Croissance française: la Banque de France plus optimiste que l'Insee pour le premier trimestre 2015

[Adeline]

La croissance de l'économie française devrait accélérer à 0,4% au premier trimestre, après 0,1% au quatrième trimestre 2014, a annoncé lundi la Banque de France.

La Banque de France se base pour cette première estimation sur son enquête mensuelle auprès des entreprises, qui comptent sur une progression de l'activité en février dans l'industrie et les services, mais sur une nouvelle baisse dans le bâtiment.

De son côté, la Commission européenne prévoit que le PIB augmentera de 0,3 % au 1er trimestre 2015 en France (tout comme l'Insee) et en zone euro. Pour 2015, la croissance serait de 1 % en France et de 1,3 % en zone euro. La Commission prévoit une évolution des prix en zone euro en 2015 de – 0,1 % en moyenne annuelle.

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[mordred]

Dans le bureau dans lequel je travaillais; et en l'absence du patron; nous avons déjà répondu à la Banque de France. Leurs enquêtes se basent donc sur l'appréciation des gens qu'ils ont au téléphone. C'est comme pour les enquêtes papier INSEE. J'ai toujours fait un effort pour y répondre le plus justement possible (bien que ça me démangeait de les foutre à la poubelle). Mais il y a certainement des gens qui répondent n'importe quoi ! Alors...

[johanono]

Il avoir conscience que PERSONNE n'est capable de prédire avec précision la croissance économique. Les prédictions des uns et des autres sont un peu faites à la louche, sur la base de suppositions, estimations, mais personne ne sait qui a raison.

[politicien]

Bonjour,

Mieux que prévu. L'Insee devrait annoncer mercredi 13 mai une croissance de 0,6% du PIB au premier trimestre 2015, soit la progression la plus forte depuis le printemps 2013, grâce notamment à la chute des prix du pétrole, rapporte le quotidien Les Échos.

Début avril, l'Insee avait revu sa prévision à la hausse à 0,4% contre 0,3% précédemment. Les 39 analystes interrogés par Reuters disaient aussi s'attendre à 0,4% de croissance au premier trimestre, leurs prévisions s'étalant de 0,2% à 0,6%.

Le gouvernement table pour l'année 2015 sur une croissance de 1,0%, très légèrement inférieure à celle de la Commission européenne qui anticipe, elle, une croissance de 1,1%. La banque de France a quant à elle dit mardi 12 mai s'attendre 0,3% de croissance du PIB au deuxième trimestre.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

[politicien]

Bonjour,

PETITS CALCULS. Chaque semaine, Nicolas Prissette, journaliste au service politique du JDD, décrypte les politiques économiques et sociales. Cette semaine, le bon chiffre de la croissance en France au premier trimestre. Cette reprise est fragile et elle ne crée pas d'emplois. Mais elle laisse espérer un rebond plus solide.

Voilà la bonne nouvelle tant attendue. La croissance est de retour, même si, à ce stade, elle ne se voit surtout dans les statistiques de l’Insee et assez peu dans la rue... Les économistes de l’Institut l’écrivent dans leur publication de ce mercredi matin : l’économie française "croît fortement au premier trimestre". La hausse du PIB a atteint 0,6%, elle accélère plus vite que prévu.

Cette reprise repose presque exclusivement sur la baisse des prix du pétrole de l’an dernier. Le recul du brut a redonné du pouvoir d’achat aux consommateurs et aux entreprises énergivores. La consommation a ainsi été dopée, portant à elle seule l’activité du pays. Ce type de croissance ne suffit évidemment pas.

Signe positif, le financement des entreprises repart
Car, pour le reste, tout va toujours aussi mal : le bâtiment demeure encalminé, l’industrie détruit encore des emplois, les dépenses d’investissement reculent à nouveau, le commerce extérieur replonge alors qu’on attendait au contraire son rebond grâce à la baisse de l’euro face au dollar. Bref, on est loin d’un cercle vertueux où les entreprises embaucheraient.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Jdd.fr

Le gouvernement s'est gardé de tout triomphalisme après l'annonce par l'Insee d'une croissance plus forte que prévu. Ce choix de communication s'explique par l'absence de baisse du chômage, les erreurs du passé, mais aussi par la préparation du budget 2016.

