Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Ce qui est formidable, c'est que c'est Juncker qui dicte à la France ses réformes et son agenda. Il devrait se présenter à l'Elysée en 2017, ce serait plus simple. Pourtant, contrairement à la Grèce, nous ne devons rien à la Troïka...
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Il amusant de remarquer que l'on ne se fait emmerder que par d'anciens pays nazis.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Bonjour,
Qu'en pensez vous ? Est-ce à Bruxelles de nous imposer ces objectifs de réduction de déficit ?La Commission européenne fixe de nouveaux objectifs à la France, exigeant 3,4% du PIB de déficit public en 2016 (contre 3,6% jusque-là) et 2,8% en 2017, année où le pays est censé repasser sous la barre des 3%. Et ce, grâce à des mesures d'économies supplémentaires. Hier, le ministre des Finances, Michel Sapin a reconnu que "des mesures supplémentaires" seraient prises pour remplir les engagements européens de la France en matière de réduction de son déficit public si celles-ci s'avéraient nécessaires. Après une réduction de 0,5 point en 2015, Bruxelles réclame à la France de diminuer son déficit de 0,8 point en 2016 et de 0,9 point en 2017.
(...)
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... um=twitter
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Non, bien sûr, car la Commission n'est pas un organe démocratique. Mais c'est le résultat du traité négocié et signé par Sarkozy et ratifié par Hollande.politicien » Ven 27 Fév 2015, 16:39:51 a écrit : Qu'en pensez vous ? Est-ce à Bruxelles de nous imposer ces objectifs de réduction de déficit ?
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
C'est un peu facile de critiquer sans cesse la Commission européenne. Mais il faut avoir conscience que la Commission européenne a pour fonction de faire respecter les traités européens signés par les États membres eux-mêmes.
La France, comme ses partenaires, a signé des traités par lesquels elle s'engage à maîtriser ses déficits : il y eut le Traité de Maastricht avec le fameux critère de 3%, et plus récemment le Pacte de stabilité. Donc la Commission est dans son rôle en demandant aux États de respecter leur engagement de réduction des déficits.
Ce sont les dirigeants nationaux qui sont à mettre en cause, puisque ce sont eux qui ont accepté de brader la souveraineté de notre pays.
La France, comme ses partenaires, a signé des traités par lesquels elle s'engage à maîtriser ses déficits : il y eut le Traité de Maastricht avec le fameux critère de 3%, et plus récemment le Pacte de stabilité. Donc la Commission est dans son rôle en demandant aux États de respecter leur engagement de réduction des déficits.
Ce sont les dirigeants nationaux qui sont à mettre en cause, puisque ce sont eux qui ont accepté de brader la souveraineté de notre pays.
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
La Commission européenne est forte avec les faibles et faible avec les forts (Coralie Delaume)
FIGAROVOX/ANALYSE - La fermeté de Bruxelles envers Paris contraste avec sa complaisance envers Berlin, qui contrevient elle aussi à ses obligations, plaide Coralie Delaume.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Bonjour,
La France ne veut pas accélérer le rythme de la consolidation budgétaire. En visite à Bruxelles mercredi, Manuel Valls a été très clair lors de sa conférence de presse commune avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à la sortie d'un déjeuner avec le collège des commissaires européens.
Bien sûr, tout cela est enrobé d'un langage très diplomatique. "J'ai d'abord expliqué au collège que la France tiendrait ses obligations budgétaires", a assuré Manuel Valls, après les deux ans supplémentaires (jusqu'à fin 2017) accordés par ses partenaires pour ramener le déficit sous la barre des 3 % du PIB. "Ce délai sera respecté et toutes les mesures seront prises à cet effet", a-t-il promis. Ce qui devrait se traduire par 4 milliards d'euros d'économies supplémentaires dès cette année.
Valls "extrêmement vigilant à ne pas casser la croissance"
"Nous avons insisté sur la nécessité de voir la France revenir dans les clous du pacte. J'ai acquis la conviction que telle est la volonté du Premier ministre et du président de la République", lui a répondu Jean-Claude Juncker.
Un échange d'amabilités qui masque mal les divergences de fond. "Je serai extrêmement vigilant à ne pas casser la croissance qui aujourd'hui revient en France et en Europe [...]. Cette croissance est indispensable pour faire baisser le chômage [...]. Tout nouvel effort qui se traduirait par un affaiblissement de la croissance ne serait pas sérieux", a immédiatement précisé Manuel Valls, avant même d'être interrogé à ce sujet par les journalistes.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Enfin un microdébut de courage de la part du gouvernement. C'est un peu tard et encore très insuffisant.
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Budget/réformes : Paris négocie à Bruxelles
La comédie continue donc. Avec cette désagréable impression que le gouvernement français doit aller se prostituer là-bas pour éviter des remontrances trop méchantes.
La comédie continue donc. Avec cette désagréable impression que le gouvernement français doit aller se prostituer là-bas pour éviter des remontrances trop méchantes.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?La Commission européenne relâche sa pression sur la France. Le garant de la coordination des politiques économiques des États membres de l'Union européenne a décidé de ne pas ouvrir de procédures pour déséquilibres économiques excessifs à l’encontre de Paris.
Si aucun autre pays n’est pointé du doigt de la sorte, il s’agit d’un succès incontestable pour la politique économique de l’exécutif. Son programme national de réformes, véritable catalogue des chantiers passés et à venir, a été jugé suffisamment convaincant par le collège des commissaires européens présidé par Jean-Claude Juncker. "Il est de meilleure qualité et plus cohérent" que par le passé, s’est félicité Pierre Moscovici, responsable des Affaires économiques et monétaires, lors d’une conférence de presse à la mi-journée mardi.
"La France fait clairement ses efforts budgétaires"
La Commission s’est aussi montrée globalement satisfaite sur l’autre volet de la gouvernance économique européenne : la maîtrise des comptes publics. Bien que l’effort budgétaire prévu en 2016 et en 2017 soit largement inférieur à sa recommandation, elle juge le scénario économique qui sous-tend la trajectoire française pour revenir sous les 3 % de déficit d’ici à 2017 "plausible". Si cet objectif est atteint, ainsi que les étapes intermédiaires, le gendarme budgétaire européen ne pourra rien dire. En 2015, il doit encore expertiser les quatre milliards d’euros d’efforts supplémentaires qu’elle a réclamés pour vérifier qu’ils seront bien "structurels". Mais "la France fait clairement ses efforts budgétaires", a estimé le vice-président de la Commission chargé de l’euro, Valdis Dombrovskis, un Letton réputé austère.
(...)
Sur le front économique, Bruxelles n’hésite pas à mettre en cause le niveau du salaire minimum et sa relavorisation automatique dans un contexte de faible inflation. La Commission demande aussi d’étendre la logique des accords de maintien de l’emploi, qui permettent aux entreprises en difficulté de renégocier le temps de travail et les salaires en échange d’une garantie sur les effectifs. Là encore, le gouvernement a déjà lancé une concertation des partenaires sociaux sur le sujet.
Michel Sapin a immédiatement réagi au travers de déclarations à l’Agence France-Presse. "Ce sont des recommandations qui sont très positives, (qui) reconnaissent tous les efforts que nous faisons, les résultats qui sont les nôtres, et en même temps elles nous encouragent à faire ce que nous avons décidé que nous ferions, des réformes qui sont utiles pour la France, réduire nos déficits", s’est félicité le ministre des Finances.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Nous revenons bien au titre du sujet: la comédie etc .. etc ..
- wesker
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Au prix d'une relative austérité, d'un matraquage fiscal et d'une modération salariale, je constate que les déficits se réduisent, progressivement. Certes, la croissance, tirée par des indicateurs externes contribuent à améliorer la situation budgétaire du pays, reste désormais aux entreprises, qui perçoivent des milliards d'euros d'argent public pour investir, assument leurs responsabilités.
Cela étant, pour l'immense majorité des citoyens, des entreprises, qui se battent, au quotidien, pour préserver leurs marchés, se développer, ou simplement préserver l'emploi, il y a des incertitudes, et le quotidien n'est guère modifiée. Certes, le redressement exige du temps et des efforts, les français en sont conscients, mais il est nécessaire que chacun y participe, donc il faudra s'affranchir des corporatismes, tels que celui des notaires ou autres.
Mais la France reste exposées à une hausse des prix énergétiques, des taux etc...les réformes structurelles permettant de profiter de cette croissance, de ces indicateurs positifs ne sont pas réellement entreprises et en dehors des efforts qui doivent reposer toujours sur les mêmes, ceux qui n'en peuvent déjà plus, il n'y a pas de réelles perspectives et c'est ce qui entretient ce manque de confiance qui caractérise notre économie.
Cela étant, pour l'immense majorité des citoyens, des entreprises, qui se battent, au quotidien, pour préserver leurs marchés, se développer, ou simplement préserver l'emploi, il y a des incertitudes, et le quotidien n'est guère modifiée. Certes, le redressement exige du temps et des efforts, les français en sont conscients, mais il est nécessaire que chacun y participe, donc il faudra s'affranchir des corporatismes, tels que celui des notaires ou autres.
Mais la France reste exposées à une hausse des prix énergétiques, des taux etc...les réformes structurelles permettant de profiter de cette croissance, de ces indicateurs positifs ne sont pas réellement entreprises et en dehors des efforts qui doivent reposer toujours sur les mêmes, ceux qui n'en peuvent déjà plus, il n'y a pas de réelles perspectives et c'est ce qui entretient ce manque de confiance qui caractérise notre économie.
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Et voilà : les présidents français se succèdent, mais le cirque avec la Commission européenne continue.Bruxelles estime que le déficit français augmentera en 2017 et 2018
Dans ses nouvelles prévisions économiques de printemps, la Commission européenne prévoit un déficit public pour la France de 3% en 2017 et 3,2% en 2018.
suite
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Dans la Ruhr, la désespérance des travailleurs allemands pauvres 11/05
« Vivre dans l’un des pays les plus riches au monde et être traités ainsi, je trouve ça incroyable. » Comme des millions d’Allemands, Petra Vogel fait partie des travailleurs pauvres qui peinent à boucler leurs fins de mois et redoutent la retraite.
A 60 ans, cette femme à la silhouette frêle a passé la moitié de sa vie comme agent d’entretien dans un hôpital de Bochum, sa ville natale, située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Dimanche, tous les regards seront tournés vers cet État régional de l’ouest du pays où se déroule un scrutin test pour les grands partis avant les élections générales de septembre, dont l’un des grands thèmes est la justice sociale.
(...)
- wesker
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Clairement les influences, les pressions s'exercent afin que la nouvelle équipe gouvernementale se préparent à faire des annonces et à prendre des mesures qui viseront à rassurer nos partenaires, quoi que les français puissent en penser.
A eux de faire la démonstration, aux législatives qu'ils peuvent se montrer à la fois lucide et réaliste sur les déficits budgétaires sans pour autant devoir se soumettre à une politique unique, austéritaire dont l'évaluation européenne n'a pas encore été faite !
A eux de faire la démonstration, aux législatives qu'ils peuvent se montrer à la fois lucide et réaliste sur les déficits budgétaires sans pour autant devoir se soumettre à une politique unique, austéritaire dont l'évaluation européenne n'a pas encore été faite !
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