Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
- Narbonne
- Messages : 15348
- Enregistré le : 04 sept. 2011, 16:12:50
- Localisation : Région parisienne
- Contact :
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
La fed fait tout pour que l'économie marche. Ce n'est pas le cas de la BCE qui ne s'occupe que de l'inflation et qui donc fait de l'€ une monnaie forte.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Une différence qui me saute aux yeux: les USA sont un pays.
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
C'est exactement ce que j'ai dit en évoquant les objectifs de la fed (emploi) donc pour cela il faut que l'économie fonctionne. On est bien d'accord, la différence ne tient pas au mot "privé" mais aux objectifs assignés à une banque centrale.Narbonne » Ven 26 Déc 2014 - 11:19 a écrit :La fed fait tout pour que l'économie marche. Ce n'est pas le cas de la BCE qui ne s'occupe que de l'inflation et qui donc fait de l'€ une monnaie forte.
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Je ne vois pas pourquoi vous opposez compétences et démocratie, il est possible d’avoir les deux ! Quant à des personnalités qui n’ont aucune compétence en matière économique et qui exercent malgré tout de grandes responsabilités, je pourrais vous en citer quelques unes, à commencer par Christine Lagarde !Papibilou » Jeu 25 Déc 2014, 15:38:19 a écrit : Quant à l'aspect démocratique, je reste dubitatif: les mécanismes financiers ne peuvent être confiés à un quidam qui ne posséderait pas une vaste culture dans ce domaine, me semble-t-il.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Quand on voit que sarkozy ne savait pas compter, que Chirac et Mitterand ne savaient pas compter, quand on voit qu'un Montebourg ministre de l'économiée va suivre un cours et en resort tout effondré de sa propre inculture on peut se dire effectivement qu'il y a des incultes économiques parmi les dirigeants (y compris comme C.Lagarde), mais justement, si l'on élit une personne qui ne comprend rien aux mécanismes monétaires à la tête de la BCE, je crains que les résultats ne soient encore bien pires qu'ils ne l'ont été jusqu'ici.albert » Lun 29 Déc 2014 - 11:37 a écrit :Je ne vois pas pourquoi vous opposez compétences et démocratie, il est possible d’avoir les deux ! Quant à des personnalités qui n’ont aucune compétence en matière économique et qui exercent malgré tout de grandes responsabilités, je pourrais vous en citer quelques unes, à commencer par Christine Lagarde !Papibilou » Jeu 25 Déc 2014, 15:38:19 a écrit : Quant à l'aspect démocratique, je reste dubitatif: les mécanismes financiers ne peuvent être confiés à un quidam qui ne posséderait pas une vaste culture dans ce domaine, me semble-t-il.
Enfin élire un responsable de la BCE au niveau européen suppose, au delà des compétences monétaires qui me semblent indispensables, que ce soient l'ensemble des pays de la zone euro que l'élisent, mais sur quelle base ? Sur ses compétences monétaires ? Vous pensez que le français moyen (ou le lituanien moyen ...) est apte à juger des compétences de ce type chez un dirigeant ? Ou alors il faudrait l'élire sur autre chose que ses compétnces à ditriger une banque centrale. Mais quoi ?
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Le choix d'un dirigeant pour la BCE se fait sur des critères politiques et non techniques. On sait très bien qu'un gouverneur de la BCE tel que Weidmann aurait une politique monétaire ultra-rigoureuse qui ferait peser un risque sur la zone euro dans l'hypothèse très probable d'une nouvelle crise. C'est bien pour cette raison que Axel Weber, qui était du même tonneau, avait été écarté au profit de Draghi.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Draghi aurait été désigné sur des critères politiques plus que monétaires ? Vous ajoutez immédiatement qu'un "Weidmann aurait une politique monétaire ultra-rigoureuse" !! Mais, au delà de ce qui me paraît une contradiction, ou est l'aspect démocratique que vous semblez souhaiter pour la nomination de Draghi ?albert » Lun 29 Déc 2014 - 16:12 a écrit :Le choix d'un dirigeant pour la BCE se fait sur des critères politiques et non techniques. On sait très bien qu'un gouverneur de la BCE tel que Weidmann aurait une politique monétaire ultra-rigoureuse qui ferait peser un risque sur la zone euro dans l'hypothèse très probable d'une nouvelle crise. C'est bien pour cette raison que Axel Weber, qui était du même tonneau, avait été écarté au profit de Draghi.
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Je ne vois pas où est la contradiction. Le gouverneur de la BCE est nommé sur des critères politiques mais sans transparence, et une fois nommé, il n'a de compte à rendre à personne et se permet de faire pression sur des dirigeants élus, ce qui n'est pas démocratique.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique
Il est nommé mais personne ne conteste le fait qu'il s'agit d'un spécialiste monétaire. C'est donc au départ sa compétence qui est reconnue et en fait un candidat possible. Comment faire pour rendre ce type de nomination démocratique ? et si un patron de banque centrale doit rendre des comptes aux citoyens, sur quelle base des citoyens qui ne sont pas du tout au fait de l'économie vont-ils pouvoir porter un jugement ?albert » Mar 30 Déc 2014 - 12:33 a écrit :Je ne vois pas où est la contradiction. Le gouverneur de la BCE est nommé sur des critères politiques mais sans transparence, et une fois nommé, il n'a de compte à rendre à personne et se permet de faire pression sur des dirigeants élus, ce qui n'est pas démocratique.
Je préfère, et de loin, qu'il soit nommé comme aujourd'hui, mais:
1) que la BCE ait aussi des objectifs économiques (ou des objectifs en matière d'emplois comme la fed) et
2) le cas échéant que ce patron soit révocable sur décision par exemple des 2/3 des chefs d'état qui l'ont élu. (ce serait une manière un peu plus démocratique de contrôler ce monsieur).
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré