ETI : des champions de l'industrie trop discrets

[artragis]

Dans la foulée de notre série "made in France, made in Monde : les champions cachés de l’industrie", L’Usine Nouvelle lance une chaîne d’information dédiée aux ETI pour continuer à raconter ces formidables success-story.

Les ETI ? Nous en avons trop peu : 4600 sont recensées en France quand l’Allemagne en affiche le triple et l’Italie le double. Les ETI ? Nous en parlons trop peu : aucun média (à part L’Usine Nouvelle) n'ose faire la Une sur ces success-story. Les ETI ? Nous y prêtons trop peu attention : aucun politique n’ose en faire son cheval de bataille. Pourtant, les ETI, ces entreprises de taille intermédiaire, ce Mittlestand français, font beaucoup pour notre pays. Un chiffre seulement pour s’en convaincre, tiré de notre baromètre exclusif Asmep-ETI/Trendeo/L'Usine Nouvelle : en dix ans, les ETI ont créé 80 000 emplois nets, quand, dans le même temps, les grands groupes en ont détruit presque autant.

À l’heure où la France tente péniblement d’inverser la courbe du chômage, c’est une performance qui devrait inciter nos décideurs à se pencher de près sur les facteurs clés de succès de cette drôle de catégorie d’entreprise. À leur décharge, c’est vrai qu’elles sont difficiles à cerner les ETI. On y trouve, pêle-mêle, des industriels, des distributeurs et des entreprises de service. On y côtoie des petites structures réalisant 50 millions d’euros de chiffre d’affaires comme des grosses entités engrangeant plus d’un milliard d’euros de revenus par an. On y rencontre des patrons pilotant 250 salariés et des "big boss" à la tête d’une division de 5000 ouvriers, ingénieurs et techniciens. On y découvre aussi des boîtes familiales comme des filiales de grands groupes.[...]

http://www.usinenouvelle.com/article/et ... ts.N207021

[mordred]

Encore faut-il qu'ils payent leurs gens !

Ce ne sont pas les entreprises performantes qui sauveront la France. Les entreprises performantes sont faites pour être sucées par l'Etat. Ce qu'il faut, c'est la baisse des charges sociales et l'établissement d'un protectionnisme partiel.

J'ai travaillé dans une boite de 60 personnes. 700.000 € de bénéf avant impôts. icon_mrgreen 600.000 € sur le compte en banque. Meilleure entreprise de France dans son secteur (PME négoce et réparation). Le fric, je voyais où il partait. 60.000 € à l'URSSAF chaque mois. Et allons donc !!!