Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
"C'est vrai que cette prise de conscience existe, mais le problème c'est que les personnes qui vont dans les magasins à bas prix ou s'achètent des sous-marques ne le font pas par plaisir, mais ils n'ont pas le choix."
Il y en a pour qui c'est vrai, mais aussi pas mal d'autres pour qui c'est faux.
Il y en a pour qui c'est vrai, mais aussi pas mal d'autres pour qui c'est faux.
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
mordred » Jeu 17 Juil 2014 - 17:03 a écrit :"Dieu m'a donné une mission : partir en croisade contre la vie chère". Edouard Leclerc. icon_mrgreen
Moi, je vais chez Lidl. Et c'est bon, chez Lidl !
+1freeze » Ven 18 Juil 2014 - 13:15 a écrit :t'as des actions chez eux ?
lidl c'est du discount alimentaire comme ed et ce genre de merdes
NON, le problème est la disparition des maraichers des zones urbaines et donc la difficulté d'approvisionnement : 3 AMAP sur Tours fournissent une 60aine de familles or la liste d'attente fait apparaitre 10 fois plus de familles intéressées... Or cette liste d'attente décourage évidemment : il faudrait donc multiplier par 10 le nombre de maraichers (de 3 à 30). Mais les collectivités locales au delà de leur discours vert de gris sont bien incapables d'aider les aspirant-es maraicher-es...johanono » Ven 18 Juil 2014 - 13:40 a écrit :OK. Le problème, c'est que les circuits courts de commercialisation (sans passer par la grande distribution) peuvent difficilement être généralisés à toute la population. Quand on habite à la campagne, c'est plus simple. Mais quelqu'un qui habite dans une grande ville ne connaît pas nécessairement un ou plusieurs agriculteurs chez qui il pourrait se fournir.
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
Bonjour,
Accusé de fragiliser les fournisseurs et ses concurrents, Michel-Édouard Leclerc se défend dans un entretien au Figaro, et assure qu'il n'a pas l'intention d'augmenter ses tarifs.
LE FIGARO. - Demandes de baisses de tarifs, menaces de déréférencement… La DGCCRF pointe les abus des distributeurs depuis janvier. Craignez-vous des assignations?
Michel-Édouard LECLERC. - Dans ce nouvel épisode des guerres corporatistes, les adhérents E.Leclerc ne seront ni boucs émissaires, ni victimes passives. Je m'étais abstenu depuis un an et demi de répondre aux attaques. Désormais, si l'on vient nous chercher, j'y répondrai. L'objectif de cette pression, c'est de nous faire monter les prix dans nos magasins. Je veux démonter ces accusations.
Comprenez-vous les critiques du gouvernement à l'égard des distributeurs?
Il n'y a pas de procès général à faire à la distribution française! Il y a un début de retournement des prix en Europe. C'est une réalité. C'est la crise! Tous les acteurs économiques, tous secteurs confondus, le subissent.
(...)
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/07 ... taques.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Thierry Cotillard, le nouveau patron d'ITM Alimentaire International, estime que la guerre des prix, dénoncée par les organisations agroalimentaires, reste nécessaire en raison d'une reprise fragile de la consommation.
Le groupement des Mousquetaires avait reçu deux assignations de la DGCCRF pour d'éventuelles pratiques abusives au nom de la guerre des prix. Pour autant, Thierry Cotillard, qui a succédé le 28 avril dernier à Philippe Manzoni à la présidence d'ITM Alimentaire International, ne compte pas renoncer à "la pression sur les prix" car elle "demeure un impératif", explique-t-il dans Les Echos, jeudi 28 mai.
(...)
"Malgré la baisse des prix, les adhérents ont préservé leurs résultats en 2013, 2014 et le feront encore cette année. Cela est dû aux négociations à l'achat, mais aussi, il ne faut pas l'oublier, aux économies de charges que nous réalisons au niveau de nos structures centrales et points de vente."
(...)
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 79618.html
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
ITM Alimentaire International ? Qu'est-ce que c'est ? Un importateur ? Dans ce cas, il est logique qu'il cautionne la guère des prix, puisque c'est son business.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
Dans cette orientation, il y aura évidemment les bénéficiaires mais la responsabilité des politiques est d'évaluer les avantages les risques et inconvénients d'une négociation et de l'accord qui en découlerait le cas échéant...
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
Sauf qu'un gouvernement regarde ce qui est le plus populaire à court terme. Et à court terme, pour la popularité, il vaut mieux annoncer qu'on va faire baisser les prix, même si cela présente des répercussions négatives à long terme sur l'emploi. Donc on ne s'en sortira jamais.
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
Guerre des prix : le cri d'alarme du PDG de Carrefour
INTERVIEW VIDÉO - Le PDG de Carrefour est l'invité du Grand témoin-Le Figaro. Il dénonce, avec des mots très durs, la guerre des prix que se livrent les distributeurs.
Georges Plassat est un chef d'entreprise en colère. Il défend certes la concurrence, mais dénonce les ravages de la guerre des prix dans la distribution. «Quand il n'y a plus que le prix, c'est la guerre des prix. Elle fragilise l'emploi et se termine sur des ruines car il est facile d'y entrer et difficile d'en sortir».
Le PDG juge ainsi qu'une entreprise qui commence à réduire ses effectifs pour nourrir la guerre des prix avance dans la mauvaise direction: «L'homme ne peut pas être la seule variable d'ajustement dans les entreprises».
suite
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Guerre des prix dans l'alimentaire : pas de trêve en vue
La distributipon sera, à l'évidence victime de cette érosion des pouvoirs d'achats et de la stagnation salariale, voire, demain des baisses de salaires qui provoqueront une déflation destructrice dont les enseignes de grandes distributions seront exposées.
La question n'est plus celle du coût du travail, qui réduira, d'une manière ou d'une autre mais des marges et du prix des produits étant entendu que cette baisse du coût du travail sera suivie d'une baisse des marges, des prix...Bref, un cercle déflationniste qui permettra de retrouver, disent ils, la compétitivité de notre économie mais fragilisera les marges, déjà réduites de la grande distribution. Mais peut être que ce dirigeant baissera, lui aussi sa rémunération, après tout, pour contribuer à la reprise ...
La question n'est plus celle du coût du travail, qui réduira, d'une manière ou d'une autre mais des marges et du prix des produits étant entendu que cette baisse du coût du travail sera suivie d'une baisse des marges, des prix...Bref, un cercle déflationniste qui permettra de retrouver, disent ils, la compétitivité de notre économie mais fragilisera les marges, déjà réduites de la grande distribution. Mais peut être que ce dirigeant baissera, lui aussi sa rémunération, après tout, pour contribuer à la reprise ...
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré