En attendant l'Europe ...

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politicien
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En attendant l'Europe ...

Message non lu par politicien » 19 août 2014, 18:08:54

Bonjour,
Manuel Valls l'avait annoncé le 1er août à la sortie d'un séminaire gouvernemental : la rentrée sera "difficile en matière de conjoncture économique". Avec le premier conseil des ministres de rentrée ce mercredi, le Premier ministre et François Hollande entrent dans le vif du sujet. Ils vont devoir gérer, tant bien que mal, les conséquences de la panne de croissance qui frappe le pays, notamment en matière de chômage. Selon la première estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée le 14 août, l'activité économique a encore stagné entre avril et juin, après un premier trimestre déjà étale. Conséquence directe, le gouvernement ne peut plus espérer qu'une progression de la richesse annuelle de 0,5 % contre une prévision de 1 %. Une nouvelle d'autant plus problématique qu'elle met à mal tout le fragile édifice budgétaire 2015-2017, concocté en avril et censé garantir un retour à 3 % de déficit public à la fin de l'année prochaine. Avec une croissance en berne, les impôts ne rapporteront en effet pas autant d'argent qu'attendu dans les caisses de l'État.

(...)

Le risque de déflation transformé en argument politique
Si Paris n'est pas responsable de l'atonie de son économie, c'est donc à la zone euro, et plus particulièrement à l'Allemagne, de faire un geste en acceptant une interprétation plus souple du pacte de stabilité européen. Le trou d'air enregistré par l'économie allemande au deuxième trimestre (- 0,2 %) apporte de l'eau au moulin français.

Plus de deux ans après avoir promis un pacte de croissance européen de 120 milliards très en deçà des attentes, l'Élysée estime aujourd'hui avoir les coudées plus franches pour en demander un second, plus consistant. Le nouveau président conservateur de la Commission, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, n'a-t-il pas évoqué lui-même un plan de relance de l'investissement public et privé de 300 milliards ? À Bercy, Arnaud Montebourg et Michel Sapin n'ont pas caché leur espoir de voir la Banque européenne d'investissement faire jouer sa force de frappe financière pour stimuler les grands projets, par exemple en favorisant les émissions d'obligations privées pour investir dans le numérique ou les infrastructures de transports. La bataille pourrait être engagée au prochain sommet européen, à la fin août.

Appel à l'aide
François Hollande a déjà demandé, dans les colonnes du Monde, que l'Allemagne assume son rôle de leader de l'économie européenne en investissant davantage, même si rien ne garantit que les exportateurs hexagonaux profitent d'une stimulation de l'économie allemande. Le chef de l'État réclame aussi que la BCE aille plus loin pour faire baisser l'euro, un mouvement déjà légèrement engagé depuis l'annonce d'une batterie de mesures début juin.

(...)

Pour faire bonne figure face à la Commission, le gouvernement a inscrit plusieurs nouveaux chantiers de réforme à son agenda. Les Assises de l'investissement doivent servir à mobiliser l'énorme réserve d'épargne des Français vers le financement de l'économie. Après avoir alourdi la fiscalité de l'intéressement et de la participation (hausse du forfait social payé par les entreprises de 8 à 20 % en 2012), le gouvernement cherche maintenant les moyens d'en élargir l'accès. Mais ce serpent de mer n'a jamais eu d'effets significatifs.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr


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mordred
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par mordred » 20 août 2014, 17:27:12

L'Allemagne ? Et pourquoi pas Sao Tomé et Principe tant qu'on y est ! :evil:
L'Allemagne n'est qu'un champ de pommes de terre et de betteraves. Quand ma Bretagne était un duché indépendant convoité pour ses richesses par le roi de France, Berlin n'existait même pas ! Il est temps que la France reçoive un vrai chef; parce que là...
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par politicien » 23 août 2014, 10:33:39

Bonjour,
Dans un entretien au Monde, Arnaud Montebourg, appelle à « faire évoluer nos choix politiques ». « Nous devons apporter des solutions alternatives », défend le ministre de l'économie, qui, s'appuyant sur le diagnostic émis par de nombreux experts, met en garde contre la récession qui menace l'Europe. « Il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l'austérité et au chômage », alerte-t-il.

(...)

« Il faut maintenant en tirer les conséquences en termes budgétaires, insiste-t-il. »Aujourd'hui, la réduction à marche forcée des déficits est une aberration économique, car elle aggrave le chômage, une absurdité financière, car elle rend impossible le rétablissement des comptes publics, et un sinistre politique, car elle jette les Européens dans les bras des partis extrémistes. »

Pour le ministre de l'économie, les problèmes politiques au niveau européen sont de deux ordres : budgétaire, « avec l'accumulation des plans d'austérité dans l'Union », et monétaire. « La BCE doit changer de braquet et se mettre à faire ce que font toutes les banques centrales du monde, notamment des pays qui ont sur faire repartir la croissance, à savoir racheter de la dette publique », défend-il.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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albert
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par albert » 23 août 2014, 10:37:11

Montebourg a raison, mais ce qu'il dit ne correspond pas à la politique menée par le gouvernement auquel il appartient. Par ailleurs, il oublie que le problème numéro 1, c'est l'euro lui-même.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Nombrilist
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par Nombrilist » 23 août 2014, 10:51:42

Blablabla. Aucune crédibilité venant de la part d'un membre du gouvernement qui a mené cette exacte politique pendant plus de 2 ans.

