bien une adhésion à un courant de pensé.
Oui, mais basé sur des théories et des modèles au sens scientifique du terme, pas sur un système d'opinions.

Et puis je le redis, on peut être keynésien et libéral, il n'y a rien de contradictoire à adhérer à certaines théories économiques d'une part et à certaines opinions d'autre part. Par contre on aura du mal à être à la fois keynésien et autrichien (deux ensembles de théories contradictoires), ou bien à la fois libéral et communiste (deux systèmes d'opinions contradictoires).
Par contre je continue de penser que comparé des vrais scientifiques(Copernic Einstein) à un économétricien est quand même osé...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Analogie
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Jeff Van Planet
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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par Jeff Van Planet » 01 août 2013, 19:23:25

Dans l'ordre:
il faudrait prouvé que le système écossais était sous tutelle de la Banque d'Angleterre. Je précise avant 1844, année de sa mort.

Pour la planification, c'est très bien expliqué dans le lien( http://www.causes-crise-economique.com/1929-2008.htm ) c'est les taux d'intérêts et la sûr-production de monnaie sans tenir compte de la demande.

Le graphique, il y à une chose amusante, mais j'y reviendrai.

Pour la partie que vous citez <<dites à une personne: "je serai toujours la pour toi" et cette personne risque fortement de prendre des risques inconsidérés en se disant: "de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés">> dites que c'est une affaire de moral si vous le voulez, mais la vérité est que c'est une conséquence logique.

Le marxisme est un ensemble de principes économiques:
L'accumulation, la prolétarisation de la population, l'analyse du matérialisme historique(...) alors pourquoi ce serait "des opinions" alors que le keynésianisme ne le serait pas?
SVP expliquez plutôt que de vous répéter.

En suite qu'est ce qui fait que le libéralisme est opinion?
La théorie des cycles de Misses(juste par exemple), qu'est ce qui fait que ce n'est pas scientifique mais une opinion?


Pour mettre les choses au claire: l'expression "supériorité du marché sur l'état" est bien de vous?
Et pourquoi ce serait une croyance? pourquoi ce serait extrémiste?


En suite j'ai dit qu'adhérer au Keynésianisme est aussi une opinion, et vous me répondez que çà ce base sur des théories "scientifiques", alors que le communisme aussi. Le libéralisme économique aussi.

Pour la comparaison(ou analogie) entre Einstein et les néo-kéynésiens, je continue à dire que c'est "abuser".
Par exemple, et là je reviens sur le graphique de Krugman.
On y constate que le japon à eu une reprise à partir de 1931, et ô stupeur, c'est la même année ils ont occupé la Manchourie. Et oui c'est pratique la guerre, çà fait faire pleins de dépenses en armement qui font tourné les usines. Pareil pour l'Allemagne qui à partir de 1933 à eu une reprise, et ô stupeur c'est la même année ou Hitler est arrivé au pouvoir et à commencé à appliqué ses programmes de dépenses, notamment en armement.
Alors faire le parallèle avec l'abandon de de l'étalon change or, sauf erreur de ma part, consiste à faire coller la réalité à la théorie.
Mais ce n'est pas la seule chose qui me pousse à dire çà. Et je donne un autre exemple:
La fameuse trappe à liquidités.
Je vais peu être vous surprendre, mais c'est vraie, il y avait trop de liquidités épargnées provoquant une diminution de la vitesse de la monnaie. Je ne le nie pas.
Maintenant, Il faut savoir que dans notre système centralisé, l'épargne les prêts et les taux d'intérêts sont séparés.
Dans un système où l'offre et la demande d'épargne forment le prix(taux d'intérêts) les trappes à liquidités sont moins facile à se former. Même si elles peuvent se former.
Donc les taux fixés par les banquiers centraux(ou décisions politiques) ne tiennent pas compte de l'offre et de la demande de monnaie incitent ces fameuses trappes.

Donc encre une fois c'est faire coller la réalité aux théories, voilà pourquoi je continue à me demander pourquoi vous me dites depuis deux ou trois jours que le keynésianisme est différent du communisme ou du libéralisme.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par Nombrilist » 02 août 2013, 01:38:02

"On y constate que le japon à eu une reprise à partir de 1931, et ô stupeur, c'est la même année ils ont occupé la Manchourie. Et oui c'est pratique la guerre, çà fait faire pleins de dépenses en armement qui font tourné les usines. Pareil pour l'Allemagne qui à partir de 1933 à eu une reprise, et ô stupeur c'est la même année ou Hitler est arrivé au pouvoir et à commencé à appliqué ses programmes de dépenses, notamment en armement."

Donc, quand l'Etat dépense, yabon pour le pays si je comprends bien ?

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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par Incognito » 02 août 2013, 09:29:21

Nombrilist a écrit :"On y constate que le japon à eu une reprise à partir de 1931, et ô stupeur, c'est la même année ils ont occupé la Manchourie. Et oui c'est pratique la guerre, çà fait faire pleins de dépenses en armement qui font tourné les usines. Pareil pour l'Allemagne qui à partir de 1933 à eu une reprise, et ô stupeur c'est la même année ou Hitler est arrivé au pouvoir et à commencé à appliqué ses programmes de dépenses, notamment en armement."

Donc, quand l'Etat dépense, yabon pour le pays si je comprends bien ?
Et surtout: assouplissement drastique de la politique monétaire. Sans cela, l'augmentation des dépenses publiques se traduirait surtout par une baisse des dépenses du secteur privé, au lieu de stimuler la croissance économique.

Evidemment, tout cela ne vaut que pour des économies en dépression.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)

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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par Jeff Van Planet » 02 août 2013, 18:42:09

Nombrilist a écrit :"On y constate que le japon à eu une reprise à partir de 1931, et ô stupeur, c'est la même année ils ont occupé la Manchourie. Et oui c'est pratique la guerre, çà fait faire pleins de dépenses en armement qui font tourné les usines. Pareil pour l'Allemagne qui à partir de 1933 à eu une reprise, et ô stupeur c'est la même année ou Hitler est arrivé au pouvoir et à commencé à appliqué ses programmes de dépenses, notamment en armement."

Donc, quand l'Etat dépense, yabon pour le pays si je comprends bien ?
c'est une façon rapide de voir les choses. Nous parlons d'armements, de guerres. Et la dernière fois que j'ai vérifié les guerres ne faisaient que de détruire^^
De plus si on mets tous les Hommes dans l'armée l'aviation et la marine, il y aura le pleine emplois, mais rien à manger ;)
après si vous pensez que c'est un idéal, laissez moi ne pas adhérer à cette thèse.
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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par Nombrilist » 02 août 2013, 20:24:31

Quand l'Etat achète ce qui est produit dans le pays, l'économie va mieux. C'est ce que tu montres et c'est vrai.

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Re: Ce que les économistes disent de la politique monétaire de la zone Euro ...

Message non lu par El Fredo » 03 août 2013, 00:24:19

Jeff Van Planet a écrit :Dans l'ordre:
il faudrait prouvé que le système écossais était sous tutelle de la Banque d'Angleterre. Je précise avant 1844, année de sa mort.
http://mises.org/journals/rae/pdf/rae2_1_15.pdf
The Myth of Free Banking in Scotland
Murray N. Rothbard

P. 233:
If gold and silver were scarcely important sources of reserves or of grounding for Scottish bank liabilities, what was? Each bank in Scotland
stood not on its own bottom, but on the very source of aid and comfort dear to its English cousins—the Bank of England. As Checkland declares: "the
principal and ultimate source of liquidity [of the Scottish banks] lay in London, and, in particular, in the Bank of England."
http://mises.org/journals/rae/pdf/R2_16.pdf
White's Free-Banking Thesis: A Case of Mistaken Identity
Larry J. Sechrest

P. 1:
What emerges from the process is the realization that -- rather than White's model of a laissez-faire system devoid of a central bank, solidly based upon the unquestioned convertibility of notes into specie, with each bank bearing its full liquidity costs by holding its own specie reserves -- the Scotish system was de facto a central bank system in which individual private banks pyramided their note issues uponthe reserves of the three chartered banks, which, in turn, pyramided their issues upon the reserves of the ultimate source of liquidity for the entire British Isles: the Bank of England. In short, White's thesis that the Scots enjoyed free banking failes to be supported by the evidence.
Jeff Van Planet a écrit :Pour la partie que vous citez <<dites à une personne: "je serai toujours la pour toi" et cette personne risque fortement de prendre des risques inconsidérés en se disant: "de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés">> dites que c'est une affaire de moral si vous le voulez, mais la vérité est que c'est une conséquence logique.
Non, c'est une affaire de morale. La logique je sais ce que c'est, merci bien, et elle n'a rien à voir dans cette histoire : les deux propositions "je serai toujours là pour toi" (proposition A) et "je prend des risques inconsidérés en se disant 'de toutes façons quelqu'un réparera les pots cassés' " (proposition B) n'ont aucun lien logique au sens mathématique du terme (A n'implique pas B).
Jeff Van Planet a écrit :Le marxisme est un ensemble de principes économiques:
L'accumulation, la prolétarisation de la population, l'analyse du matérialisme historique(...) alors pourquoi ce serait "des opinions" alors que le keynésianisme ne le serait pas?
Le marxisme est un courant de pensée qui s'appuie sur des théories économiques qu'on qualifie de marxiennes, et qui peuvent parfaitement être revendiqués par des non marxistes (qu'on appelle alors marxiens). De même, le libéralisme est un courant de pensée qui pour ses aspects économiques s'appuie sur un certain nombre de théories (mais pas forcément les mêmes pour tous les libéraux, cf. les oppositions entre monétaristes et autrichiens). Le keynésianisme est un ensemble de théories économiques dont se revendiquent certains courants de pensée, principalement de gauche.
Jeff Van Planet a écrit :En suite qu'est ce qui fait que le libéralisme est opinion?
La théorie des cycles de Misses(juste par exemple), qu'est ce qui fait que ce n'est pas scientifique mais une opinion?

Pour mettre les choses au claire: l'expression "supériorité du marché sur l'état" est bien de vous?
Et pourquoi ce serait une croyance? pourquoi ce serait extrémiste?
Le libéralisme est un courant de pensée, donc un ensemble d'opinions. Les écoles de pensée économiques sont des ensembles de théories scientifiques. La théorie des cycles de Mises ou la théorie de la trappe à liquidité de Keynes sont des théories, pas des opinions. Le modèle IS/LM ou la courbe de Laffer sont des modèles, pas des opinions. Le débat sur la supériorité respective de l'Etat et du marché est un débat d'opinion, pas une théorie ou un modèle. Affirmer que le marché est TOUJOURS supérieur à l'Etat, ou l'Etat toujours supérieur au marché, est une opinion (car ne reposant sur aucun modèle), et par définition extrémiste (elle n'admet ni nuance ni exception).
Jeff Van Planet a écrit :Pour la comparaison(ou analogie) entre Einstein et les néo-kéynésiens, je continue à dire que c'est "abuser".
Non, c'est une analogie. Je n'ai jamais comparé Einstein à Keynes, j'ai seulement rangé einsteinisme et keynésianisme dans la catégorie "théories et modèles" par opposition à "courant de pensée, ensembles d'opinions".
Jeff Van Planet a écrit :Par exemple, et là je reviens sur le graphique de Krugman.
On y constate que le japon à eu une reprise à partir de 1931, et ô stupeur, c'est la même année ils ont occupé la Manchourie. Et oui c'est pratique la guerre, çà fait faire pleins de dépenses en armement qui font tourné les usines. Pareil pour l'Allemagne qui à partir de 1933 à eu une reprise, et ô stupeur c'est la même année ou Hitler est arrivé au pouvoir et à commencé à appliqué ses programmes de dépenses, notamment en armement.
Alors faire le parallèle avec l'abandon de de l'étalon change or, sauf erreur de ma part, consiste à faire coller la réalité à la théorie.
Et comment auraient-ils financé leurs dépenses, quelle que soient leur nature, sans abandonner l'étalon-or ? (réponse rapide : ils n'auraient pas pu)

Quant aux USA, quel pays ont-il envahi en 1934 ? Et quid de la France en 1936 ?

L'article posté par Incognito mentionne également l'étalon-or et son abandon au cours des années 30 :
http://actu-politique.info/les-japonais ... t9164.html

Enfin, le web regorge de papiers très intéressants sur le rôle néfaste de l'étalon-or et de ses avatars dans les sorties de crise. Do your homework kid.
La fameuse trappe à liquidités.
Je vais peu être vous surprendre, mais c'est vraie, il y avait trop de liquidités épargnées provoquant une diminution de la vitesse de la monnaie. Je ne le nie pas.
Maintenant, Il faut savoir que dans notre système centralisé, l'épargne les prêts et les taux d'intérêts sont séparés.
Dans un système où l'offre et la demande d'épargne forment le prix(taux d'intérêts) les trappes à liquidités sont moins facile à se former. Même si elles peuvent se former.
Donc les taux fixés par les banquiers centraux(ou décisions politiques) ne tiennent pas compte de l'offre et de la demande de monnaie incitent ces fameuses trappes.
Charabia (surtout la dernière phrase grammaticalement incompréhensible). La trappe à liquidité postule tout simplement qu'en dessous d'un certain taux directeur, les spéculateurs préfèrent détenir de la monnaie que des obligations. Pas besoin de rentrer dans de telles circonlocutions.
Donc encre une fois c'est faire coller la réalité aux théories,
Ce qui est le succès ultime d'une théorie : que ses prédictions collent à la réalité. Merci de cet aveu.

Voilà, et pour ce qui me concerne je vais m'arrêter là, marre de répéter sans cesse la même chose à quelqu'un qui ne fait aucun effort pour comprendre, surtout vu le travail que ça exige. Je crois que j'ai épuisé mon stock de paraphrases.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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