Qu'en pensez vous ?C'est un coup de tonnerre sur les marchés financiers. Et surtout pour les Suisses. La Banque centrale du pays (BNS) a pris une décision radicale, jeudi, en abandonnant le cours plancher de l'euro face au franc suisse. Depuis le 6 septembre 2011, la BNS protégeait ce cours plancher pour éviter que le franc suisse s'apprécie trop face à l'euro, dans un contexte de crise de la dette en zone euro - et donc de forte aversion des investisseurs pour le risque - dans lequel le franc suisse était devenu une valeur refuge.
"L'introduction du cours plancher a eu lieu dans une période d'extrême surévaluation du franc et de très forte incertitude sur les marchés financiers. Cette mesure exceptionnelle et temporaire a préservé l'économie suisse de graves dommages. Le franc demeure certes à un niveau élevé, mais depuis l'introduction du cours plancher, sa surévaluation s'est dans l'ensemble atténuée. L'économie a pu profiter de cette phase pour s'adapter à la nouvelle situation", s'est justifiée l'institution dans un communiqué.
Une décision totalement inattendue
Pour la Banque centrale suisse, la baisse récente de l'euro face au dollar a entraîné une baisse parallèle du franc suisse face au billet vert, ce qui justifie son retournement de politique de change : "Dans ce contexte, la Banque nationale est parvenue à la conclusion qu'il n'est plus justifié de maintenir le cours plancher", écrit-elle.
(...)
En effet, pour empêcher une surévaluation du franc suisse, la Banque centrale ne dispose que de peu de moyens, sinon d'acheter massivement des valeurs européennes, comme de la dette publique française, pour augmenter la demande d'euros sur les marchés et faire monter sa valeur. "Il est fort probable que [la Banque centrale suisse] annonce une forte dégradation de son bilan, ce qui pourrait justifier l'abandon du cours plancher", considère Christopher Dembik. Une analyse corroborée par le président de la Banque centrale suisse lors d'une conférence de presse tenue à 13 h 15. "Nous avons étudié notre bilan et sommes arrivés à la conclusion que le moment de mettre fin au taux plancher était arrivé, et non pas dans six mois ou dans un an", a expliqué Thomas Jordan.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Bonjour,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Un événement majeur : les grands financiers suisses lâchent l’euro... et Christine Lagarde ! (Politis)
Toujours neutre, mais neutre à demi, la Suisse, avec sa prudence légendaire, était jusqu’à présent restée à l’écart de la zone euro... tout en couplant son franc helvète avec la monnaie unique de ses voisins : 1 euro = 1,20 CHF minimum, qu’il fasse beau ou venteux.
Eh bien, c’est fini depuis jeudi. La BNS a annoncé brutalement sa décision de larguer les amarres avec une monnaie unique de plus en plus douteuse pour des grands financiers qui se respectent. Pire, si l’on en croit sa présidente (Christine Lagarde), ils ont eu le toupet de ne même pas en aviser d’avance le FMI
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Le Figaro nous apprend que le piège se referme sur les Français qui ont emprunté en francs suisses.
Bientôt, ces gens-là iront quémander une aide à l’État.... Mais quand on joue et qu'on prend des risques financiers, il faut accepter de perdre.
Bientôt, ces gens-là iront quémander une aide à l’État.... Mais quand on joue et qu'on prend des risques financiers, il faut accepter de perdre.
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Cela devrait faire descendre le cours de l'euro. Mais voilà une joilleuseté sympathique de la politique monétaire : la Suisse avait choisi de contrôler le cours de sa monnaie. L'élastique s'est tendu lorsque l'€ a baissé et il a cassé avec l'annonce du QE probable : et l'économie Suisse se l'est pris en pleine figure.
Fallait pas jouer.
Fallait pas jouer.
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Il paraît que des collectivités locales ont souscrit des emprunts indexés sur le cours du franc suisse et devraient donc être pénalisées. N'importe quoi...
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Il paraît que les italiens ont encaissé un joli pactole avec leur argent planqué en suisse. Renzi a décidé une amnistie de ces fraudeurs en échange d'une petite obole pour les caisses de l'Etat italien.
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Les français qui avaient placé leur argent en Suisse ont donc, en revanche, quelques bons bénéfices. Cahusac ?johanono » Ven 16 Jan 2015 - 22:06 a écrit :Le Figaro nous apprend que le piège se referme sur les Français qui ont emprunté en francs suisses.
Bientôt, ces gens-là iront quémander une aide à l’État.... Mais quand on joue et qu'on prend des risques financiers, il faut accepter de perdre.
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Comme les italiens, c'est la culbute, en effet.
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
La Suisse est le premier pays qui sort de l'euro...
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
Bonjour,
Deux jours après l'annonce surprise de la Banque nationale suisse (BNS) de l'abandon de sa politique d'intervention sur le franc, qui a provoqué un séisme sur les marchés financiers, le président de la Banque centrale suisse a tenté de calmer le jeu samedi.
Selon Thomas Jordan, qui est vivement critiqué dans les médias et les milieux économiques suisses et internationaux, les marchés financiers ont réagi de manière excessive, et ont poussé le franc suisse vers des sommets surévalués.
Le franc suisse, qui n'est plus poussé à la baisse artificiellement par la BNS depuis jeudi dernier, est "nettement surévalué par rapport au dollar et à l'euro", a estimé Thomas Jordan, dans une interview publiée samedi par les journaux suisses Le Temps et la Neue Zuercher Zeitung (NZZ).
"Nous observons d'importants excès dans les cours actuels", a déclaré Thomas Jordan, alors que le franc suisse s'est apprécié de 20% depuis que la BNS n'intervient plus.
Pour le patron de la BNS, les marchés vont devoir trouver progressivement leur équilibre, "ce qui pourra prendre du temps", précisant que la BNS était consciente que sa décision inattendue pouvait avoir un fort impact.
Annonce surprise
La banque centrale suisse a pris les marchés par surprise jeudi en annonçant l'abandon du cours plancher, ce qui a fait bondir le franc face à la devise européenne et entraîné une chute des titres des grandes sociétés helvétiques cotées en Bourse, et dont les exportations risquent de souffrir.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: La Banque centrale suisse provoque un "tsunami"
A titre d'exemple, la ville de Laval serait pénalisée par l'augmentation du franc suisse :
Franc suisse et emprunt toxique. "Très mauvaise nouvelle" pour Laval
Philippe Habault, adjoint aux finances, ce mercredi, dans son bureau de l'hôtel de ville de Laval. Philippe Habault, adjoint aux finances, ce mercredi, dans son bureau de l'hôtel de ville de Laval. | Ouest-France
Jeudi dernier, une décision de la Banque nationale suisse a fait s'envoler le cours du franc suisse et les taux d'intérêt d'emprunts dits "toxiques". Laval est concerné.
Philippe Habault, adjoint aux finances du maire de Laval commence par expliquer ce qu'est un emprunt toxique.
suite
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré