Cette mesure, financée par les français au profit du rétablissement de la compétitivité de notre économie a, certes ses vertus, mais il est nécessaire, que les entreprises, reconstituent leurs marges et investissent, se développent, embauches, dans le cas inverse, je ne vois pas comment ce dispositif pourrait être maintenu dans l'hypothèse où le chômage continuerait sa progression.
Le financement de ce dispositif reposant sur les recettes de TVA, c'est bien sur la consommation et, accessoirement les investissements que reposent son financement, par conséquent, il est essentiel que les citoyens aient des perspectives au risque de rendre ce dispositif en insuffisance de financement. C'est un élément que les entreprises, par delà leurs difficultés, leurs hésitations devraient prendre en compte
Le CICE est toujours mal connu... mais il serait efficace !
Re: Le CICE est toujours mal connu... mais il serait efficace !
Un constat : les entreprises se font plus de blé quand on leur en prend moins (sans blague...)
Une supposition type astrologie : elle vont donc créer des emplois (ou ne pas trop les supprimer).
Une supposition type astrologie : elle vont donc créer des emplois (ou ne pas trop les supprimer).
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- wesker
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Re: Le CICE est toujours mal connu... mais il serait efficace !
Golgoth, les entreprises ne créent des emplois que lorsque leur activité l'exige, dans le cas inverse, cela ne fait que contribuer à restaurer leurs marges, à accroître la rémunération du chef d'entreprise et, accessoirement à investir dans l'éventualité où leurs perspectives exigent de moderniser leur outil de production, de distribution etc...
Le rétablissement des marges, s'il était nécessaire pour redresser la compétitivité ne permettra pas de recréer les emplois, à moins d'accompagner ces dernières dans la conquête de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés qui les incitera, alors à investir à financer des gammes de produits que les consommateurs réclament et à disposer, naturellement d'une demande solvable qui assure à l'entreprise les retours sur investissements qu'elle est en droit d'attendre de ces investissements.
Le CICE était nécessaire mais désormais il doit s'accompagner de nouvelles mesures car dans le cas inverse il ne serait qu'un effet d'aubaine pour les chefs d'entreprises le percevant et renonçant à investir faute de perspectives suffisantes.
Le rétablissement des marges, s'il était nécessaire pour redresser la compétitivité ne permettra pas de recréer les emplois, à moins d'accompagner ces dernières dans la conquête de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés qui les incitera, alors à investir à financer des gammes de produits que les consommateurs réclament et à disposer, naturellement d'une demande solvable qui assure à l'entreprise les retours sur investissements qu'elle est en droit d'attendre de ces investissements.
Le CICE était nécessaire mais désormais il doit s'accompagner de nouvelles mesures car dans le cas inverse il ne serait qu'un effet d'aubaine pour les chefs d'entreprises le percevant et renonçant à investir faute de perspectives suffisantes.
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Re: Le CICE est toujours mal connu... mais il serait efficace !
Le Comité de suivi du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) fait un point sur les effets de ce dispositif sur l'emploi, l'investissement et les salaires. En dépit d'une montée en puissance, le CICE peine à remplir les objectifs fixés.
Les entreprises connaissent-elles le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) ? Ce dispositif est-il efficace sur l'emploi et l'investissement ? Dans un troisième rapport d'étape, le Comité de suivi du CICE encadré par France Stratégie, le think tank du gouvernement dédié à la prospective fait un point d'étape, le troisième, sur ces questions.
Créé par la loi de finances rectificative du 29 décembre 2012, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est en vigueur depuis janvier 2013. Petit rappel, le CICE est un crédit d'impôt qui porte sur la masse salariale des salariés dont les rémunérations brutes au sens du code de la sécurité sociale n'excèdent pas 2,5 fois le montant annuel du Smic. Son taux est uniforme pour tous les salaires compris dans l'assiette. Il s'élevait à 4 % en 2013 et est passé à 6 % depuis 2014 en France métropolitaine. Les établissements localisés dans les DOM bénéficient d'un taux majoré à 9 % depuis 2015.
