Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
- wesker
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Aucun
Mais les fraudes permettent aux entreprises qui fraudent d'avoir un avantage compétitif sur celles qui se montrent respectueuses du droit. Cela les pénalise, au niveau de leurs tarifs et donc de leur carnet de commande. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'avant de vouloir réduire les prestations, peut être devrions nous, déjà faire entrer les cotisations qui sont dues à ces organismes sociaux. On se rendrait alors compte que la sécurité sociale n'est pas déficitaire. Certes cela ne doit pas nous empêcher de moderniser son fonctionnement, sa performance, de la rendre plus en mesure de répondre aux attentes des assurés sociaux et des cotisants, mais cela permets, quand même de remettre les réalités en perspectives.
Mais les fraudes permettent aux entreprises qui fraudent d'avoir un avantage compétitif sur celles qui se montrent respectueuses du droit. Cela les pénalise, au niveau de leurs tarifs et donc de leur carnet de commande. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'avant de vouloir réduire les prestations, peut être devrions nous, déjà faire entrer les cotisations qui sont dues à ces organismes sociaux. On se rendrait alors compte que la sécurité sociale n'est pas déficitaire. Certes cela ne doit pas nous empêcher de moderniser son fonctionnement, sa performance, de la rendre plus en mesure de répondre aux attentes des assurés sociaux et des cotisants, mais cela permets, quand même de remettre les réalités en perspectives.
- politicien
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Bonjour,
qu'en pensez vous ?Les ministres de la zone euro ont administré lundi une piqûre de rappel à la France pour qu'elle réduise son déficit public, et l'ont invitée à prendre des mesures supplémentaires, notamment en mettant en place de nouvelles réformes. Les ministres des Finances des 18 se sont penchés sur les projets de budgets des États membres, dix jours après l'évaluation faite par la Commission européenne. Comme l'exécutif européen, l'Eurogroupe voit pour la France "un risque de non-conformité" de son budget 2015 avec les règles budgétaires. Selon la Commission, l'effort structurel (hors effet de la conjoncture) de la France serait de 0,3 point de PIB, contre 0,8 point attendu. En conséquence, "des mesures supplémentaires sont nécessaires pour permettre une amélioration de l'effort structurel", a indiqué dans un communiqué l'Eurogroupe, qui salue les "engagements" pris par Paris pour remédier aux faiblesses de son économie.
(...)
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Comprendre: Schaüble a tapé sur les doigts de Sapin et les autres ministres n'ont pas moufté.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
On va avoir droit à une réelle austérité et la situation des salariés va encore se dégrader.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- wesker
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
C'est évident que les salariés, principalement parce qu'ils ne sont pas organisés ni représentés politiquement, seront les premiers à subir les injonctions et les réformes qui devraient être menées dans le but, effectivement de rétablir la compétitivité de notre économie mais aussi dans le but de permettre aux citoyens, aux acteurs économiques de reprendre confiance dans l'avenir et donc d'investir, ce qui se traduit par emploi, croissance, recettes fiscales.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Bonjour,
Les règles européennes "s'imposent à tous, à la France aussi, et ce n'est pas toujours simple". François Hollande ne croyait pas si bien dire, mercredi, lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, à Paris. Le lendemain, son ancien ministre des Finances, Pierre Moscovici, a annoncé que l'Hexagone ne prévoyait toujours pas de faire l'effort minimum requis par les règles budgétaires européennes pour réduire son déficit.
Celui qui assume désormais la charge de commissaire aux Affaires économiques a adressé cet avertissement à la France depuis Bruxelles en dévoilant ses prévisions macroéconomiques d'hiver. Paris n'est donc toujours pas totalement à l'abri de se voir sanctionner début mars, lorsque Bruxelles rendra son avis sur sa trajectoire budgétaire.
(...)
Le ministre des Finances Michel Sapin a rapidement répliqué dans un communiqué que "la mesure statistique" du déficit "structurel" était complexe, mais que le gouvernement s'était "engagé à une diminution de 0,5 % et s'y tiendra(it)". Cet engagement sera d'autant plus délicat à respecter que François Hollande ne cesse de puiser dans les crédits gelés –- une réserve constituée chaque année pour faire face à des événements imprévus –- afin de financer ses mesures de lutte contre le terrorisme depuis le 11 janvier.
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- wesker
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
La position de la France est celle d'équilibre entre la volonté de nouer des accords avec la Grèce pour faire prévaloir la nécessaire relance qui est indispensable au niveau européen avec le nécessaire respect des engagements budgétaires, difficiles à faire prévaloir par la France qui a, elle, du mal, à les respecter !
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Une fois de plus, les menaces formulées auront été vaines, puisque la France pourra continuer à vivre sur ses déficits.Déficit : la France obtient un nouveau délai de Bruxelles
C'est le troisième délai dont bénéficie la France pour ramener son déficit public dans les clous européens, sous la barre des 3 % de PIB.
