Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

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Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par politicien » 18 nov. 2013, 20:48:14

Bonjour,
La contestation sociale s’amplifie chaque jour un peu plus. La société française est-elle au bord de l’explosion ?
En réalité, je suis plus confiant aujourd’hui sur les capacités de la France à se redresser qu’il y a un an. Nous avons commencé à le faire résolument. Tout cela est difficile : l’effort fiscal n’est pas toujours bien compris et dès que l’on commence à toucher aux dépenses, il y a une inquiétude. Cette ambiance de doute ne m’étonne pas ; elle est compréhensible. Elle tient au fait que par le passé l’Europe a été secouée et le navire France endommagé. Pendant cinq ans, la France a connu en moyenne une croissance zéro, ce qui signifie des destructions d’emplois et une dégradation de nos finances publiques.

Nous sommes en train de réparer le navire. Aujourd’hui, les Français ont besoin de bien comprendre et d’être éclairés davantage encore sur la situation du pays, sur ses difficultés propres qui ne datent pas d’hier, en disant clairement d’où nous sommes partis et où nous voulons aller.

D’où tirez-vous cette confiance ?
Nous avons enrayé la spirale négative dans laquelle nous étions. Si nous n’avions rien fait, nous serions à 6% de déficits et dans une situation extrêmement difficile – il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître. Nous avons également stabilisé la Zone euro grâce à l’action du président de la République. Et nous sommes, en Europe et en France, au début d’une reprise économique, lente mais réelle. La perspective de croissance est de 0,4% au 4e trimestre, de l’ordre de 1% l’an prochain et autour de 1,7% en 2015.

Notre politique a un cap, c’est le redressement, et il doit être rappelé. Mais il faut faire attention : tout cela doit se faire dans la transparence et le dialogue permanent. Nous avons toujours refusé des coupes sombres, brutales, dans les services publics. Je ne veux pas qu’on nous impose de l’extérieur des modèles qui ne correspondent pas aux valeurs de la France.

Mais vos reculs, en matière de fiscalité notamment, n’ont-ils pas affaibli l’autorité de l’Etat ?
A chaque fois, nous parvenons à une solution qui permet d’avancer. C’est le cas pour la fiscalité des entreprises. J’ai décidé la suspension de l’écotaxe, sans donner des délais, dans un souci d’apaisement et de dialogue, parce que j’ai senti qu’il y avait un blocage profond notamment en Bretagne, région la plus éloignée et qui traverse des difficultés réelles. Sans doute que le gouvernement précédent s’y est mal pris. L’écotaxe a été conçue en 2009. Il y a des erreurs de conception, de mise en œuvre et un contrat contesté.

(...)

La contestation monte aussi sur la hausse de la TVA au 1er janvier. Craignez-vous le même phénomène de rejet généralisé, comme sur l’écotaxe, avec des professionnels (restaurateurs, artisans, ambulanciers, etc.) se liguant contre la hausse ?
Il faut tenir un discours de vérité. Cette hausse modérée a été décidée et votée il y a un an à la suite du rapport Gallois pour financer le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE). A l’époque, tout le monde avait salué cette mesure visant à alléger le coût du travail de 20 milliards d’euros. Toutes les entreprises, même petites, vont en profiter. Et, comme la hausse de la TVA ne finance qu’un tiers du CICE, les entreprises seront largement bénéficiaires.

(...)

Ne craignez-vous pas l’impasse, au vu du climat actuel autour des questions fiscales et à l’approche des élections de 2014 ?
Comme le président de la République, je suis un réformateur. L’immobilisme, c’est le déclin. Ma responsabilité, c’est de préparer l’avenir dans le dialogue et la confiance. Il faut avoir le courage et la lucidité de remettre les choses à plat. Cela obligera chacun à se positionner, majorité comme opposition, et à dire quel doit être le bon niveau de la dépense publique et comment on fait pour la financer. Tout en respectant scrupuleusement nos engagements de réduction du déficit public.

La fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG sera remise sur le métier ?
Cette question fera partie du débat. L’objectif c’est de parvenir à des règles plus justes, plus efficaces, et plus lisibles.

(...)

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Caberlin » 18 nov. 2013, 21:32:44

Que c'est une bande de crétins ! Ils auraient pu le faire dès 2012 pour 2013 ! ! ! Surtout que lors de la campagne 2012, des économistes avaient proposés une réforme importante de notre fiscalité !
"Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés" - George Orwell, «1984»

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par El Fredo » 18 nov. 2013, 22:10:58

Ah ça y est ils vont se sortir les doigts du derche, il serait temps, d'autant plus qu'on risque d'avoir enfin la paix du côté de Bruxelles pour ce qui est des déficits.
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par politicien » 19 nov. 2013, 18:27:01

Bonjour,
Surprise totale du gouvernement lundi soir en découvrant que Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, relançait, dans une interview aux Échos à paraître le lendemain, l'idée d'une grande réforme fiscale en 2015 pour plus de "justice", d'efficacité et de "lisibilité". Étrange annonce qui tombe au beau milieu des débats sur l'actuel projet de loi de finances et tandis que le président Hollande est en déplacement à l'étranger.

À l'Élysée, les conseillers du président sont pris de court. "Voilà que le Premier ministre fixe son propre agenda", s'étonne l'un d'eux. Parmi les ministres, la surprise est d'autant plus grande que, mercredi 13 novembre, le gouvernement a tenu un séminaire sur les finances publiques sans qu'il ne soit jamais question d'une "remise à plat" générale avec, en outre, la relance de la fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu (IR), l'un des engagements de campagne de François Hollande que l'on croyait définitivement enterré.

(...)

Enfin, le Premier ministre donne satisfaction aux phalanges rebelles de sa majorité qui, depuis l'été, réclament une progressivité de la CSG afin de redistribuer du pouvoir d'achat aux ménages les plus humbles. "Quand je pense qu'il y a trois semaines nous étions des imbéciles", se réjouit le député-maire PS d'Argenteuil, l'un des principaux animateurs du mouvement La Gauche populaire. Mêmes applaudissements du côté du député PS Jérôme Guedj, animateur du courant Maintenant la gauche : "Je soutiens pleinement le gouvernement dans une démarche que j'appelais depuis longtemps de mes voeux. [...] Chiche, Monsieur le Premier Ministre. Vous trouverez, dans cette démarche, notre soutien plein et enthousiaste."

(...)

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par albert » 19 nov. 2013, 18:43:58

En 2015, Ayrault ne sera sans doute plus Premier ministre...
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Jeff Van Planet » 19 nov. 2013, 18:48:16

je pense, hors mis le fait qu'il y à une claire anarchie en haut de l'état, qu'une remise à plat et une simplification de la fiscalité serait bienvenue.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Nombrilist » 19 nov. 2013, 18:48:52

Guedj:"Je soutiens pleinement le gouvernement dans une démarche que j'appelais depuis longtemps de mes voeux"

Le problème, c'est que ledit gouvernement n'a pas l'air au courant. Comme le dit Albert, Ayrault essaie de redorer son blason avant de partir.

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par merlin » 19 nov. 2013, 20:21:53

ou il tire sa dernière cartouche.

Je suis comme El Fredo, j'espère que ce n'est pas une parole en l'air.

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par politicien » 20 nov. 2013, 18:44:03

Bonjour,
L'annonce surprise d'un grand débat sur la fiscalité a donné un peu d'air à François Hollande et surtout Jean-Marc Ayrault, contesté dans sa propre majorité il y a quelques jours et désormais assuré de rester à Matignon au moins jusqu'à l'été prochain.

Il y a tout juste une semaine, le député PS Malek Boutih disait tout haut ce que certains membres de la majorité pensaient tout bas: il est "urgent" de débarquer le Premier ministre pour sortir de la spirale infernale dans laquelle était embarquée la majorité, entre "ras-le-bol" fiscal et affaire Leonarda.

Ces tensions paraissent bien loin désormais. En se prononçant dans Les Echos pour une "remise à plat" d'un système fiscal jugé "illisible", M. Ayrault a joué un joli coup tactique et signé un nouveau "bail" à la tête du gouvernement, selon un parlementaire socialiste.

L'effet de surprise tout d'abord a fonctionné à plein. Comme nombre de ses collègues, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a confié mercredi sur RTL qu'elle avait été "surprise comme tout le monde, un peu".

"Le rapporteur général du budget Christian Eckert a été informé (lundi) en fin d'après-midi et les députés socialistes l'ont découvert en lisant Les Echos sur leur tablette lundi soir", rapporte un député PS. "Beaucoup de députés sont tombés de leur chaise. Ils ont été surpris mais ils sont satisfaits", assure-t-il.

Agacé par les fuites provenant de Bercy sur le projet de budget 2014, M. Ayrault n'a ainsi informé les ministres concernés par ce débat fiscal que quelques heures avant la parution de l'interview. Avec l'aval du chef de l'Etat, il a ainsi montré que l'exécutif, toujours aussi impopulaire, n'était pas pour autant condamné à l'immobilisme et pouvait encore maîtriser l'agenda médiatique.

M. Ayrault a aussi pris un certain ascendant sur les ministres de Bercy, où le changement de têtes à la tête des principales directions est dans les tuyaux. Après les multiples revirements sur la fiscalité ces dernières semaines, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, et celui du Budget, Bernard Cazeneuve, sont de fait "écartés", selon un responsable PS, de cette remise à plat.

(...)

