Le déficit à 3% en 2013 ?

[politicien]

Bonjour,   Dans un entretien au Figaro de samedi, le Premier ministre, François Fillon, déclare vouloir réduire le déficit public de la France à 3% en 2013. Sur la question des retraites, le chef du gouvernement n'est pas pour "une remise à plat complète", mais explique que plusieurs possibilités seront débattues.   Alors que le déficit public français devrait atteindre 8,2% du PIB en 2010, le Premier ministre, François Fillon, doit transmettre dans les prochains jours un plan de redressement des finances publiques à la Commission européenne. Dans un entretien au Figaro daté de samedi, le chef du gouvernement annonce l'objectif principal: le retour à 3% de déficit en 2013. Pour cela, la hausse des dépenses publiques globales "progresseront à un rythme inférieur à 1% par an". Un plan inédit pour le Premier ministre qui explique que "jamais un gouvernement n'aura fait autant".  La France prévoit donc de réduire son déficit public en plusieurs étapes, à 6% du PIB en 2011, 4,6% en 2012 puis 3% en 2013. Un rythme jugé "crédible" par François Fillon, à condition que "nous parvenions à partir de 2011 à atteindre une croissance de 2,5% par an". Et de rajouter, prudent, "et si aucune nouvelle crise ne vient perturber cette trajectoire".   Pour concrétiser cet objectif, plusieurs mesures ont été avancées par le chef du gouvernement. "Concrètement, cela signifie un gel du budget des ministères et des efforts comparables pour les collectivités locales", a-t-il précisé. Quant aux dépenses de l'assurance-maladie, elles ne devront pas dépasser 3%, contre 5 à 6% actuellement. Le Premier ministre a également confirmé le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et ce, "jusqu'à la fin du quinquennat". L'ensemble des recettes de la croissance devraient aussi être affectées à la réduction du déficit.  Par ailleurs, François Fillon s'est prononcé pour que la France se dote d'une règle d'évolution du déficit "qui nous permettrait de revenir à l'équilibre à horizon 2020". "Mais je ne suis pas convaincu qu'il faille en faire une règle constitutionnelle car changer la Constitution n'est pas chose facile", a-t-il ajouté.   Interrogé sur la réforme du système des retraites, grand dossier de l'année 2010, François Fillon n'est pas favorable à un changement radical, qui serait, selon lui, "non seulement une utopie mais la meilleure façon de ne rien faire". Il a également écarté la possibilité d'adopter un système à points ou par "comptes notionnels". Un tel changement ne résoudrait pas à lui seul le déséquilibre des comptes de retraites, souligne le Premier ministre. "Il nous manquera 100 milliards par an à l'horizon 2050", précise-t-il.  La question de l'allongement de la durée de cotisation et de l'âge de départ légal à la retraite, récemment évoquée par le Parti socialiste, tout comme celle de la hausse des cotisations, seront donc étudiées dans le cadre de la réforme des retraites. "En 2003 avait été acté le principe d'une hausse des cotisations retraite compensée par la baisse des cotisations chômage", explique François Fillon, alors à l'origine de cette réforme. Si "la crise n'a pas permis de le faire fin 2008 (…) la tendance démographique sur laquelle reposait cette 'bascule' demeure", assure-t-il, ajoutant que "l'idée est donc toujours d'actualité".  Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[logan]

Ouais s'il veut faire quoi que ce soit en 2013, faudra qu'il soit encore au pouvoir, le fameux plan d'austérité que le gouvernement voulait nous refourguer dès le départ pour justifier une accélération de ses politiques de regressions sociales pointe enfin le bout de son nez, faut dire que cela fait depuis longtemps qu'ils préparent le terrain, rappellons nous de fillon qui nous expliquait que la France était en faillite, qu'elle n'avait plus de sous, juste avant la crise et avant qu'elle ne débourse des milliards pour sauver les banques et aider les copains du cac 40.

[mareaction]

Ouais s'il veut faire quoi que ce soit en 2013, faudra qu'il soit encore au pouvoir, le fameux plan d'austérité que le gouvernement voulait nous refourguer dès le départ pour justifier une accélération de ses politiques de regressions sociales pointe enfin le bout de son nez, faut dire que cela fait depuis longtemps qu'ils préparent le terrain, rappellons nous de fillon qui nous expliquait que la France était en faillite, qu'elle n'avait plus de sous, juste avant la crise et avant qu'elle ne débourse des milliards pour sauver les banques et aider les copains du cac 40.

LE PLAN D'AUSTERITE, ce n'est pas ce machin que nous avait mis la gauche? celà ne pourrait donc qu'être très bien ! icon_mrgreen
maintenant, vous savez je pense que l'argent PRETE aux BANQUES a été emprunté à un taux inférieur, que ce qu'ils ont fait rembourser aux emprunteurs, et que s'ils n'avaient pas agis ainsi, tout arrêté, plus d'argent pour les prêts, entre autres?

[mps]

Logan vit dans sa bulle militante, et ne réalise pas que le soutien aux banques a été très lucratif pour le Trésor public. Pas grave ...
Et il persiste à croire qu'appauvrir les riches enrichit les pauvres ! icon_biggrin '

Pour revenir au sujet, oui, la crise que nous avons traversée et la lourdeur du paquebot pourri de l'Etat, ne permettront pas à la France de revenir dans le taux de convergence européen à la date fixée. Le gouvernement ne peut faire mieux que d'y travailler.