Qu'en pensez vous ?Le patron des députés PS, Bruno Le Roux, affirme que des annonces seront faites en ce sens prochainement.
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a souligné mercredi que «l’objectif à terme est d’aller vers une baisse de la fiscalité des ménages», sans s’engager sur un quelconque calendrier. Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, a déclaré de son côté que des mesures fiscales «à destination des plus modestes» seraient annoncées «dans les prochains jours» par le gouvernement.
«Sur la question de la fiscalité des ménages, et des entreprises aussi d’ailleurs, la réflexion est en cours depuis des mois maintenant» et «le président de la République lui-même, depuis plusieurs mois, a eu l’occasion d’indiquer le sens dans lequel il voulait aller, à savoir à terme une baisse de la fiscalité des ménages», a indiqué Najat Vallaud-Belkacem lors du compte rendu du Conseil des ministres.
(...)
«Evidemment que l’objectif à terme − mais quel est ce terme exactement −, c’est d’aller vers une baisse de la fiscalité des ménages, après une période de stabilisation», a insisté la porte-parole.
(...)
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Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
- politicien
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Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Bonjour,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
A terme, nous serons tous morts.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
"A terme", c'est quand la courbe du chômage sera inversée, sans doute...
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
- Lucas
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
A terme le gouvernement nous prend pour des c......
Après avoir augmenté les impôts des ménages, ils vont les baisser ?
Après avoir augmenté les impôts des ménages, ils vont les baisser ?
- Nombrilist
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
"A terme", c'est 2017 quand Sarkozy appliquera son programme. Parcontre, ce sera surtout pour les plus riches et un peu pour les plus modestes, histoire de cacher tout ça.
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Le problème, c'est l'objectif de réduction à marche forcée des déficits que les gouvernements européens se sont assigné.
Rappelons qu'actuellement, la France (comme de nombreux autres pays européens) finance ses déficits en empruntant sur les marchés financiers. Le paiement des intérêts de la dette coûte de plus en plus cher, et les gouvernements nationaux (pas seulement le gouvernement français) ont peur d'être sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts sur les marchés financiers, déjà subie par certains pays comme la Grèce, et qui serait alors catastrophique pour nos finances publiques. D'où la politique de réduction à marche forcée des déficits. Il y a même eu un Pacte budgétaire européen, négocié par Sarkozy et signé par Hollande, par lequel le gouvernement français (et les autres gouvernements européens) s'engage à réduire les déficits.
Alors c'est bien gentil de dire qu'il faut réduire les déficits, sauf qu'il n'y a pas de recette miracle pour ce faire. Il faut arrêter de croire qu'il y aurait un gisement d'économies ou de recettes que l'on pourrait trouver pour réduire les déficits sans douleur pour les Français. On peut réduire les déficits soit en augmentant les impôts, soit en sabrant dans les dépenses, soit en faisant les deux, mais dans tous les cas, c'est douloureux pour les Français, et ça risque de casser le moral des Français et la croissance économique. Le gouvernement a choisi (essentiellement) d'augmenter les impôts parce qu'il n'a pas d'autre choix : réduire les dépenses, c'est très long et complexe à mettre en œuvre, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pour réduire les déficits rapidement, l'outil fiscal reste le plus approprié, et tant pis s'il casse le moral des Français et la croissance économique.
Tant que la croissance économique ne sera pas revenue, il sera très difficile de vraiment diminuer les déficits, donc le gouvernement ne pourra pas desserrer l'étreinte fiscale. Peut-être le gouvernement se paiera-t-il d'annonces symboliques, genre une exonération de taxe d'habitation pour les ménages pauvres, mais il compensera alors une telle annonce par un autre prélèvement, et fondamentalement, rien ne changera.
Tant qu'on restera avec cette pratique consistant à se financer sur les marchés financiers, on restera prisonnier de ce cercle vicieux : politique d'austérité -> impopularité et faible croissance -> déficits impossibles à contrôler -> politique d'austérité accentuée... Le Premier ministre pourra bien s'appeler Valls ou Ayrault ou Royal, rien ne changera.
Le seul espoir reste que la croissance reparte aux Etats-Unis et qu'elle veuille bien ensuite traverser l'Atlantique. Cela prouve bien que le système budgétaire européen actuel réduit nos gouvernements actuels à l'impuissance.
Rappelons qu'actuellement, la France (comme de nombreux autres pays européens) finance ses déficits en empruntant sur les marchés financiers. Le paiement des intérêts de la dette coûte de plus en plus cher, et les gouvernements nationaux (pas seulement le gouvernement français) ont peur d'être sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts sur les marchés financiers, déjà subie par certains pays comme la Grèce, et qui serait alors catastrophique pour nos finances publiques. D'où la politique de réduction à marche forcée des déficits. Il y a même eu un Pacte budgétaire européen, négocié par Sarkozy et signé par Hollande, par lequel le gouvernement français (et les autres gouvernements européens) s'engage à réduire les déficits.
Alors c'est bien gentil de dire qu'il faut réduire les déficits, sauf qu'il n'y a pas de recette miracle pour ce faire. Il faut arrêter de croire qu'il y aurait un gisement d'économies ou de recettes que l'on pourrait trouver pour réduire les déficits sans douleur pour les Français. On peut réduire les déficits soit en augmentant les impôts, soit en sabrant dans les dépenses, soit en faisant les deux, mais dans tous les cas, c'est douloureux pour les Français, et ça risque de casser le moral des Français et la croissance économique. Le gouvernement a choisi (essentiellement) d'augmenter les impôts parce qu'il n'a pas d'autre choix : réduire les dépenses, c'est très long et complexe à mettre en œuvre, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pour réduire les déficits rapidement, l'outil fiscal reste le plus approprié, et tant pis s'il casse le moral des Français et la croissance économique.
Tant que la croissance économique ne sera pas revenue, il sera très difficile de vraiment diminuer les déficits, donc le gouvernement ne pourra pas desserrer l'étreinte fiscale. Peut-être le gouvernement se paiera-t-il d'annonces symboliques, genre une exonération de taxe d'habitation pour les ménages pauvres, mais il compensera alors une telle annonce par un autre prélèvement, et fondamentalement, rien ne changera.
Tant qu'on restera avec cette pratique consistant à se financer sur les marchés financiers, on restera prisonnier de ce cercle vicieux : politique d'austérité -> impopularité et faible croissance -> déficits impossibles à contrôler -> politique d'austérité accentuée... Le Premier ministre pourra bien s'appeler Valls ou Ayrault ou Royal, rien ne changera.
Le seul espoir reste que la croissance reparte aux Etats-Unis et qu'elle veuille bien ensuite traverser l'Atlantique. Cela prouve bien que le système budgétaire européen actuel réduit nos gouvernements actuels à l'impuissance.
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Cela confirme ce que j'ai pronostiqué : le nouveau gouvernement fera annoncera probablement une mesure d'ordre fiscal, du genre une baisse de telle ou telle taxe pour les ménages les plus modestes, baisse compensée par une augmentation par ailleurs. Ce sera un habile moyen de faire croire que le gouvernement défend les plus modestes. Mais fondamentalement, la politique d'austérité perdurera, et l'incapacité du gouvernement à freiner les délocalisations perdurera également.Le patron des députés PS veut moins d'impôts pour les plus modestes
Bruno le Roux l'affirme : « Nous avons entendu le message » des électeurs. A quatre jours du second tour des élections municipales, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale promet une inflexion sociale de la politique conduite par François Hollande. « Je veux dire à tous ceux qui, à gauche, ont voulu nous donner un signe, que nous l'avons entendu. La question de la justice doit être au cœur des politiques que nous allons mener et continuer à mener pour redresser notre pays », a-t-il déclaré mercredi dans l'émission « Questions d'info » sur LCP en partenariat avec Le Monde, France Info et l'AFP.
Le député de Seine-Saint-Denis s'est prononcé pour une mesure fiscale améliorant la situation des ménages les moins aisés : « Le pacte de responsabilité annoncé par le président de la République va comprendre des mesures qui vont améliorer la compétitivité des entreprises, mais il ne peut pas y avoir de mesures qui concernent uniquement les entreprises. Il doit y avoir des mesures qui concernent les ménages, et notamment les ménages les plus modestes. »
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- wesker
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
En clair, ces élections auront au moins eu le mérite de faire réagir le Gouvernement social démocrate sur les véritables préoccupations de leurs électeurs.
Par ailleurs, il révèle la stratégie de ce Gouvernement qui consiste à conduire, sur un plan économique, des mesures de droite, qui respectent les engagements prévues au pacte budgétaire et ne rétablissent que partiellement et insuffisamment une compétitivité dont notre économie a besoin, pour, à l'approche des échéances électorales nationales, attribuer un cadeau aux ménages afin de les rassurer sur le souci de proximité des dirigeants. Reste à savoir si ces pratiques seront, pour une majorité de citoyens sérieuses, crédibles et convaincantes. L'avenir le dira, pour l'instant les principaux indicateurs, sur lesquels l'efficacité d'une politique peut se mesurer ne sont pas de bons augures pour le gouvernement, sans pour autant valider et donner confiance aux thèses de la droite que Copé positionne sur un créneau peu crédible, peu porteur et peu rassembleur.
Par ailleurs, il révèle la stratégie de ce Gouvernement qui consiste à conduire, sur un plan économique, des mesures de droite, qui respectent les engagements prévues au pacte budgétaire et ne rétablissent que partiellement et insuffisamment une compétitivité dont notre économie a besoin, pour, à l'approche des échéances électorales nationales, attribuer un cadeau aux ménages afin de les rassurer sur le souci de proximité des dirigeants. Reste à savoir si ces pratiques seront, pour une majorité de citoyens sérieuses, crédibles et convaincantes. L'avenir le dira, pour l'instant les principaux indicateurs, sur lesquels l'efficacité d'une politique peut se mesurer ne sont pas de bons augures pour le gouvernement, sans pour autant valider et donner confiance aux thèses de la droite que Copé positionne sur un créneau peu crédible, peu porteur et peu rassembleur.
