La BCE pessimiste pour l'inflation, optimiste pour la croissance en 2014

[Jeff Van Planet]

tiens! çà faisait long temps que je n'avais pas lu ce style agressif d'artragis. Et franchement çà ne me manquait pas du tout.
Je vais recommencer à ne plus le lire.

[artragis]

...
Tout le monde s'accorde à dire que tes messages sont des sophismes, je n'ai en aucun cas agressé, sauf peut être ta petite fierté.
Personnellement, j'ai même fait l'effort de donner des chiffres sourcés. Je n'ai rien contre toi, mais faire dévier la discussion sur des disputes personnelles, ça serait pas un aveu de ce que tu considères comme une "défaite" (perso, je ne suis pas en compétition, donc victoire ou défaite, c'est loin de mon esprit).

[wesker]

L'inflation est amplement contenu et au vu de la faiblesse de l'activité, je ne pense pas qu'elle soit prête à repartir. Au contraire si l'activité chute, les investissements et les carnets de commandes se réduisent, c'est l'évaporation des actifs qui est de mise....conséquence directe d'une politique d'austérité qui, si elle se conçoit par temps fastes pour préparer l'avenir et se doter de réserves budgétaires pour surmonter les crises, est destructrice en temps de crise, car elle ne réduit pas le montant des dettes. Raison pour laquelle, d'ailleurs, j'affirme, depuis plusieurs mois, que la mise à contribution des rentiers et créanciers est nécessaire y compris sur les retraités aisés qui ne devraient plus pouvoir bénéficier, à mon sens de l'abattement d'une CSG à taux réduit alors qu'ils restent les premiers consommateurs de soins médicaux.

[Jeff Van Planet]

L'inflation n'est pas liée à l'activité mon cher wesker. L'activité peut très bien être en baisse et l'inflation en hausse et vice et versa.

[albert]

L’inflation peut avoir plusieurs causes, il convient donc de bien les différencier.
Elle peut être due à une hausse des matières premières (par exemple : énergie).
Elle peut être due à une dévaluation rendant les importations plus chères.
Elle peut être due à une hausse des salaires...
Mais une politique monétaire expansive dans une période de sous-emploi ne va pas générer de l’inflation. On peut aisément le constater aujourd’hui, cela fait maintenant des années que la FED et d’autres banques centrales ont des politiques monétaires accommodantes sans que cela crée de l’inflation. Il y a au contraire un risque de déflation aujourd’hui malgré ces politiques.

[Jeff Van Planet]

L'histoire le prouve: la Russie, l'Ukraine, Le Brésil, et beaucoup d'autres avaient des politiques d’expansion monétaire sans croissance notable.

[artragis]

et vice et versa

J'aimerai bien avoir un exemple de période de stagflation voire de déflation qui a vu l'activité s'améliorer.

L'histoire le prouve: la Russie, l'Ukraine, Le Brésil, et beaucoup d'autres avaient des politiques d’expansion monétaire sans croissance notable.

Donne des dates précises stp car s'il y a effectivement eu des péridoes d'hyperinflation au brésil, je n'ai pas les données précises qui allient mauvaise croissance et inflation raisonnable.

[albert]

Bonne nouvelle, Mario Draghi découvre que l'euro est trop fort. Mais il ne veut pas y remédier.

[Papibilou]

Bonne nouvelle, Mario Draghi découvre que l'euro est trop fort. Mais il ne veut pas y remédier.

Bonne nouvelle, il découvre ce que tout le monde savait ? Ou il se moque du monde ? Ce monsieur, venu de Goldman-Sachs a visiblement un grand sens de l'humour.

[Nombrilist]

N'oubliez jamais que ce Monsieur a contribué à couler l'euro, étant à la tête de la banque qui a aidé la Grèce à maquiller ses comptes, avec les conséquences que l'on sait... A partir de ce constat, tout ce qu'il a entrepris par la suite n'est que suite logique.

[wesker]

Euh...Jeff Van Planet, l'histoire et le fonctionnement des marchés démontrent, quand même, qu'une chute de l'activité des carnets de commandes n'est guère favorable aux hausses de prix, rendant plus difficile l'attrait pour le consommateur.

En tant que libéral assumé et revendiqué, tu auras quand même du mal à expliquer que la restauration des marges des entreprises peut se produire en l'absence d'une demande solvable, solide et des perspectives !

[Lucas]

"La Banque centrale européenne (BCE) prévoit désormais une hausse de PIB de 1,2% en 2014 en zone euro, contre 1,1% dans la précédente estimation."

1.5% cela ne me rend pas très optimiste moi, cela veut dire qu'on va faire peut être 2.5% en 2016 et là on parle de la zone euro.
Donc le chômage continuera d'augmenter en 2014 et 2015, réjouissant...

[Papibilou]

D'autant que l'euro est à 1.36 et qu'avec un euro à ce niveau il va falloir que les états (hormis l'Allemagne) n'espèrent qu'assez peu d'exportations. Par contre qu'est-ce qu'on va pouvoir importer comme pétrole (il baisse et on le paye en dollars) ! Euh ! Pourquoi faire quoi ?

[artragis]

Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a reconnu que le "QE", l'emploi de la planche à billets, n'était pas à exclure. Une inflexion majeure dans la politique monétaire européenne.

Il y a comme un son de réveil à la BCE. Après cinq mois d'immobilisme, l'institution monétaire de Francfort semble prendre conscience du risque que fait peser sur la zone euro le processus accéléré de désinflation. Comme d'habitude, le ton a été donné par l'Allemagne. Mardi, le président de la très orthodoxe Bundesbank, Jens Weidmann, n'a pas exclu dans une interview au site américain d'informations financières MNI, un « quantitative easing », autrement dit une politique de création monétaire massive.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... rgure.html

[albert]

Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a reconnu que le "QE", l'emploi de la planche à billets, n'était pas à exclure. Une inflexion majeure dans la politique monétaire européenne.

Il y a comme un son de réveil à la BCE. Après cinq mois d'immobilisme, l'institution monétaire de Francfort semble prendre conscience du risque que fait peser sur la zone euro le processus accéléré de désinflation. Comme d'habitude, le ton a été donné par l'Allemagne. Mardi, le président de la très orthodoxe Bundesbank, Jens Weidmann, n'a pas exclu dans une interview au site américain d'informations financières MNI, un « quantitative easing », autrement dit une politique de création monétaire massive.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... rgure.html

Effectivement, si ça se confirmait, ce serait une révolution. Maintenant, il faut voir si ce QE à l'allemande ne va pas être vidé de son contenu comme ils ont su le faire avec l'Union bancaire. Ca confirme ce que je dis depuis pas mal de temps : la zone euro est en quasi-déflation, et dans cette situation seul un QE peut être efficace. Mais même si la BCE se résigne à faire du QE, ça ne résoudra pas pour autant les problèmes de la zone euro, ça permettra juste de combattre la déflation et d'améliorer le taux de change, si ça réussit du moins.