Les places financières dans la tempête
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Bonjour,
Les bourrasques qui secouent depuis deux jours les principales places financières de la planète n’ont pas épargné le marché parisien. Hier, alors que New York terminait finalement en hause (Dow Jones + 0,13 %, Nasdaq + 0,72 %) à l’issue d’une séance très volatile, le CAC 40, qui avait déjà cédé 2,75 % jeudi, a fini la séance en chute de 3,40 %, repassant sous la barre des 3 600 points (3 563 exactement) et retrouvant ses niveaux de septembre dernier. A Londres, le Footsie perdait 1,53 %, à Francfort, le Dax glissait de 1,79 %, tandis que, quelques heures plus tôt, à Tokyo, le Nikkei dévissait de 2,89 %. Depuis le début de l’année, le principal indice parisien a perdu presque 10 %.
Les raisons de cette baisse ? « Ce sont les mêmes angoisses que la veille », indiquait hier soir Arnaud de Champvallier, directeur chez Turgot Asset Management. En l’occurrence, les inquiétudes sur les déficits publics de plusieurs pays du sud de l’Europe : Espagne, Grèce et Portugal. Pourtant, relève cet expert des marchés, « les résultats d’entreprises sont satisfaisants et les discours des dirigeants européens se veulent rassurants ». Avant d’ajouter : « Mais le marché ne veut rien entendre. »
Effectivement, alors que les boursiers redoutaient une aggravation du chômage américain, les chiffres de janvier, moins mauvais qu’attendu, n’ont été d’aucun secours pour faire remonter les indices. Et à Paris, les traders considèrent que le seuil des 3 600 points déclenche automatiquement des programmes de vente d’actions. Pour Marc Fiorentino, président d’Euroland Finances, ce mouvement est aussi le fait de spéculateurs pariant sur la dégradation des finances publiques grecques, espagnoles ou portugaises. « Certes, on ne peut nier ces problèmes et il faudra les résoudre », estime ce spécialiste pour qui « les déficits américains sont bien plus importants ».
Jusqu’où peuvent descendre les marchés et la Bourse parisienne ? « Le mouvement de baisse est sur le point de se terminer, considère toujours Marc Fiorentino. Et tous ceux qui disposent de liquidités (NDLR : de l’argent frais à placer) peuvent acheter des titres. » A condition de sélectionner des valeurs de qualité et de n’investir que l’argent dont on n’a pas besoin immédiatement ! Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Les bourrasques qui secouent depuis deux jours les principales places financières de la planète n’ont pas épargné le marché parisien. Hier, alors que New York terminait finalement en hause (Dow Jones + 0,13 %, Nasdaq + 0,72 %) à l’issue d’une séance très volatile, le CAC 40, qui avait déjà cédé 2,75 % jeudi, a fini la séance en chute de 3,40 %, repassant sous la barre des 3 600 points (3 563 exactement) et retrouvant ses niveaux de septembre dernier. A Londres, le Footsie perdait 1,53 %, à Francfort, le Dax glissait de 1,79 %, tandis que, quelques heures plus tôt, à Tokyo, le Nikkei dévissait de 2,89 %. Depuis le début de l’année, le principal indice parisien a perdu presque 10 %.
Les raisons de cette baisse ? « Ce sont les mêmes angoisses que la veille », indiquait hier soir Arnaud de Champvallier, directeur chez Turgot Asset Management. En l’occurrence, les inquiétudes sur les déficits publics de plusieurs pays du sud de l’Europe : Espagne, Grèce et Portugal. Pourtant, relève cet expert des marchés, « les résultats d’entreprises sont satisfaisants et les discours des dirigeants européens se veulent rassurants ». Avant d’ajouter : « Mais le marché ne veut rien entendre. »
Effectivement, alors que les boursiers redoutaient une aggravation du chômage américain, les chiffres de janvier, moins mauvais qu’attendu, n’ont été d’aucun secours pour faire remonter les indices. Et à Paris, les traders considèrent que le seuil des 3 600 points déclenche automatiquement des programmes de vente d’actions. Pour Marc Fiorentino, président d’Euroland Finances, ce mouvement est aussi le fait de spéculateurs pariant sur la dégradation des finances publiques grecques, espagnoles ou portugaises. « Certes, on ne peut nier ces problèmes et il faudra les résoudre », estime ce spécialiste pour qui « les déficits américains sont bien plus importants ».
Jusqu’où peuvent descendre les marchés et la Bourse parisienne ? « Le mouvement de baisse est sur le point de se terminer, considère toujours Marc Fiorentino. Et tous ceux qui disposent de liquidités (NDLR : de l’argent frais à placer) peuvent acheter des titres. » A condition de sélectionner des valeurs de qualité et de n’investir que l’argent dont on n’a pas besoin immédiatement ! Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Déjà, la "crise" que nous connaissons n'a eu pour fondement principal que les réactions jystériques des gens, qui - bien drillés par le bassinage des medias- ont cessé de consommer alors que, pour la plupart d'entr'eux, rien n'avait changé.