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Croyez vous à cette remise à plat de la fiscalité ? Et notamment de la fusion de l'IRPP et la CSG ?
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Jeff Van Planet » 20 nov. 2013, 18:46:16

Je ne sais pas si j'y croie, mais je l'espère sincèrement.
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Golgoth » 20 nov. 2013, 21:08:02

En fait, le logiciel de Bercy (Hirondelle machin ou je suis plus quoi ) a fini de calculer la réforme au bout de deux ans. On y croit très fort.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par El Fredo » 20 nov. 2013, 21:17:43

C'était MESANGE :)

Les calculs sont finis depuis longtemps, mais c'est le climat politique et économique qui ne s'y prêtait pas. Il faut faire une lecture politique de cet annonce. Celle-ci permet à Ayrault de reprendre la main et de montrer un cap.

Et puis il ne faut pas négliger le fait qu'elle arrive à un moment où plus personne ne prend au sérieux les guignols de la Commission Européenne, et où tout le monde s'accorde sur la responsabilité de l'Allemagne. Merkel va sans doute faire profil bas désormais avec sa nouvelle coalition et on va bénéficier d'une plus grande marge de manœuvre budgétaire. Et au pire si ça dérive on pourra dire qu'on fait des réformes structurelles dont les effets ne seront pas immédiats, ou tout autre baratin du genre.
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Nombrilist » 21 nov. 2013, 09:58:30

Un peu dommage que Hollande n'ait pas fait semblant avec ses réformes du travail et de la retraite.

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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par Jeff Van Planet » 21 nov. 2013, 17:53:53

El Fredo » 20 Nov 2013, 22:17:43 a écrit : [...]
Les calculs sont finis depuis longtemps, mais c'est le climat politique et économique qui ne s'y prêtait pas. [...]
Une question:
Si la réforme est bonne(et juste), il vaut mieux la faire quand çà va mal. Vu que si la fiscalité actuelle pénalise autant la consommation que l'investissement, autant changer les choses maintenant pour que çà aille mieux, non?
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Re: Jean-Marc Ayrault : «Le temps est venu d’une remise à plat de notre fiscalité»

Message non lu par politicien » 21 nov. 2013, 18:38:47

Bonjour,
Quatre petits mots ont suffi au président Hollande pour recadrer à distance son Premier ministre qui s'était lancé, sans consulter Bercy, dans une "remise à plat de la fiscalité" en 2015... Ces quatre mots sont : "le temps du quinquennat". François Hollande, à Rome, a donc repris la main sur la "réforme fiscale" qui prendra "le temps du quinquennat" comme il le dit depuis des mois. Autrement dit : retour à la case départ. La grande interview de Jean-Marc Ayrault dans Les Échos, parue mardi matin, est rayée d'un trait. Pas tout à fait : Ayrault réunit les partenaires sociaux le 25 novembre afin de les remettre dans la boucle de la réforme de la fiscalité des entreprises qu'il aurait dû mener, seul, face au Medef.

Pour le reste, on oublie. Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve peuvent reprendre leur souffle. Mais l'échappée solitaire du Premier ministre dans Les Échos va laisser des traces au sein du gouvernement. Le conseil des ministres de mercredi matin s'est déroulé dans une ambiance sinistre. Le chef de l'État a pris la parole pour confirmer que la "réforme fiscale" était une "initiative du Premier ministre". "Nous étions effarés", témoigne un ministre influent. Mais pour rattraper le coup, Hollande a ajouté qu'il soutenait cette initiative dans la mesure où toutes les forces doivent être concentrées pour la lutte "en faveur de l'emploi, la première priorité du gouvernement".

Moscovici ulcéré
Traduction : Hollande pédale dans la choucroute pour rattraper le coup, et dès le lendemain, en déplacement à Rome, recadre les choses : pas de révolution fiscale en 2015, mais une évolution année après année jusqu'en 2017. Comment concilier cette politique avec la "stabilité fiscale" promise aux entreprises ? Nul ne le sait...

Cet épisode laisse pantois. À la réunion hebdomadaire du lundi soir, à 18 h 45, Jean-Marc Ayrault - une fois n'est pas coutume - n'était pas à l'heure. Autour de la table, Pierre Moscovici, Laurent Fabius, Manuel Valls, Stéphane Le Foll, Najat Vallaud-Belkacem, Harlem Désir, Jean-Christophe Cambadélis, Bruno Le Roux l'attendaient... Avec 45 minutes de retard, le Premier ministre finit par arriver et leur livre son "scoop"... Moscovici l'a particulièrement mauvaise. Le mercredi précédent, le gouvernement s'était réuni en séminaire autour du thème des finances publiques et jamais Ayrault n'avait évoqué la moindre "remise à plat" fiscale et encore moins la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG. À l'Élysée, le secrétaire général, Pierre-René Lemas, véritable courroie de transmission politique au coeur de l'exécutif, tombe de sa chaise.

(...)

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