Pas de tambours ni trompettes. Le gouvernement s’est tenu à une communication sobre ce mercredi alors que la croissance (+0,6% au premier trimestre) est meilleure que prévu. "Je prends le chiffre pour ce qu’il est, une bonne nouvelle. Ce qui importe pour vous, pour nous, c’est, et après, est-ce que ça va continuer", a réagi Michel Sapin, ministre des Finances, sur RMC. Le groupe socialiste a, pour sa part, publié un court communiqué sans emphase : "La croissance qui revient montre que notre politique de redressement est en train de payer", écrit Bruno Le Roux.

L’exécutif a opté pour la prudence. Le record de chômeurs inscrits à Pôle emploi ne lui autorise aucun triomphalisme et sa cote de confiance du président de la République a souffert d'annonces sans lendemain sur la reprise ou l'inversion de la courbe du chômage. La hausse du PIB au début de l’année repose aussi pour l’essentiel sur la baisse du prix du pétrole. "Malheureusement, la croissance que nous observons en France est due non pas à la politique menée mais à des phénomènes extérieurs", a polémiqué le député UMP Benoist Apparu sur LCI-Radio Classique.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Jdd.fr

La croissance du 1er trimestre, un feu de paille ?

[wesker]

La croissance est, évidemment une bonne nouvelle, nous devrions tous, nous en réjouir car elle permets de faciliter l'atteinte d'objectifs budgétaires et le rétablissement de la confiance.

Hélàs, elle résulte, sur ce point, d'indicateurs extérieurs et la faiblesse des investissements des entreprises, en dépit d'un effort budgétaire en leur faveur considérable, laisse augurer d'un aléas conjoncturel, non d'une tendance durable. Pour l'instant je crains que les incertitudes ne demeurent et il faudra attendre un peu afin de voir comment évolue la situation.

[Incognito]

Il n'y a pas de quoi faire tout un plat de UN trimestre de croissance tout juste satisfaisante. Je note néanmoins que l'économie de la zone Euro commence à mieux se porter précisément au moment où la BCE a lancé son QE.

[wesker]

Dans la mesure où cette croissance ne s'accompagne pas d'investissements de la part des entreprises et d'une réduction du chômage, il est difficile de faire du triomphalisme dans cette conjoncture qui provient, pour la partie la plus importante d'indicateurs externes tels que la baisse du pétrole et des taux, ainsi qu'une politique monétaire plus souple.

Cela ne dispense, évidemment pas la France de réformes en vue de pouvoir continuer à se développer dans la mondialisation, sans s'égarer dans le nivellement par le bas ou le sacrifice générationnel que proposent certains. Ces réformes doivent être construites avec les citoyens et définies selon un calendrier de mise en oeuvre débattu durant les campagnes présidentielles et législatives. Mais il ne faut pas nous détourner des débats, de notre responsabilité, au contraire il nous appartient d'exprimer, à la fois notre lucidité sur la situation, les enjeux mais aussi nos exigences et nos objectifs.

[Papibilou]

Il est important de savoir ce qui peut avoir tiré la croissance. Comme le souligne incognito, un trimestre c'est insuffisant, mais on peut voir que c'est la conso des ménages qui tire cette croissance du 1er trimestre, pas les exportations. Or, la croissance ne peut pas éternellement se satisfaire de trouver son unique moteur dans la conso ou dans des facteurs externes (pétrole ou baisse de l'euro). On peut d'ailleurs espérer une croissance par l'exportation si l'euro se maintient bas. Malheureusement, après avoir touché un plus bas à 1.06 dollar il est remonté à près de 1.15.

