L'OCDE optimiste pour la croissance française

[albert]

@ Patjol
La crise financière n'est pas terminée, je le répète. Les bilans des banques sont loin d'être nettoyés, il y a encore des gros problèmes dans certains pays. D'autre part il y a encore des bulles et donc d'autres crises en perspective. Et enfin l'endettement public continue de croître. Mais le problème de la zone euro, c'est la stagnation économique, voire la déflation dans certains pays avec des taux de chômage comme nous n'en n'avions pas connus depuis très longtemps.

[mordred]

Il y a deux priorités : la relance économique pour résoudre le chômage. Et la réorganisation de la Fonction Publique (40% de fonctionnaires en trop) pour permettre cette relance. Ancien gestionnaire-comptable dans une PME qui se faisait des coui....... en or, je sais de quoi je parle. Un état ou une entreprise, c'est pareil. Si ce sont des merdeux qui dirigent, c'est le mur. Le reste n'est que blabla.

[PatJol]

@ Patjol
La crise financière n'est pas terminée, je le répète. Les bilans des banques sont loin d'être nettoyés, il y a encore des gros problèmes dans certains pays. D'autre part il y a encore des bulles et donc d'autres crises en perspective. Et enfin l'endettement public continue de croître. Mais le problème de la zone euro, c'est la stagnation économique, voire la déflation dans certains pays avec des taux de chômage comme nous n'en n'avions pas connus depuis très longtemps.

Une crise peut etre terminée alors que les banques ont encore de éléments à nettoyer dans leur bilan, ou quand il reste des bulles.
Je ne dis pas qu'il n'y aura plus jamais de crise, bien au contraire. Il y en aura d'autres, à cause de ce que tu dis. Mais pas de la même ampleur

[Baltorupec]

Mais la relance économique permettra t-elle vraiment de résorber le chômage ?

Ne vit-on pas dans une période de mécanisation poussée, la robotisation est telle que de grandes entreprises ont besoin d'à peine 20 employés pour faire tourner une grande usine.

[albert]

Je ne dis pas qu'il n'y aura plus jamais de crise, bien au contraire. Il y en aura d'autres, à cause de ce que tu dis. Mais pas de la même ampleur

Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer une chose pareille. On peut penser le contraire.
Les crises sont de plus en plus graves, parce qu’à chaque crise on met de plus en plus d’argent en circulation, et l’on crée des bulles de plus en plus grosses.
Les dettes publiques sont plus importantes aujourd’hui qu’il y a 5 ans ou 3 ans. L’UE est privée de croissance sans doute pour une longue période et elle est menacée de déflation, ce qui fait qu’elle ne pourra pas faire face indéfiniment à la montée de son endettement. Jusqu’à présent, seuls des petits pays ont été dans la tourmente (Grèce, Irlande, Portugal). Mais si demain un grand pays devient insolvable, que se passera-t-il ? Les mécanismes mis en place par l’UE ne sont pas dimensionnés pour y répondre.
D’autre part, lors de la crise de 2008, les états se sont endettés pour renflouer les banques et faire des plans de relance. Aujourd’hui, ils ne pourraient plus le faire.
Par ailleurs, la Chine connaît aussi une énorme bulle immobilière…
Il y aura d’autres crises, mais ce seront en fait de nouveaux épisodes de la même crise. Parce qu’on n’a pas fait disparaître les causes des crises précédentes et l’on n’a fait que gagner du temps en reportant les problèmes.

[merlin]

La relance ne relancera que la croissance.

La croissance se fout de l'emploi.

Les machines ne payent pas de charges sociales.

[albert]

La relance ne relancera que la croissance.

La croissance se fout de l'emploi.

Les machines ne payent pas de charges sociales.

Il y a tout de même moins de chômage en période de croissance qu'en période de récession !

[Nombrilist]

Pourtant nous avons été en croissance en 2013 et le chômage a augmenté...

[albert]

Pourtant nous avons été en croissance en 2013 et le chômage a augmenté...

Parce que +0.2%, ce n'est pas assez compte tenu de la démographie française. Il y a plus de nouveaux actifs que de départs à la retraite. Mais si la récession avait continué, il y aurait encore davantage de chômeurs.

[Nombrilist]

ça c'est évident. Mais il est illusoire de croire qu'une croissance telle que nous la connaissons depuis l'an 2000 va recréer 3 millions d'emploi à elle toute seule. Il nous faudrait du 4%, et c'est impossible.

[albert]

ça c'est évident. Mais il est illusoire de croire qu'une croissance telle que nous la connaissons depuis l'an 2000 va recréer 3 millions d'emploi à elle toute seule. Il nous faudrait du 4%, et c'est impossible.

D'accord, c'est pourquoi il faut une autre politique que celle que nous connaissons depuis 30 ans. Il faut aussi réduire le temps de travail.

[mordred]

La réduction du temps de travail a créée une inégalité croissante entre les salariés. Un fonctionnaire d'une mairie, un ouvrier à la chaine de chez Michelin, n'a pas les mêmes contraintes qu'un ouvrier réparateur de poids lourds. Si un client a besoin de son camion le lundi matin et que l'ouvrier fait 55 heures dans sa semaine, pourra-t-il récupérer un jour ses 20 heures ? Si son patron est un fond de pension américain, sera-t-il payé ? NON !

[Nombrilist]

ça c'est évident. Mais il est illusoire de croire qu'une croissance telle que nous la connaissons depuis l'an 2000 va recréer 3 millions d'emploi à elle toute seule. Il nous faudrait du 4%, et c'est impossible.

D'accord, c'est pourquoi il faut une autre politique que celle que nous connaissons depuis 30 ans. Il faut aussi réduire le temps de travail.

On est bien d'accord.

[Papibilou]

La relance ne relancera que la croissance.

La croissance se fout de l'emploi.

Les machines ne payent pas de charges sociales.

C'est exagéré. Les services emploient moins de machines que l'industrie et c'est ce secteur qui tirera l'emploi.
En revanche, l'emploi sera là, on le sait quand on dépassera 1.5% ou 1.6%de croissance. En dessous il continuera à y avoir destructions d'emplois alors que la population active croît. Donc chômage.

[politicien]

Bonjour,

Le ministre de l'Économie Pierre Moscovici a estimé vendredi que la France pouvait avoir une croissance de son produit intérieur brut supérieure à 1 % dès cette année, et non à 0,9 % comme prévu jusqu'ici officiellement, dans un entretien au Monde. "Oui, nous pouvons faire plus que 1 % dès 2014. C'est notre volonté", a déclaré le ministre, pour qui "il y a une dimension psychologique fondamentale en économie, si tous les acteurs (...) sont capables de se mobiliser, la confiance reviendra, l'investissement s'accélérera".

Évoquant les prévisions actuelles de 0,9 % de croissance en 2014 puis de 1,7 % en 2015, le ministre a jugé que "la mise en mouvement de la société et de l'économie française doit permettre d'aller plus vite et plus loin" et que "les premières traductions" devaient se voir "dès 2014". Interrogé sur ce qui a motivé "l'accélération" annoncée par François Hollande, le ministre a assuré que c'était "l'analyse des moteurs de la croissance". "L'environnement extérieur devient meilleur. La consommation des ménages tient", a-t-il détaillé, observant que le moteur de croissance "encore grippé" était l'investissement des entreprises.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr