Qu'en pensez vous ?La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, pourquoi nous ne sommes qu'au début de la baisse du prix du baril de pétrole.
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L'Actu du Jour
Et si le baril de pétrole retombait à 60 dollars ? Question encore incongrue il y a 4 ou 5 mois quand le cours culminait à 115 dollars. Mais depuis, le cours qui a déjà cédé 35 dollars, a donc déjà effectué plus de la moitié du chemin pour atteindre la cible des 60.
Alors pourquoi pas ?
Revenons d'abord sur les raisons de la baisse. Elle comporte certes une composante conjoncturelle et notamment le renversement du consensus sur les perspectives de la croissance mondiale : aujourd'hui, plus personne n'espère une forte reprise pour 2015. Et dans ce contexte, l'Agence Internationale de l'Energie prévoit que la hausse de la demande de pétrole restera bloquée à 1 million de barils supplémentaires par jour cette année et ne dépassera pas 1,2 million de barils en 2015, c'est moins que le rythme de croissance naturelle hors récession.
Toutefois, ce sont bien les facteurs d'offre qui contribuent le plus au nouveau deal énergétique. Car la production grimpe. Elle dépassera 92 millions de barils jour cette année soit une progression de 8,8% depuis 2006.
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La production du monde sans les Etats-Unis fait du surplace.
En noyant le monde de pétrole, les Etats-Unis pèsent sciemment sur les cours. Il faut donc rechercher le jeu géostratégique qui sous-tend cette option. La chute des cours depuis le début de l'été aurait dû entrainer un ajustement de la production de l'Opep, suivant le schéma bien connu : assécher l'offre pour soutenir les cours. Et dans le rôle du grand régulateur : l'Arabie Saoudite.
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C'est vrai aussi qu'elle a intérêt comme les États-Unis à assécher les recettes pétrolières qui financent de djihad. Mais l'explication est trop courte. Autre thèse : les experts estiment que le coût marginal de production saoudien (c'est-à-dire le coût du puits le plus cher à exploiter) est compris entre 25 et 30 dollars contre 75-80 dollars du côté du pétrole de schiste. Une baisse prolongée serait donc le moyen de disqualifier la production américaine et par là même de couper l'herbe sous le pied la prospection en Arctique. Mais la réalité est plus complexe : d'abord parce qu'une partie de la production est déjà pré-vendue via des couvertures financières au-dessus de 85 dollars.
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Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
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Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Bonjour,
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Aucune chance que le prix du pétrole baisse durablement !
Asinus asinum fricat
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
L'offre se réduira, malgré les nouvelles réserves et les nouvelles énergies que la technologie permettra de découvrir. En revanche, cette tendance démontre qu'en l'absence de perspectives, de pouvoir d'achat, les entreprises rencontrent des difficultés pour écouler leurs productions. Et ce ne sont pas les salaires d'esclaves et l'infinie baisse du coût du travail qui sera, de nature à favoriser les débouchés des entreprises.
LA compétitivité comporte, d'une part une fiscalité lisible et motivante, pour les investisseurs mais exige, également des débouchés commerciaux.
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- mordred
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
"L'année qui va s'ouvrir sera une année calme". Charles de Gaulle. Voeux télévisés du 31 décembre 1967.
Sinon, ce n'est pas parce que le prix du pétrole baisse que les prix à la pompe baisseront en France. François et Manu ont besoin de sousous dans la popoche ! icon_mrgreen
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"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Curieusement, le prix à la pompe n'a pas baissé de 30% comme on aurait du s'y attendre...
- Jeff Van Planet
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Je pensait que le pétrole de schiste US était responsable de cette baisse.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Pourquoi curieusement ? Le prix du carburant en France, c'est principalement des taxes non ?Nombrilist » 13 Nov 2014, 16:13:13 a écrit :Curieusement, le prix à la pompe n'a pas baissé de 30% comme on aurait du s'y attendre...
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
C'est 35/65 pour les parts brut/reste. Donc, si le baril diminue de moitié, le prix de l'essence devrait baisser de 17 à 18%. Est-ce le cas ?
Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
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T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
S'il baisse de 30% le prix devrait baisser d'environ 10%, c'est ce que j'ai constaté. Il y a quelques mois je payais mon litre d'essence SP10 dans les 1.50, maintenant c'est dans les 1.35.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
L'abondance d'offre lié aux gaz et pétrole de schiste qui s'ajoute à une baisse relative de la demande, notamment européenne explique, partiellement cette baisse des cours.
Les activités spéculatives, jamais prises en compte dans les explications peuvent, également expliquer cette tendance et l'activité, le manque de confiance peuvent susciter, effectivement de vives inquiétudes notamment sur la situation de l'inflation, dans notre pays !
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Les douze membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont finalement suivi la « ligne » défendue depuis quelques mois par l’Arabie saoudite. Après deux jours de rencontres informelles et cinq heures de discussions en séance plénière, jeudi 27 novembre, à Vienne, ils ont décidé de ne pas resserrer les vannes. Le quota officiel de 30 millions de barils par jour - fixé il y a trois ans quand le cours du Brent était à 100 dollars - est maintenu.
Les marchés pétroliers, qui avaient commencé à s’inquiéter dans la journée, ont rapidement sanctionné cette décision. Les prix du baril sont tombés dans la journée à des niveaux inconnus depuis mi-2010 : sous les 72 dollars pour le Brent et même à 67 dollars le West Texas Intermediate (WTI) à New York. Les cours ont chuté de près de 35% depuis la mi-juin.
Cette décision n’est pas une surprise. Avant le sommet, les six Etats du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Koweit, Emirats arabes unis, Qatar, Bahrein, Oman) s’étaient entendus pour refuser toute baisse du quota. Le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Naïmi, avait déclaré, la veille, qu’il laisserait jouer l’offre et la demande pour fixer les prix et que « le marché se stabilisera de lui-même ». Il a donc salué « une bonne décision » à l’issue de la réunion, la plus importante depuis celle d’Oran de décembre 2008, quand la crise financière avait fait plonger les cours du pétrole de 147 dollars au cours de l’été à 35 dollars en décembre.
(...)
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Je crois que le pétrole se prête mal au stockage ! (sinon dans son site d'origine)Golgoth » 13 Nov 2014, 21:10: 51 a écrit :Les stocks toussa.
Asinus asinum fricat
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
L'émergence du gaz et pétrole de schiste, le ralentissement économique dans la zone euro pèsent, naturellement sur les cours.
A long terme, cependant les pétroliers feront main basse sur l'exploitation de nouvelles énergies, cette baisse n'est donc que passagère, temporaire.
Et enfin, je me permets de préciser que ces craintes, environnementales qui exercent, sur la France notamment certaines réserves n'empêchent pas nos partenaires énergétiques d'user et abuser, sans se préoccuper de ces conséquences, à long terme. J'espère que cette dette environnementale sera, un jour prise en compte afin de permettre à l'humanité, à la fois de pouvoir satisfaire ses besoins en énergies tout en préservant les éco systèmes.
A long terme, cependant les pétroliers feront main basse sur l'exploitation de nouvelles énergies, cette baisse n'est donc que passagère, temporaire.
Et enfin, je me permets de préciser que ces craintes, environnementales qui exercent, sur la France notamment certaines réserves n'empêchent pas nos partenaires énergétiques d'user et abuser, sans se préoccuper de ces conséquences, à long terme. J'espère que cette dette environnementale sera, un jour prise en compte afin de permettre à l'humanité, à la fois de pouvoir satisfaire ses besoins en énergies tout en préservant les éco systèmes.
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini
Les prix des carburants vendus aux pompes des stations-service françaises ont continué à reculer la semaine dernière en France dans le sillage de la dégringolade des cours de l'or noir, selon des chiffres officiels publiés lundi, et ils devraient poursuivre sur cette pente descendante. Carburant privilégié des Français avec environ 80 % des volumes vendus, le gazole a baissé de 1,01 centime en une semaine pour s'établir à 1,2136 euro le litre vendredi dernier, montrent les chiffres hebdomadaires du ministère de l'Écologie et de l'Énergie.
C'est 12,5 centimes de moins depuis le début de l'année, et le niveau le plus bas observé depuis le 3 décembre 2010, quand le litre de gazole valait 1,2023 euro. Pour un plein de 50 litres, cela représente une économie de près de 6,3 euros. Les prix de l'essence sans plomb ont également poursuivi leur repli.
Deuxième carburant le plus vendu dans l'Hexagone, l'essence sans plomb 95 s'affichait à 1,4067 euro le litre, ce qui représente une baisse de 0,75 centime d'une semaine sur l'autre. C'est également un niveau plancher depuis le 3 décembre 2010.
(...)
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