[wesker]

Je pense qu'une impression de 60 milliards d'euros par mios, une baisse sensible des cours du pétrole, au cours du premier trimestre, conjugué à des mesures en faveur de l'investissement peuvent expliquer ce rebond. Le problème, quand même, se pose lorsqu'on s'aperçoit que les milliards deversés sur les entreprises pour soutenir l'investissement n'a pas stimulé, ardemment ce dernier, cela peut sembler, à moyen terme préoccupatn.

[Papibilou]

Je pense qu'une impression de 60 milliards d'euros par mios, une baisse sensible des cours du pétrole, au cours du premier trimestre, conjugué à des mesures en faveur de l'investissement peuvent expliquer ce rebond. Le problème, quand même, se pose lorsqu'on s'aperçoit que les milliards deversés sur les entreprises pour soutenir l'investissement n'a pas stimulé, ardemment ce dernier, cela peut sembler, à moyen terme préoccupatn.

Trop tôt. Il faut encore espérer une conjonction favorable des planètes pendant 2 à 3 trimestres.

[wesker]

Papibilou, si je me réjouis de la reprise sensible, la faiblesse de l'investissement, la remontée sensible des cours du pétrole et les incertitudes sur le secteur du bâtiment laisse encore quelques interrogations sur la teneur de cette reprise.

Je précise, simplement que la BCE utilise la planche à billet qui fut, autrefois tant critiquée et que cela contribue à renforcer la confiance. Certes, comme je le pensais et le pense encore, cela ne suffit pas à redresser la compétitivité, ni à encourager l'investissement des entreprises qui a vocation à se traduire en emplois ou en création de richesses, mais je note, simplement que ces indicateurs peuvent offrir, à la France et l'Europe des possibilités de réussites dans la mise en oeuvre de réforme qui ne se refusent pas.

Les entreprises ont reçu des milliards d'euros de soutien à l'investissement, au nom des divers dispositifs de l'actuelle majorité, ces aides furent payées par l'effort des citoyens, (hausse de la TVA, stagnation salariale, baisse des cotisations et donc, érosion des droits sociaux des bénéficiaires à l'avenir....), je constate qu'en dépit de ces dernières, les entreprises n'ont pas investi davantage.

Elles réclament du temps, j'ai le sentiment, qu'effectivement ces mesures exigent un peu de temps pour se traduire en investissement et en emplois mais la question est de savoir durant combien de temps les citoyens accepteront ainsi de contribuer au rétablissement des marges, de la compétitivité de notre économie sans entrevoir de résultats en terme d'emplois.

[politicien]

Après une hausse de 0,6% au premier trimestre, la France a vu sa croissance chuter à 0%, selon une première estimation de l’Insee. Un chiffre nettement inférieur à celui attendu : +0,3%. Pourtant, le ministre des Finances Michel Sapin assure que cette croissance zéro "conforte notre objectif" d'une croissance de 1% en 2015.

L’institut constate que les dépenses de consommation des ménages ont nettement ralenti (+0,1% après +0,9%).

(...)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... mestre.php

[wesker]

Le rebond de la consommation du début d'année s'explique par la baisse des cours du pétrole, mais désormais c'est un ajustement compréhensible entre le matraquage fiscal, l'érosion du pouvoir d'achat, la hausse du chômage qui ne sont que des éléments qui provoquent la baisse de la consommation!

[Papibilou]

Après une hausse de 0,6% au premier trimestre, la France a vu sa croissance chuter à 0%, selon une première estimation de l’Insee. Un chiffre nettement inférieur à celui attendu : +0,3%. Pourtant, le ministre des Finances Michel Sapin assure que cette croissance zéro "conforte notre objectif" d'une croissance de 1% en 2015.

L’institut constate que les dépenses de consommation des ménages ont nettement ralenti (+0,1% après +0,9%).

(...)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... mestre.php

Vous voulez que je vous dise: j'étais sûr que Sapin allait être ravi. D'ailleurs en Provence ne dit on pas "lou ravi" pour désigner celui qui est toujours béat ?