Difficile de mesurer son coût exact
Quels sont les premiers enseignements de ce rapport ? Le CICE a coûté moins cher que prévu en 2013. " Dans le rapport 2014, le comité de suivi indiquait que la créance de CICE au titre de 2013 pourrait être inférieure à la créance cible estimée par l'Acoss. La créance CICE 2013 est désormais quasiment stabilisée et les écarts à la cible persistent mais se sont réduits. Au 31 juillet 2015, la créance CICE 2013 s'élevait à 11,2 milliards d'euros, soit 0,8 milliard de moins que la cible ", précise le comité de suivi.
(...)
Des effets difficiles à cerner sur l'emploi, l'investissement et les salaires
Quels sont ses effets concrets ? Selon le Comité, le CICE améliore le taux de marge des sociétés non financières de l'ordre de 0,9 point en 2014 d'après l'Insee. " Il a donc permis de compenser partiellement en 2014 l'effet négatif sur le taux de marge d'une progression des rémunérations plus rapide que celle de la valeur ajoutée observée en comptabilité nationale ", estime France Stratégie.
Cette remontée du taux de marge a-t-elle favorisé l'emploi et l'investissement ? Il est trop tôt pour le dire. Par ailleurs, le CICE semble affecter différemment les décisions des entreprises selon la taille et la structuration de l'entreprise. " Dans les grands groupes ce dispositif a généralement été anticipé, pleinement intégré dans le processus comptable de l'entreprise et perçu comme un « bon signal ». Il n'est en revanche pas toujours d'une ampleur suffisamment importante pour être un élément déterminant dans les décisions d'investissement. Dans les plus petites entreprises, le CICE est mieux connu que l'an passé même si des doutes subsistent quant à son calcul et sa pérennité. De ce fait, le CICE apparaît parfois plus comme une bonne surprise venant améliorer le résultat en fin d'année que comme une baisse du coût du travail ", avance le Comité de suivi.
(...)
http://www.latribune.fr/economie/france ... 07223.html
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- wesker
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Re: Le CICE est toujours mal connu... mais il serait efficace !
Cette mesure si elle a permis de rétablir partiellement les marges des entreprises, et accessoirement les revenus des dirigeants ne semble pas se traduire par des créations d'emplois ou de l'investissement comme l'indique les chiffre de la croissance ou la progression du chômage. Certes, en économie, les entreprises investissent et créent des emplois APRES avoir restauré leurs marges ce qui laisse penser qu'il faut encore attendre.
Cela étant le Gouvernement doit bien avoir connaissance des pratiques et mieux cibler les bénéficiaires de ce crédit d'impôt qui profite, actuellement aux entreprises qui ne sont pas les plus en difficultés ou qui ne sont pas les plus créatrice d'emplois. Ces arbitrages peuvent, aussi être débattues, discutées au sein d'une majorité qui, elle semble l'avoir oublié, ne fut pas élue par les bénéficiaires de ces dispositifs.
Dès lors si les résultats de cette politique, de ces efforts consentis par les français ne devaient pas aboutir, cela se traduirait, par une défaite des démocrates, ce qui n'augurerait, à nouveau, rien de bon, pour les salariés les plus précaires ou mal payé !
Cela étant le Gouvernement doit bien avoir connaissance des pratiques et mieux cibler les bénéficiaires de ce crédit d'impôt qui profite, actuellement aux entreprises qui ne sont pas les plus en difficultés ou qui ne sont pas les plus créatrice d'emplois. Ces arbitrages peuvent, aussi être débattues, discutées au sein d'une majorité qui, elle semble l'avoir oublié, ne fut pas élue par les bénéficiaires de ces dispositifs.
Dès lors si les résultats de cette politique, de ces efforts consentis par les français ne devaient pas aboutir, cela se traduirait, par une défaite des démocrates, ce qui n'augurerait, à nouveau, rien de bon, pour les salariés les plus précaires ou mal payé !
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