Selon le vice-président de la commission en charge de l'Euro, Valdis Dombrovskis, Bruxelles "a décidé de proposer une nouvelle recommandation à la France (sur le calendrier de réduction des déficits) avec une nouvelle échéance en 2017". Le scénario d'un délai de trois ans pour la deuxième économie de la zone euro, soit jusqu'en 2018, circulait récemment à Bruxelles et aurait permis à la France de contourner l'échéance électorale. C'est le troisième délai dont bénéficie la France pour ramener son déficit public dans les clous européens, sous la barre des 3 % de PIB.
suite
Certes, cela n'empêche pas de constater que nous sommes quand même dans une politique d'austérité, afin de réduire ces déficits. Mais ça reste assez gentillet, et la France est un pays où les déficits perdurent...
- Nombrilist
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
2017 pour foutre la pression sur Hollande en vue des présidentielles et tenter d'influer sur le vote pour que les français fassent à nouveau passer la droite française.
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
C’est un répit piégé puisque la Commission exige de la France un nouveau plan de réformes pour le mois d’avril. Or, après les difficultés du gouvernement pour faire passer en force la loi Macron, faire de nouvelles réformes va être difficile. De plus, si ces réformes sont jugées insuffisantes par Bruxelles, et si les comptes dérapent, une procédure pourrait être lancée contre la France en 2017, en pleine campagne des élections présidentielles.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
A-2 pour le FN...
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
L'expérience nous montre pourtant que les socialistes au pouvoir en France ont toujours été de bons valets du libre-échange euro-mondialisé. Que le pouvoir politique en France soit étiqueté PS ou UMP ne change pas grand chose pour la Commission. Je vois mal la Commission manigancer une quelconque manœuvre pour favoriser le retour d'un gouvernement UMP. Cela n'aurait aucun sens.Nombrilist » Mer 25 Fév 2015 - 23:11 a écrit :2017 pour foutre la pression sur Hollande en vue des présidentielles et tenter d'influer sur le vote pour que les français fassent à nouveau passer la droite française.
En revanche, un telle initiative peut faire les affaire du FN, et là, c'est plus ennuyeux pour eux.
Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
"A nouveau passer la droite française", comme en 2012 et 2007, c'est ce que voulait dire Nombrilist
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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Re: Déficits : la comédie entre Paris, Bruxelles et Berlin continue, encore et encore...
Bonjour,
Accusée, levez-vous ! La France comparaissait mercredi devant la plus haute juridiction financière de l'union : la Commission de Bruxelles. Quinze commissaires réunis pour débattre de la situation budgétaire de trois pays - la France, la Belgique et l'Italie - et infliger des sanctions ou au contraire accorder de nouveaux délais afin de respecter les clous des 3 % de déficit. Sur 5 h 30 de réunion, le cas de la France a occupé, à lui seul... 5 heures ! C'est dire si l'Hexagone est dans le collimateur des commissaires. Ce dont nos concitoyens n'ont pas forcément conscience.
In fine, la France s'est vu accorder un nouveau délai de deux ans. Mais les débats ont été très vifs. Le commissaire français Pierre Moscovici était, du fait même de sa nationalité, l'avocat tout désigné du dossier tricolore. Le socialiste - opportunément placé aux affaires économiques - possédait un allié de poids en la personne de Jean-Claude Junker, le président de la Commission. Mais les accusateurs étaient nombreux autour de la table. La ligne dure réclamait ni plus ni moins que des sanctions ! Parmi ses représentants, la France a éprouvé la virulence de l'Autrichien Johannes Hahn (chargé des politiques d'élargissement de l'union), la véhémence du Letton Valdis Dombrovskis (euro et dialogue social), les remontrances de la Suédoise Cecilia Malmström (commerce), les remarques acérées de la Danoise Margrethe Vestager (concurrence), sans compter les leçons du Finlandais Jyrki Katainen.
L'Allemagne ou la critique tempérée
À noter, l'attitude moins sévère qu'à l'accoutumée du commissaire allemand Günther Oettinger (économie numérique) qui avait reçu la consigne d'Angela Merkel de lever le pied. Le réchauffement des relations Merkel-Hollande sur le dossier ukrainien y est vraisemblablement pour quelque chose. Si bien que le commissaire allemand, tout en faisant pression sur la France, n'a pas été un jusqu'au-boutiste, à l'inverse du finlandais Katainen. Son attitude au sein de la réunion a été moins dure que dans les médias. Lundi, il déclarait, par exemple, que "la crédibilité du pacte de stabilité était en jeu" si la France s'en sortait sans égratignure.
(...)
Finalement, la Commission Junker opte pour une surveillance au quatrième degré. La France devra soumettre en avril un nouveau programme de réformes assorti d'un calendrier législatif précis.
Tout le problème de François Hollande repose désormais sur ses marges de manoeuvre politique françaises. Il ne peut compter sur un accord entre patronat et syndicats, la négociation ayant échoué. Il ne peut compter sur une majorité à l'Assemblée qui a montré sa fragilité à l'occasion de la loi Macron. Or, dans un mois, les élections départementales s'annoncent comme un nouveau choc électoral avec cette conséquence immédiate d'affaiblir à nouveau le président français... Si François Hollande se met en phase avec les recommandations de Bruxelles, c'est sur le plan intérieur qu'il se mettra en danger. S'il entend l'appel de l'aile gauche du parti à réorienter sa politique, il brise le pacte européen. Choix cornélien pour un président pris entre l'enclume et le marteau.
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