Capitalisme, évasion fiscale, et panne d'imagination ?

[wesker]

Le sujet est, l'évasion fiscale et non la qualité des produits que Apple vend.

En matière d'évasion fiscale, si cette stratégie d'entreprise peut se concevoir, elle appelle à renforcer les liens tels que l'accord fiscal qui fut passé entre la Suisse et l'Allemagne en matière de secret bancaire et de ristourne fiscale en faveur de certains contribuables, l'Etat préférant récupérer moins de quelques choses que l'entièreté de rien du tout.

Pour lutter contre l'évasion fiscale, peut être faut il envisager d'aller dans ce sens, l'autre option étant le contrôle des changes, aux frontières...mais techniquement cela semble complexe, actuellement.

[El Fredo]

Comme quasiment toutes les applications sont développées par Apple, il y a moins de risques de plantage que sur les autres systèmes où c'est un patchwork de développeurs.

Euh non. Par contre ils ont un processus de validation avant publication sur l'App Store qui est très strict, parfois jusqu'à l'absurde, et leurs conditions commerciales sont très discutables.

Avec Apple, le revers de la médaille, c'est que tout se paie. Pas de freeware.

Non il y a beaucoup de freewares et d'open source, comme partout.

[Papibilou]

Je ne comprends plus très bien le sujet. Parlons nous des qualités et défauts de Apple ou d'évasion fiscale ?
J'ai du louper une marche.

[wesker]

Apple n'est qu'un exemple qui fut cité, le sujet est bien l'évasion fiscale, est il une conséquence du capitalisme ?

Et la fameuse panne d'imagination pour s'en prémunir est elle une réalité où existe t-il des possibilités ? Il semblerait que des accords bilatéraux (tiens l'Union Européenne n'a pas endigué ces fameux paradis fiscaux) soient permis afin que les contribuables et les Etats puissent aboutir à des accords afin de limiter l'impact budgétaire de cette évasion fiscale !

[Narbonne]

Il est difficile, pour les particuliers, d'accéder à ces paradis fiscaux (ce qui est bien) mais pour les entreprises c'est hyper facile. Elles passent par des société écrans et il est difficile de s'y retrouver.
En France, les gérants sont publics mais pas les actionnaires, du coup il existe plein de gérants de paille. Tout a été fait, pour créer une opacité quasi totale.
L'etat et la justice devraient avoir accès à cela.

[wesker]

Pour y avoir accès, il faut accepter de nouer des accords avec ces pays qui ont des fiscalités particulièrement attractives et avec lesquels des voies d'équilibres doivent être recherchés afin qu'ils acceptent de coopérer pour lutter, notamment contre ces pratiques fiscales déloyales qui pénalisent l'ensemble de l'économie européenne ou ces fraudes face auxquelles trop peu de mesures efficaces sont prises !

[Narbonne]

Le président américain veut que les multinationales américaines participent au financement de l’Etat. Il est prêt à taxer tous leurs avoirs cachés dans les paradis fiscaux.

Il propose 10% sur les capitaux repérés en stock et 14% sur les futurs flux.

[Nombrilist]

ça c'est juste de l'intox. Il me semble que leur parlement vient de basculer à droite ? C'est donc juste pour les faire chier. Il sait parfaitement que ça n'aboutira pas.

[Narbonne]

Qui vivra, verra

[wesker]

De nombreuses économies qui ne sont pas dirigées par des collectivistes acharnées pratiquent cette responsabilité fiscale, notamment auprès d'entreprises qui savent ensuite quémander des marchés publics, ou diverses prestations (subventions, aménagements d'infrastructures....)

Que l'on ne soit pas excessif dans ce dirigisme, afin de favoriser l'investissement, d'encourager les initiatives qui restent indispensables à la création d'emplois et aux perspectives d'avenir me semble être un préalable à notre redressement, mais qu'on ne se montre pas vigilant et préventif, ainsi que repressif si nécessaire envers des entreprises qui usent de telles pratiques, contraires à l'esprit de responsabilité et pénalisant celles qui respectent ces notions est, à mon avis une des erreurs qui creusent nos difficultés budgétaires.

[Narbonne]

Le Delaware paradis fiscal ?

"C'est un petit État américain qui compte plus d'entreprises que d'habitants et dont le goût pour le secret lui vaut la réputation d'être un paradis fiscal: le Delaware fait face à une pression accrue aux États-Unis pour ses pratiques.

Près des deux tiers des 500 plus gros groupes américains (Google, Coca-Cola, WalMart...) sont enregistrés dans ce petit État de la côte Atlantique où ils ne disposent parfois que d'une simple boîte aux lettres-- afin de bénéficier d'un climat doux pour les entreprises et d'une des juridictions commerciales les plus performantes du pays.

Mais le Delaware a aussi une face plus sombre: il autorise la création, en quelques minutes et pour quelques centaines de dollars, de sociétés sans exiger que le nom de leur bénéficiaire réel ne soit identifié. En clair, des sociétés anonymes garantissant un secret quasi-total à ses propriétaires...."