Cette France "malade", comme en témoigne "le chômage de masse" dont elle souffre "depuis plusieurs années, n'a d'autre choix que de se réformer, a estimé mercredi sur Europe 1 le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.
Le diagnostic est tombé. Sévère. «La France est malade, elle n’est pas bien. Il y a une fièvre, qui s’appelle le chômage de masse. On s’y atèle. Il n’y a pas d’autres choix qu’agir pour réformer », a déclaré Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, qui était mercredi l’invité d’Europe1.
Et il y a urgence. Car c’est, selon lui, ce retard pris par la France pour mettre en œuvre les réformes qui fait « l’impopularité » du gouvernement aujourd’hui.
Comment compte-t-il soigner le malade ? Autrement dit : comment relancer la croissance ? Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de mener "non pas une grande réforme qui allait tout résoudre" mais une "série de petites réformes". Il promet une loi « présentée avant la fin de l’année et débattue au Parlement en début de l’année prochaine ».
Réformera-t-il les professions réglementées (notaires, huissiers, pharmaciens...) , comme l’avait annoncé Arnaud Montebourg ? « Ce ne sera qu’une petite partie de la réforme », précise-t-il en réaffirmant la nécessité pour les professions réglementées de se moderniser. Alors que les notaires manifestent ce mercredi à Paris pour dénoncer "une menace sur la sécurité juridique des Français et de leur famille", le minsitre ajoute : « Mais dire que cela rendra 6 milliards de pouvoir d’achat aux Français, c’est une illusion. On ne va pas résoudre les problèmes des Français en sacrifiant les notaires et les pharmaciens », a-t-il prévenu en allant à rebours de l’optimisme de ses prédécesseurs.
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