Zone euro : l'industrie va mieux

[politicien]

Bonjour,

Une série d'indicateurs relativement positifs pour la zone euro a été publiée ce lundi, notamment concernant l'activité manufacturière, à son plus haut niveau depuis 32 mois ou le déficit public à 3,1% du PIB. En revanche, l'inflation reste très faible.
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Les choses vont mieux en zone euro, d'après une série d'indicateurs publiés ce lundi. Revue de détail.

L'activité manufacturière au plus haut depuis 32 mois
L'activité manufacturière dans la zone euro a enregistré en janvier sa plus forte croissance depuis plus de deux ans et demi, tirée par l'Allemagne, mais profitant aussi de la stabilisation observée en France.

L'indice PMI manufacturier de la zone euro, publié lundi par le cabinet Markit, s'est établi à 54 points en janvier selon une seconde estimation, contre 52,7 en décembre et 53,9 lors de la première estimation. Il s'agit de la plus forte expansion de cet indice depuis mai 2011, souligne Markit. Lorsque l'indice dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"Les dernières données de l'enquête sont conformes à une croissance trimestrielle de la production supérieure à 1%, cette expansion étant menée par l'Allemagne dont la croissance pourrait atteindre un taux de 3% au premier trimestre", selon Chris Williamson, chef économiste de Markit.

(...)

Le déficit public baisse en moyenne
Le déficit public s'est établi à 3,1% du PIB dans l'ensemble de la zone euro au troisième trimestre 2013, selon des données corrigées des variations saisonnières publiées lundi par l'office européen de statistiques Eurostat.

Selon ces chiffres publiés pour la première fois par Eurostat, le déficit public de la zone euro à 17 (sans la Lettonie qui l'a rejointe au 1er janvier 2014) était en baisse par rapport au deuxième trimestre, où il a atteint 3,3%.

Au troisième trimestre 2013, les recettes publiques totales se sont élevées à 47,1% du PIB dans la zone euro, contre 46,9% au deuxième trimestre. Les dépenses publiques totales s'élevaient à 50,2% du PIB, stables par rapport au trimestre précédent.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

[Papibilou]

Encore pessimiste: le déficit public continue de croître et ce n'est pas parce qu'il tombe, en moyenne, à 3.1% qu'il devient pour autant un excédent public. Donc la dette augmente en valeur absolue.
Que l'Allemagne continue de croître, rien d'étonnant: ils ne dépensent rien pour leur défense, la formation des jeunes est assurée par les autres pays européens qui leur envoient ses élites déjà formées, le smic est encore loin de faire son demarrage; bref tout concours à faire de l'Allemagne le bon élève mais il faudra qu'ils se réveillent quand ils verront que les autres pays européens en ont un peu marre de les faire fructifier: les ventes de voitures en janvier montrent qu'ils baissent en France; pourvu que ça dure.

[Nombrilist]

Ah, enfin quelqu'un qui reprend ce que je dis depuis 2 ans à propos de l'Allemagne et ses soit-disant excédents budgétaires !

[mordred]

L'industrie va mieux ? Où ? Dans la zone euro ? Où dans la zone euro ? Dans le Grand Reich ?!!! :ban:

[PatJol]

Encore pessimiste: le déficit public continue de croître et ce n'est pas parce qu'il tombe, en moyenne, à 3.1% qu'il devient pour autant un excédent public. Donc la dette augmente en valeur absolue.

La dette peut très bien baisser avec un déficit.
Ce qui compte, c'est que le déficit soit inférieur au remboursement en capital de la dette sur l'année.

Exemple : Si le budget est à 3% de déficit, avec un déficit de 80 milliards, et que le remboursement en capital de la dette est de 100 milliards, alors la dette baisse de 20 milliards

[Nombrilist]

C'est impossible de rembourser la dette. Aucun pays n'y parvient.

[PatJol]

Personne n'y a intérêt. Personne ne cherche à rembourser totalement la dette. L'objectif est d'avoir une dette raisonnable. Une dette qui ne coûte pas trop cher pour pouvoir investir.

[Nombrilist]

Qui ne le souhaite pas, d'avoir une dette raisonnable. Mais comme certains le disent ici, ce n'est pas quelque chose à quoi on peut arriver par des méthodes conventionnelles.