Voilà qui confirme ce que j'ai déjà dénoncé à de nombreuses reprises : si la France maintient ses engagements européens de réduction des déficits, si la France renonce à retrouver une souveraineté monétaire qui lui permettrait de monétiser sa dette, si la France accepte de continuer à financer sa dette sur la marchés financiers, alors la France se condamne à mener une politique de réduction à marche forcée des déficits, c'est-à-dire une politique d'austérité. Le plan de 50 milliards d'euros d'économies, déjà annoncé il y a plusieurs mois mais qui semble désormais se confirmer, va dans ce sens.Valls: "Réduire les déficits, il n'y a pas d'autres choix"
Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré mercredi qu'il n'y avait "pas d'autres choix" que de "réduire les déficits publics", y voyant une "question de crédibilité" pour la France.
"Réduire les déficits, il n'y a pas d'autres choix, c'est une question de crédibilité pour la France. Notre dette, nous devons la maîtriser, sinon nous perdons notre souveraineté nationale", a-t-il estimé, précisant qu'il fallait, "en même temps", "préserver ces services publics qui sont indispensables à la solidarité, à la cohésion de notre pays".
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Désormais, Valls dit clairement (pour ceux qui avaient encore des doutes) que l'austérité perdurera.