La France, homme malade de l’Europe ?

[politicien]

Bonjour,

L’indice PMI, qui repose sur le sentiment des acheteurs, indique que l’activité a progressé en Allemagne,à un niveau inédit depuis mai 2011. Elle augmente également en zone euro. En France, l’activité continue de dégringoler. Depuis sept mois, elle n’a jamais été aussi basse.

Le contraste est saisissant. Reposant sur le sentiment des directeurs d'achats d'entreprises manufacturières et de services, l'indice flash PMI réalisé par la société Markit s'est une nouvelle fois replié en décembre. Après être repassé au-dessus de la barre des 50 en octobre, seuil qui indique une expansion de l'activité, il s'élève désormais à 47, contre 48 un mois plus tôt. La dégringolade est particulièrement sévère dans le secteur manufacturier, l'indice chûtant à 45,3 contre 48 en novembre.

Une grande frilosité
Dans les services, l'activité continue également de se contracter. L'indice est passé de 48,4 à 47,1 entre novembre et décembre. " Selon les répondants, la contraction de l'activité résulte d'une baisse du volume des nouvelles affaires, cette tendance reflétant une certaine frilosité chez les clients ", observe la société Markit.

Seul point positif, les perspectives d'activité à douze mois des prestataires de services s'améliorent en décembre, malgré le renforcement des baisses de l'activité et des nouvelles affaires. La confiance des entreprises affiche toutefois un niveau nettement inférieur à sa moyenne historique.

(...)

La France plombe la croissance européenne
Selon Chris Williamson, chef économiste chez Markit,

" Les inquiétudes portent essentiellement sur le déséquilibre de la reprise au sein de la zone de la monnaie unique. La France incarne de plus en plus 'l'homme malade de l'Europe'. En effet, un deuxième mois consécutif de contraction de l'économie pourrait donner lieu à une nouvelle baisse trimestrielle du PIB [le PIB a reculé de 0,1% au troisième trimestre], replongeant le pays dans une récession technique. En revanche, les données de l'enquête de décembre signalent un bon trimestre de croissance en Allemagne, où le PIB devrait progresser de 0,5 % ".
(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

[Papibilou]

J'en pense qu'ils, les journalistes, ne savent sortir de leur litanie. La France va mal, certes, mais on nous présente encore l'Allemagne comme le bon élève alors que c'est l'Allemagne qui tire l'euro vers le haut et plombe l'économie européenne. L’Europe n'est pas malade de la France, elle est malade de son euro.

[freeze]

je ne savais pas que l'europe c'était la france et l'allemagne, rien sur les autres pays ?

[Baltorupec]

Oui en effet. L'espagne mais surtout l'Italie ne s'en sortent guère mieux de ce que j'ai compris.
Enfin, l'Allemagne sera bientôt le boulet de l'europe, une sorte de maison de retraite géante.

[Nombrilist]

C'est quoi cet indicateur bidon dont personne n'a jamais entendu parler ?

[politicien]

On a régulièrement parlé de cet indicateur sur le forum : http://actu-politique.info/search.php?k ... Rechercher

[Lucas]

La France est malade dans le sens où l'activité industrielle a baissé en 2013, qu'on n'a pas de croissance et qu'on ne voit pas vraiment de reprise.

[Golgoth]

L’indice PMI, qui repose sur le sentiment des acheteurs

Voilà qui résume la suite, un indice de m.... non scientifique.

[mordred]

L'Europe n'a rien à voir là dedans. La première chose à faire est de se mettre en retrait de l'Europe commerciale et administrative avec un beau doigt d'honneur.

[Jean]

Un des hommes malades de l'Europe.

Nous ne sommes pas les pires.

Par contre on semble les plus difficiles à faire évoluer et les plus réactifs au moindre essai de le faire.

[manolo]

Mais tu verrras qu'on sera encore les premiers à faire bouger tout ça.

[manolo]

Mais tu verrras qu'on sera encore les premiers à faire bouger tout ça.

[pierre30]

J'ai discuté avec un gars qui a repris sa boite en 2012 avec d'autres collègues et une banque. C'est un fabriquant de machines outils situé en vendée. La boite avait été rachetée 3 ans auparavant par un groupe qui a coulé pendant la crise (1/3 de licenciements tout de même).

En 2012 et début 2013 ça vivotait. Maintenant ça tourne nettement mieux et il est assez optimiste.

[Jean]

J'ai discuté avec un gars qui a repris sa boite en 2012 avec d'autres collègues et une banque. C'est un fabriquant de machines outils situé en vendée. La boite avait été rachetée 3 ans auparavant par un groupe qui a coulé pendant la crise (1/3 de licenciements tout de même).

En 2012 et début 2013 ça vivotait. Maintenant ça tourne nettement mieux et il est assez optimiste.

Il est clair que les boites connaissent des crises liées à l'évolution de la demande.

Telle boite en équilibre aujourd'hui peut ne plus l'être le lendemain mais l'être de nouveau le surlendemain mais a un niveau d'équilibre dépendant de la nouvelle demande qui lui est faite. Combien de boites ont survécu à leur crise en réajustant leur moyen. Je crois me souvenir que Renault lui même a du baisser ses effectifs de 50%... mais il vit toujours.


De longues années de croissance dans un monde sans réelle concurrence (les grandes puissances s'étant toute spécialisées afin de ne pas se concurrencer) a donné à beaucoup le sentiment que tout était immuable et que seule la croissance était la règle du fait de accroissement de la population concernée par la production.

Le père faisait sa carrière dans une boite, y faisait entrer son fils, dont il était le garant du sérieux. Ce dernier à son tour faisait sa carrière dans la boite...

Le premier construisait sa maison près de son lieu de travail, parfois le second reprenait la maison... Implantés qu'ils étaient... enracinés même..

Tout ronronnait...


Et puis le monde s'est éveillé.

D'autres ont compris qu'il pouvait produire les même chose que nous... et alors tout a basculé...

[wesker]

La France est l'un des plus contributeurs de l'Union Européenne et nul ne peut se permettre d'exercer, sur notre pays un chantage au financement, soyons lucide.

Que la France puisse faire l'objet de pression, qu'il soit nécessaire, c'est évident, de réformer et de réorienter sa politique économique, budgétaire, industrielle, sociale, chacun en conviendra, mais que l'on cède à des exigences de marchés sans broncher et qu'on sacrifie des millions de citoyens semble illusoire et dangereux pour la stabilité, la cohésion du pays.