Zone euro : timide retour à la croissance

[politicien]

Bonjour,

L'économie de la zone euro a fait un timide retour à la croissance en juillet, grâce à une amélioration de l'activité manufacturière qui fait espérer une sortie de récession, a confirmé lundi le cabinet Markit. L'indice PMI composite s'est établi à 50,5 points en juillet à son plus haut niveau en près de deux ans contre 48,7 le mois précédent, d'après une seconde estimation. C'est mieux que lors de la première estimation où l'indice s'était établi à 50,4. Lorsque l'indice dépasse 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se contracte s'il est inférieur à ce seuil.

Ces chiffres donnent "de nouvelles raisons d'espérer la fin tant anticipée de la plus longue récession que la zone de la monnaie unique n'ait jamais traversée", estime Rob Dobson, chef économiste chez Markit. Plongée en récession pour la deuxième fois en quatre ans, la zone euro a enregistré son sixième trimestre consécutif de baisse de son produit intérieur brut (PIB) en début d'année. Selon de nombreux analystes, son PIB pourrait se stabiliser au deuxième trimestre avant un redémarrage de la croissance plus net en fin d'année.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Narbonne]

Je suis en vacances et j'ai oublié ma loupe icon_mrgreen

[politicien]

Bonjour,

Le PIB de la France a rebondi de 0,5 % au deuxième trimestre, selon les premiers chiffres de l'Insee. Il s'agit de la progression la plus importante de la croissance française depuis le premier trimestre 2011 (+ 1,1 %).

Ce sursaut inattendu – l'institut anticipait une hausse de 0,2 % dans sa note de conjoncture – est largement lié au rebond de la consommation intérieure finale (hors stock) de 0,3 point au deuxième trimestre, contre – 1 % le trimestre précédent. L'Insee a confirmé dans le même temps le recul de 0,2 % du PIB du premier trimestre, qui faisait suite à une baisse d'ampleur similaire au quatrième trimestre 2012.

"SIGNES ENCOURAGEANTS DE REPRISE"
Le ministre de l'économie Pierre Moscovici s'est immédiatement félicité des derniers chiffres, estimant qu'ils "amplifient les signes encourageants de reprise".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

L’Allemagne fait mieux que la France. Alors que le produit intérieur brut (PIB) hexagonal a enregistré un rebond de 0,5% , le PIB allemand a affiché une croissance de 0,7% au deuxième trimestre, , largement imputable à un effet de rattrapage après un premier trimestre atone.

L’économie avait stagné au premier trimestre, précise l’Office fédéral des statistiques, Destatis, et non pas crû de 0,1% comme annoncé précédemment.

La demande intérieure, moteur de la croissance
Entre avril et juin, «les impulsions positives sont surtout venues de l’intérieur», écrit Destatis dans un communiqué, avec une consommation en hausse des ménages et de la puissance publique, et surtout des investissements, auxquels l’hiver anormalement froid et long avait mis un frein au premier trimestre.

(...)

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 595241.php

Qu'en pensez vous ?

[El Fredo]

Dans les deux cas c'est la consommation intérieure qui tire la croissance, preuve encore qu'on est dans une crise de la demande et que les politiques d'austérité ou assimilé sont ineptes.

[wesker]

Je partage cet avis, à ceci près qu'à cette époque il ne faut pas oublier que les entreprises reconstituent leurs stocks, el fredo.


Par ailleurs, ce retour de la croissance apporte t-il une amélioration du quotidien des gens, vous la sentez vous ?

[pierre30]

Dommage que le Blues ait été inventé par les noirs. Encore un brevet qu'on aurait pu déposer

[Papibilou]

J'ai cru comprendre qu'une partie de cette croissance était due à l'hiver froid qui avait entraîné une hausse de la consommation de pétrole. Autrement dit si on veut une croissance il faudra souhaiter un hiver de 11 mois. M'étonne plus que les pays du nord de l'Europe tirent mieux leur épingle du jeu que ceux du sud.
Trêve de plaisanterie, cela montre bien que se réjouir, comme Moscovici, d'un chiffre sans l'avoir analysé en profondeur et sur une aussi courte période relève de la désinformation. Wait and see.

[El Fredo]

L'hiver 2011-2012 aussi a été froid, et pourtant on n'a pas fait +0.5% au T2 2012, mais zéro. Quant à l'OCDE, ils prévoyaient -0.2% au T2 2013, c'est dire le sérieux de leurs prévisions que tout le monde prend pourtant pour parole d'évangile dès qu'il s'agit de débiner la politique gouvernementale.

[Narbonne]

Comment est il possible de calculer le PIB trimestre par trimestre, sans marge d'erreur ?

[Incognito]

Il y a une marge d'erreur, bien entendu.

[wesker]

Entre des informations qui prédisent le pire et d'autres qui annoncent le retour de la croissance, le travailleur français a de quoi s'interroger sincèrement, mais sa condition, elle ne change pas, elle demeure identique, de même que ses difficultés qui, elles se renforcent avec les diverses hausses tarifaires et autres stagnation salariale qui érode, avec les hausses fiscales les niveaux de vie des classes populaires et moyennes. Bref, si Sarkozy et la droite choisirent délibérément de soutenir une classe sociale, les socialistes firent le choix de renflouer à coup d'impôts les caisses en réclamant toujours des efforts aux mêmes. Ces derniers n'en peuvent plus !

[Incognito]

Oui, bon, tout cela on le sait déjà, non? Qu'est-ce que VOUS proposez?

[wesker]

Pour renouer avec la croissance il est indispensable de se doter des mêmes outils économiques que les pays qui réussissent, ailleurs utilisent.

D'abord, le soutien au pouvoir d'achat, indispensable au rétablissement de la confiance, à la garantie des carnets de commande, assorti du patriotisme économique c'est un des éléments clés des perspectives pour nos entreprises.
Ensuite, le soutien, fervent à la compétitivité de nos entreprises afin qu'elles puissent investir, innover, embaucher, et créer des richesses qui servent au financement des dépenses publiques qui n'ont pas vocation à poursuivre leurs augmentations à tout les niveaux.
Préserver les entreprises de la concurrence déloyale grâce à des droits compensatoires ciblés, les secteurs stratégiques, fragiles étant définis, dans leur périmètre par l'assemblée nationale
Investir sur les secteurs d'avenir et inciter les entreprises à le faire
Moduler les cotisations afin de permettre aux entreprises d'embaucher
Assurer une progressivité de l'impôt sur les sociétés au travers des taux calculés sur les valeurs ajoutée réelle, ce qui favorisera à la fois les petites et moyennes entreprises et les entreprises qui investissent, embauchent...
Fusionner l'ISF avec les taxes foncières que perçoivent les collectivités ce qui permettra de moduler le taux de l'ISF en prenant en compte l'évolution du prix de l'immobilier et des patrimoines géographique.
Promouvoir une politique de réciprocité commerciale dans les échanges internationaux et européen
Retrouver une souplesse monétaire qui est indispensable pour adapter la valeur de la monnaie à la conjoncture et aux réalités budgétaires
Monétiser partiellement la dette avec contrôle et encadrement par la représentation nationale.

Voilà quelques orientations qui mériteraient d'être développées car l'inventaire à la Prévert n'est pas représentatif de la cohérence du projet d'ensemble.

[pierre30]

On dirait un programme électoral. Il y a de quoi se marrer quand on voit ce que deviennent les dits programmes.

[wesker]

Pierre30 tu as raison. Les engagements, programmes ne sont jamais tenus car la détermination, la sincérité, l'honnêteté intellectuelle, le pragmatisme, le réalisme etc...ne sont les les motivations premières de nos élus.

Après avoir admis ce fait, que fait on ?

Si les structures actuelles ne nous conviennent pas il est assez simple de nous rencontrer et de nous organiser, de convenir d'un programme d'équilibre et de créer une structure, le souci étant que nombreux se montrent critiques mais rares sont déterminés à vouloir se mobiliser, même modestement pour, déjà localement être en capacité de se structurer, de créer une formation et de peser, par la présentation de ses idées aux citoyens sur le cours des choses. C'est pourtant, l'une des plus grandes richesses de notre démocratie.