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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par politicien » 23 août 2014, 20:03:11

Bonjour,
(...)

Du côté de l'exécutif, François Hollande a choisi de tempérer les propos de son bouillant ministre de l'Economie.

Hollande et Matignon minimisent
En déplacement dans l'Océan indien, le chef de l'Etat a opté pour la méthode Coué. «Je souhaite que nous puissions convaincre nos partenaires européens de donner une priorité à la croissance. Tous ceux qui portent cette idée sont les bienvenus et c'est la position de tout le gouvernement» a-t-il réagit lors d'une conférence de presse à Moroni (Comores).

Matignon aussi a fortement temporisé. «Rien de choquant, rien de nouveau» dans ces propos. «La donne européenne est en train de changer. Le président de la République et le Premier ministre agissent dans ce sens», précise-t-on.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Parisien.fr
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mordred
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par mordred » 24 août 2014, 17:40:52

Des mots... creux.
Des maux... réels.
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par politicien » 25 août 2014, 14:52:56

Bonjour,
Christine Lagarde, directrice générale du FMI a souhaité que l'Allemagne joue un rôle moteur dans la reprise économique en Europe, qui "est laborieuse", dans un entretien diffusé lundi par la Radio Télévision Suisse (RTS). "Ce qui est, je crois, très important pour l'Allemagne est de participer au mouvement de reprise de manière intense. Elle a les moyens de le faire", a-t-elle déclaré. Selon la responsable internationale, l'Allemagne dispose en effet de "marges de manoeuvre", comme l'ont montré les négociations salariales outre-Rhin. "On s'aperçoit que dans les négociations salariales entre les organisations syndicales et les organisations patronales des marges de manoeuvre sont dégagées. Il faut espérer que ce mouvement s'amplifie et permette de tirer la reprise européenne", a-t-elle ajouté.

(...)

L'Allemagne a opposé une fin de non-recevoir à l'appel du président français François Hollande pour une réorientation des politiques européennes en faveur de la croissance et de l'emploi. Interrogée sur le curseur entre "austérité" et "relance", Christine Lagarde a estimé pour sa part que "beaucoup d'austérité a été mise en oeuvre.

(...)

http://www.lepoint.fr/economie/lagarde- ... tor=CS1-32
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par politicien » 25 août 2014, 20:09:56

La chancelière allemande Angela Merkel et le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy ont défendu lundi la nécessité de poursuivre les réformes structurelles et les politiques d'austérité en Europe, malgré les critiques venues de France et d'Italie.
"Il faut poursuivre avec les politiques d'assainissement budgétaire", a affirmé Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse commune avec Angela Merkel à Saint-Jacques de Compostelle, ville du nord-ouest de l'Espagne dont il est originaire et où les deux dirigeants conservateurs se sont retrouvés pendant deux jours.
"Le déficit public doit être raisonnable, tout comme les niveaux d'endettement", a poursuivi le chef du gouvernement.
Mariano Rajoy a aussi insisté sur la nécessité de "mener des réformes structurelles". "Les réformes structurelles sont parfois dures, elles sont parfois compliquées et difficiles à expliquer mais ce sont elles qui renforcent la compétitivité des économies et donc les niveaux de bien-être et de richesse" et d'emplois.

(...)

"Je suis absolument convaincu de la volonté du Premier ministre (Manuel Valls, ndlr), car il me l'a exprimée, de faire des réformes et de continuer à travailler pour pouvoir respecter ses engagements envers l'Europe", a déclaré Mariano Rajoy.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr
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freeze
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par freeze » 25 août 2014, 21:58:23

Ben voilà pour ceux qui doutaient encore du virage social-libéral du gouvernement...

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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par albert » 26 août 2014, 14:59:43

Le couple franco-allemand a du plomb dans l'aile mais voici que se forme un nouveau duo : le couple espagno-allemand, autour de la défense de l'austérité, et de ce qui va avec (déflation, chômage...) Combien de temps durera cette lune de miel ? On peut se poser la question car je doute que les Espagnols y trouvent leur compte, mais pour l'heure Merkel se sent moins seule.
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par vision3000 » 26 août 2014, 15:14:59

politicien » 19 Aoû 2014, 18:08:54 a écrit :Bonjour,
Manuel Valls l'avait annoncé le 1er août à la sortie d'un séminaire gouvernemental : la rentrée sera "difficile en matière de conjoncture économique". Avec le premier conseil des ministres de rentrée ce mercredi, le Premier ministre et François Hollande entrent dans le vif du sujet. Ils vont devoir gérer, tant bien que mal, les conséquences de la panne de croissance qui frappe le pays, notamment en matière de chômage. Selon la première estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée le 14 août, l'activité économique a encore stagné entre avril et juin, après un premier trimestre déjà étale. Conséquence directe, le gouvernement ne peut plus espérer qu'une progression de la richesse annuelle de 0,5 % contre une prévision de 1 %. Une nouvelle d'autant plus problématique qu'elle met à mal tout le fragile édifice budgétaire 2015-2017, concocté en avril et censé garantir un retour à 3 % de déficit public à la fin de l'année prochaine. Avec une croissance en berne, les impôts ne rapporteront en effet pas autant d'argent qu'attendu dans les caisses de l'État.

(...)

Le risque de déflation transformé en argument politique
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Plus de deux ans après avoir promis un pacte de croissance européen de 120 milliards très en deçà des attentes, l'Élysée estime aujourd'hui avoir les coudées plus franches pour en demander un second, plus consistant. Le nouveau président conservateur de la Commission, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, n'a-t-il pas évoqué lui-même un plan de relance de l'investissement public et privé de 300 milliards ? À Bercy, Arnaud Montebourg et Michel Sapin n'ont pas caché leur espoir de voir la Banque européenne d'investissement faire jouer sa force de frappe financière pour stimuler les grands projets, par exemple en favorisant les émissions d'obligations privées pour investir dans le numérique ou les infrastructures de transports. La bataille pourrait être engagée au prochain sommet européen, à la fin août.

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François Hollande a déjà demandé, dans les colonnes du Monde, que l'Allemagne assume son rôle de leader de l'économie européenne en investissant davantage, même si rien ne garantit que les exportateurs hexagonaux profitent d'une stimulation de l'économie allemande. Le chef de l'État réclame aussi que la BCE aille plus loin pour faire baisser l'euro, un mouvement déjà légèrement engagé depuis l'annonce d'une batterie de mesures début juin.

(...)

Pour faire bonne figure face à la Commission, le gouvernement a inscrit plusieurs nouveaux chantiers de réforme à son agenda. Les Assises de l'investissement doivent servir à mobiliser l'énorme réserve d'épargne des Français vers le financement de l'économie. Après avoir alourdi la fiscalité de l'intéressement et de la participation (hausse du forfait social payé par les entreprises de 8 à 20 % en 2012), le gouvernement cherche maintenant les moyens d'en élargir l'accès. Mais ce serpent de mer n'a jamais eu d'effets significatifs.

(...)

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Il n'y a jamais eu d'union europénne car les pays membre ne marchent pas dans le même sens.

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albert
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par albert » 29 août 2014, 10:39:40

Pour ceux qui nous vantent les réformes de l'Espagne, outre que ce pays a un taux de chômage de 25 %, il vient aussi de multiplier par 14 son déficit commercial en juin...
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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par politicien » 01 sept. 2014, 18:32:37

Bonjour,
François Hollande réussira-t-il à "réorienter l'Europe" ? Le président français, qui a engagé son offensive pour convaincre ses pairs d'agir afin d'éviter l'écueil de la déflation, a en tout cas reçu un soutien de poids en la personne de Mario Draghi. Reçu lundi à l'Élysée, le président de la BCE a significativement infléchi sa position habituelle vendredi 22 août lors du grand raout annuel des banquiers centraux consacré au chômage, à Jackson Hole aux États-Unis.

Bien sûr, il a réclamé aux États, comme il le fait d'habitude, de mener des réformes pour s'attaquer à la composante structurelle du chômage, celle qui ne se réduit pas, même quand l'économie va bien. La France est particulièrement visée, elle qui souffre d'une réglementation étouffante, d'un marché du travail très rigide et d'un taux de dépenses publiques - et donc d'impôts - élevé.

Assouplissement
Mais il a aussi fait le constat alarmant d'une dangereuse baisse des perspectives d'inflation et de la relative impuissance de la Banque centrale européenne à combattre l'atonie des prix. Mario Draghi a beau avoir ouvert à fond le robinet du crédit bancaire, le flot de liquidités n'irrigue pas l'économie, notamment faute de demande de la part des ménages et des entreprises.

(...)

"La flexibilité existante des règles budgétaires pourrait être utilisée pour mieux combattre la faiblesse de la reprise et supporter le coût des réformes structurelles nécessaires", a-t-il lancé. Incapable de réduire ses déficits publics à 3 % avant fin 2015 à cause de la faible croissance, c'est précisément ce que demande la France depuis des semaines à ses partenaires, et à l'Allemagne en particulier.

(...)

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Re: En attendant l'Europe ...

Message non lu par albert » 01 sept. 2014, 19:01:59

Il y aura sans doute un report des objectifs budgétaires comme ce fut le cas déjà en 2013, mais je n'appelle pas ça "réorienter l'Europe". Cela consiste juste à gagner du temps en espérant que la croissance finira par revenir toute seule. Mais si ce n'est pas le cas, le même problème se reposera au terme des délais accordés.
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