La BCE aurait modélisé l'effet d'une injection de 1.000 milliards d'euros sur l'inflation

[wesker]

Si la BCE a injecté tant d'argent dans le circuit financier c'est pour faire face aux dérives des pratiques des établissements bancaires, leur permettre de financer les activités économiques et les Etats.

Cela étant, le fonctionnement actuel permets à ces dernières de replacer ces sommes à des taux préférentiels. L'argent public permets aux banques privées de placer à des rentabilités. Mais où est le financement des économies européennes, où sont les projets industriels, dont les politiques utilisent pour des raisons électorales ? Et bien il est temps que l'argent du circuit financier serve au financement de l'économie réelle.

[Papibilou]

il est temps que l'argent du circuit financier serve au financement de l'économie réelle.

Tout à fait. Et je regrette profondément que l'on n'ait pas opéré la séparation des activités bancaires car les banques de dépôts n'auraient d'autres recours que de prêter à l'économie réelle.

[wesker]

Nous sommes nombreux à le dire, à le penser au delà des clivages et des esprits partisans, mais les réticences et les blocages que les établissements et les financiers opèrent sont trés nombreux et puissants.

Aujourd'hui encore, malgré l'union bancaire qui vise à responsabiliser les banques plutôt qu'à reporter leurs pertes sur les Etats, cette distinction n'est pas opérée, pas davantage que leurs responsabilisation dans les choix économiques qui sont les leurs. Les sociaux démocrates, sur ce point firent des effets de manches et adoptèrent des postures, durant les présidentielles mais, aujourd'hui, en responsabilité, qu'attendent ils pour agir ? Est ce une crainte d'une hausse des taux d'intérêts des créanciers, étant entendu que ces derniers spéculent et imposent leurs conditions de financement ? Rappelons, quand même que la motivation première d'un investissement est sa perspective de rentabilité à moyen et long terme, par conséquent, c'est donc sur la solidité de l'économie, de l'innovation, de l'industrie, des infrastructures que la confiance repose. Et c'est la confiance qui suscite les investissements et donc, potentiellement la reprise. Les chiffres trimestriels de la croissance démontrent, une fois encore qu'on reste dans la gestion de la crise et non dans la préparation de l'économie de demain, c'est ce dont les investisseurs ont besoin.

[Jeff Van Planet]

Nous sommes effectivement nombreux à vouloir que la monnaie circule dans l'économie réelle, mais combien d'entre nous dénoncent les réglementations de Bâle qui l'empêche? combien d'en nous dénoncent la création monétaire qui ne bénéficie qu'au monde de la finance?
pas nombreux en faite.