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
On dit souvent que ceux qui nous gouvernent sont déconnectés des réalités, qu'ils ne s'intéressent pas aux préoccupations de leurs électeurs... Ils ont tous une circonscription, une mairie, et ils ont l'habitude de se faire interpeler quand ils vont sur le terrain. Je leur accorde le bénéfice du doute, et j'incline à penser qu'ils sont tout à fait conscients des difficultés des Français.
Le problème, c'est que ce sont des impuissants, puisqu'ils les traités internationaux qu'ils ont approuvés leur interdisent de mener toute politique alternative. Donc le gouvernement, même avec de nouvelles têtes, continuera à mener une politique d'austérité, et demeurera impuissant face aux délocalisations.
Le problème, c'est que ce sont des impuissants, puisqu'ils les traités internationaux qu'ils ont approuvés leur interdisent de mener toute politique alternative. Donc le gouvernement, même avec de nouvelles têtes, continuera à mener une politique d'austérité, et demeurera impuissant face aux délocalisations.
- mordred
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Oui; ils vont baisser la fiscalité des ménages. Et augmenter le carburant.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Laquelle augmentation des taxes sur le carburant serait alors motivée par des considérations écologiques.
Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
et ainsi pénaliser les ruraux face aux citadins
a moins qu'un crédit d'impôt intervienne pour limiter cela ?
a moins qu'un crédit d'impôt intervienne pour limiter cela ?
- wesker
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Johanono, que les dirigeants, soient ou non déconnectés des réalités que vivent les français, ces derniers, par leurs vote de dimanche dernier l'expriment et le ressentent.
Alors, certes, cette semaine, de véritables préoccupations furent évoquées, telles que l'endettement, le chômage, les salaires ainsi que la politique monétaire....c'est dire, mais les enjeux municipaux auraient mérité une prise en considération préalable. De plus, je dois admettre qu'entendre les responsables politiques évoquer et débattre des vraies questions me convient, et je pense que c'est ce qu'ils doivent faire, au plus vite, s'ils veulent renouer, avec leurs électeurs respectifs.
Alors, certes, cette semaine, de véritables préoccupations furent évoquées, telles que l'endettement, le chômage, les salaires ainsi que la politique monétaire....c'est dire, mais les enjeux municipaux auraient mérité une prise en considération préalable. De plus, je dois admettre qu'entendre les responsables politiques évoquer et débattre des vraies questions me convient, et je pense que c'est ce qu'ils doivent faire, au plus vite, s'ils veulent renouer, avec leurs électeurs respectifs.
- mordred
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
J'ai 53 ans. Depuis que je me suis intéressé à la Société dont je fais partie, cela a toujours été comme cela : ça ira mieux avec les prochains. Mitterrand a fait des choses d'importance. Sauf l'essentiel : tuer le chômage. Et il l'a reconnu lui-même. Seule une révolution ou un politicien habile feront que nous sortirons de l'ornière, née en 1973. Ne cherchez pas du côté de l'Extrême-Droite ou des communistes. Ca ne marche jamais, l'Extrême-Droite ou les communistes. Ca va à l'encontre de la nature humaine.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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- wesker
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Re: Le gouvernement envisage, «à terme», une baisse de la fiscalité des ménages
Je suis d'accord avec toi mordred, les excès, les haines et les outrances aveugles ne tenant pas compte des diverses réalités économiques et de la disparité des analyses et des propositions ils ne peuvent incarner une solution crédible, alternative....Cela étant, poursuivre avec une ligne sociale libérale et de droite libérale des solutions qui n'ont pas apporté la preuve de leur pertinence te semble t-il une meilleure option ?
Je considère qu'il est temps de construire, par delà ces appartenances à des familles ou des structures, une alternative citoyenne, authentique, sincère fondé sur le respect, la connaissance des réalités du terrain, la lucidité sur les enjeux budgétaires et sociaux, refusant les démagogies mais refusant aussi l'abandon, le sacrifice d'une partie des nôtres alors que c'est sur la mobilisation de tous que nous devons compter. Au vu de l'abstention elle existe !
Je considère qu'il est temps de construire, par delà ces appartenances à des familles ou des structures, une alternative citoyenne, authentique, sincère fondé sur le respect, la connaissance des réalités du terrain, la lucidité sur les enjeux budgétaires et sociaux, refusant les démagogies mais refusant aussi l'abandon, le sacrifice d'une partie des nôtres alors que c'est sur la mobilisation de tous que nous devons compter. Au vu de l'abstention elle existe !
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