Taxe sur les transactions financières : pourquoi la France bloque les négociations

[johanono]

Voici une information très intéressante, qui en dit long sur la volonté du gouvernement français de mettre au pas la finance...

Taxe sur les transactions financières: ce magot dont la France ne veut pas

36 milliards d'euros, c'est ce que rapporterait une taxe sur les transactions financières, selon une étude de l'institut allemand DIW. La France bloque les négociations. Voici pourquoi.

Les rapports se suivent et se ressemblent. Tous disent la même chose: une taxe sur les transactions financières (TTF) rapporterait des milliards aux Etats européens. Et pourtant rien ne se passe, les négociations sont toujours au point mort. A qui la faute? En grande partie à la France où Bercy freine des quatre fers pour protéger les banques françaises très actives notamment sur le marché des produits dérivés.

De son côté, l’Allemagne met la pression sur la France à coup d’études successives exposant aux yeux de tous le pactole que générerait une telle taxe. Ce n'est donc pas un hasard si l’institut de recherche économique allemand DIW vient d’en publier une nouvelle à quelques jours d'une réunion Ecofin.

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[Nombrilist]

Ah les p'tites raclures. Moi qui pensait que c'était le Royaume-Uni qui bloquait le processus. L'UMPS, encore et toujours. Pour une fois que je suis d'accord avec les allemands... Et après, ça vient nous expliquer qu'on a plus de sous pour les hôpitaux.

[johanono]

Le système bancaire français semble assez particulier. Rappelons que si la séparation des activités de banque de détail et de banque d'investissement pourtant promise par Hollande n'a pas vu le jour, c'est par souci de ne pas porter préjudice aux banques françaises.

[wesker]

Quand je pense que, lors du débat d'entre deux tours, Hollande reprochait à Sarkozy de ne pas avoir avancé sur cette taxe dont lui se disait favorable !

[El Fredo]

Bercy c'est un Etat dans l'Etat.

[Papibilou]

J'ai du mal à comprendre.
Le lobby bancaire français, l'un des plus puissants du monde, manage près de 500 milliards qui, selon Bercy, iraient ailleurs si cette taxe voyait le jour, ... et priverait nos grandes banques de revenus importants. L'Allemagne qui n'a pas un secteur bancaire aussi puissant n'a pas ces atermoiements. Mais une taxe faible sur ces montants serait-elle de nature réellement à faire fuir les capitaux ?" L'ennemi c'est la finance" ... qu'ils disaient !!

[Nombrilist]

Enfin l'autre blaireau disait surtout qu'il n'est pas dangerous. Et pour cause !

[wesker]

Si les banques ont une utilité, une responsabilité notamment dans le financement de l'économie, force est de constater les conséquences, aussi d'une fonctionnement des banques de détails, des banques d'investissements et de certaines pratiques qui pénalisent l'activité. Face à cela, plaider pour l'auto régulation et laisser les banques se discipliner revient à espérer quand l'urgence est une réalité. La Banque Centrale Européenne, par la politique monétaire récente mais tardive espère revoir ces difficultés de financement de l'économie....Espérons !

[politicien]

Bonjour,

Le dossier enlisé depuis des mois va-t-il enfin trouver une issue ? La petite phrase lâchée ce mardi par le ministre français des Finances, Michel Sapin, est peut-être laconique, mais semble indiquer une avancée dans la mise en place d'une taxe sur les transactions financières « à l'européenne », dans les 11 pays volontaires.

"Nous avons pu constater des convergences hier" a-t-il déclaré lors d'une réunion à Bruxelles.

Sur ce dossier, les pays concernés avancent lentement, mais la méthode semble fonctionner, si l'on en croit le ministre des Finances français :

"Nous avons réaffirmé (qu'il faudrait) qu'en juin, nous puissions prendre des décisions et choisir un modèle, un dispositif qui pourrait faire consensus".

Les onze ministres des Finances doivent se réunir les 18 et 19 juin à Luxembourg, pour trouver un accord.

Lancé en 2011, ce projet de taxe sur les transactions financières peine à avancer. Les 11 pays concernés avaient déjà fait savoir à l'automne dernier qu'ils devaient parvenir à un accord avant la fin... 2014.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

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