Maintenant, la Bourse fait dans le psychiatrique, à l'annonce de quelques gros déficits que tout le monde connaissait ... L'économie n'est ni plus dynamique ni pire qu'avant hier, et ceux qui se soucient de ses mouvements font le jeu des spéculateurs.
Maintenant, la Bourse fait dans le psychiatrique, à l'annonce de quelques gros déficits que tout le monde connaissait ... L'économie n'est ni plus dynamique ni pire qu'avant hier, et ceux qui se soucient de ses mouvements font le jeu des spéculateurs.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Oui bon, je croyais que ton poulain avait annoncé une nouvelle donne du capitalisme .... il aurait menti ?
le plus débile la dedans c'est encore (une fois de plus) les économistes. Eux qui vantaient il n'y a pas si longtemps le modèle espagnol et son immobilier exemplaire ...
Comment peut on être assez bête pour croire que ce pays pouvait encore se développer la dessus alors le taux de proprios est de l'ordre de 100% ....
l'économie ne mérite vraiment pas son appellation de "science " .... la ou un gosse de 8 ans le comprendrait aisément, les experts, eux ... ne voient rien.
le plus débile la dedans c'est encore (une fois de plus) les économistes. Eux qui vantaient il n'y a pas si longtemps le modèle espagnol et son immobilier exemplaire ...
Comment peut on être assez bête pour croire que ce pays pouvait encore se développer la dessus alors le taux de proprios est de l'ordre de 100% ....
l'économie ne mérite vraiment pas son appellation de "science " .... la ou un gosse de 8 ans le comprendrait aisément, les experts, eux ... ne voient rien.
La bourse fait toujours dans le psychiatrique. Les grands spéculateurs ont manipulé les cours à la hausse depuis des mois alors que les nouvelles de l'économie réelle sont plutôt mauvaises (chômage). Pour cela ils ont utilisé l'argent des plans de relance. Maintenant que l'argent des plans de relance menace de se tarir, ils récupèrent leurs mises et cela fait chuter les cours. Par la même occasion ils envoient un message aux gouvernements : si vous cessez de nous engraisser on va tout faire écrouler. Attendons un peu et on verra si le gouvernement américain craque ou pas.mps a écrit :Déjà, la "crise" que nous connaissons n'a eu pour fondement principal que les réactions jystériques des gens, qui - bien drillés par le bassinage des medias- ont cessé de consommer alors que, pour la plupart d'entr'eux, rien n'avait changé.
Maintenant, la Bourse fait dans le psychiatrique, à l'annonce de quelques gros déficits que tout le monde connaissait ... L'économie n'est ni plus dynamique ni pire qu'avant hier, et ceux qui se soucient de ses mouvements font le jeu des spéculateurs.
En tout cas c'est une hypothèse qui parait démoniaque mais que certains chroniqueurs évoquent. Ne parle-t-on pas depuis quelques jours de spéculations contre la Grêce et contre l'Espagne ?
- Nombrilist
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mps, je suis assez naïf sur ce sujet et j'ai plein de questions qui me passent par la tête. Pour le moment, j'ai séché tous les gens à qui j'ai parlé avec ces questions.
- Comment une économie peut-elle redémarrer avant qu'elle n'ait commencé à relancer ses productions ? Je veux dire, si les gens sont toujours au chômage, c'est que les productions n'ont pas été relancées. Il faut de la main d'oeuvre pour le faire.
- Toujours dans le même ordre d'idée, on nous annonce un accroissement du PIB. Comment est-ce possible, alors que des centaines de boîtes ont fermé ? Comment peut-on produire plus de richesses qu'il y a un an, avec moins d'usines ? C'est magique ?
Enfin, traiter les gens d'hystériques est très irrespectueux. Plus de 400 000 emplois détruits en une année, que te faut-il de plus ?
- Comment une économie peut-elle redémarrer avant qu'elle n'ait commencé à relancer ses productions ? Je veux dire, si les gens sont toujours au chômage, c'est que les productions n'ont pas été relancées. Il faut de la main d'oeuvre pour le faire.
- Toujours dans le même ordre d'idée, on nous annonce un accroissement du PIB. Comment est-ce possible, alors que des centaines de boîtes ont fermé ? Comment peut-on produire plus de richesses qu'il y a un an, avec moins d'usines ? C'est magique ?
Enfin, traiter les gens d'hystériques est très irrespectueux. Plus de 400 000 emplois détruits en une année, que te faut-il de plus ?
- Norbert
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As-tu déjà entendu parler de stocks? Renaud ne fabrique pas que les voitures qu'il vend, il créé un stock (ce n'est qu'un exemple).Nombrilist a écrit :mps, je suis assez naïf sur ce sujet et j'ai plein de questions qui me passent par la tête. Pour le moment, j'ai séché tous les gens à qui j'ai parlé avec ces questions.
- Comment une économie peut-elle redémarrer avant qu'elle n'ait commencé à relancer ses productions ? Je veux dire, si les gens sont toujours au chômage, c'est que les productions n'ont pas été relancées. Il faut de la main d'oeuvre pour le faire.
- Toujours dans le même ordre d'idée, on nous annonce un accroissement du PIB. Comment est-ce possible, alors que des centaines de boîtes ont fermé ? Comment peut-on produire plus de richesses qu'il y a un an, avec moins d'usines ? C'est magique ?
Enfin, traiter les gens d'hystériques est très irrespectueux. Plus de 400 000 emplois détruits en une année, que te faut-il de plus ?
- Nombrilist
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Bonnes questions, Ombrilist ! icon_confused
N'oublie pas aussi que, seuls, 10 % maximum des travailleurs sont au chômage : ce sont les 90% restants qui assurent la reprise, et permettont peut-être des réengagements quand tout tournera à plein.
Une économie reprend quand la consommation reprend. Cela peut être la vente de produits importés, les services, le nombre de contrats. Les entreprises refont de la pub, se ré-équipent, bref, ça bouge et lindice type, ce sont les hausses de TVA. Cette reprise est assez lente, parce que les patrons échaudés sont prudents (heureusement). Dans l'industrie, on voit d'abord reprendre le non-stockable : si on construit pus, il faut à nouveaux des doubles vitrages sur commande, par exemple. Les industries produisant du stockable (les bagnoles, e.a.) jouent sur leurs stocks et leur production quotidienne réduite, et ne montent en puissance qu'au fur et à mesure des nécessités. D'où ce décallage ultra classique ...Comment une économie peut-elle redémarrer avant qu'elle n'ait commencé à relancer ses productions ? Je veux dire, si les gens sont toujours au chômage, c'est que les productions n'ont pas été relancées. Il faut de la main d'oeuvre pour le faire.
N'oublie pas aussi que, seuls, 10 % maximum des travailleurs sont au chômage : ce sont les 90% restants qui assurent la reprise, et permettont peut-être des réengagements quand tout tournera à plein.
Ma réponse à ta première question convient à la seconde ... L'industrie française, grande et petite, ne représente que 22 % du PIB. Et même si les fermetures et licenciements sont ultra médiatisés, ce n'est qu'une goutte d'eau dans la mer ...- Toujours dans le même ordre d'idée, on nous annonce un accroissement du PIB. Comment est-ce possible, alors que des centaines de boîtes ont fermé ? Comment peut-on produire plus de richesses qu'il y a un an, avec moins d'usines ? C'est magique ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
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Ta réponse est assez complète mps. Juste une précision : les biens importés ne contribuent au PIB que par le biais de l'activité de transformation ou de distribution qu'ils génèrent. Eux mêmes (leur valeur) n'entrent pas dans le PIB.
Par ailleurs la croissance se mesure par rapport à une situation précédente : après une chute de la production, il est assez naturel qu'il y ait reprise de la production (rebond technique). Cela s'affiche comme de la croissance, mais seulement par rapport à un plus bas de la production. Si on comparait la production actuelle à ce qu'elle était avant la crise, on ne constaterait pas de croissance. Cela dit la tendance constatée est importante.
Si on ajoute à cela que cette croissance constatée est pour une partie (importante ?) liée aux plans de reprise (c'est à dire à de l'endettement), on devient nettement moins euphorique. Les plans de reprise ont leurs limites et les pays parlent maintenant de réduire leurs déficits.
Tout cela est affaire d'optimisme ou de pessimisme. Les uns disent qu'on est dans la bonne direction, les autres que nous allons vers un scénario à la japonaise : 10 ans de crises et de rebonds.
A vous de choisir.
Par ailleurs la croissance se mesure par rapport à une situation précédente : après une chute de la production, il est assez naturel qu'il y ait reprise de la production (rebond technique). Cela s'affiche comme de la croissance, mais seulement par rapport à un plus bas de la production. Si on comparait la production actuelle à ce qu'elle était avant la crise, on ne constaterait pas de croissance. Cela dit la tendance constatée est importante.
Si on ajoute à cela que cette croissance constatée est pour une partie (importante ?) liée aux plans de reprise (c'est à dire à de l'endettement), on devient nettement moins euphorique. Les plans de reprise ont leurs limites et les pays parlent maintenant de réduire leurs déficits.
Tout cela est affaire d'optimisme ou de pessimisme. Les uns disent qu'on est dans la bonne direction, les autres que nous allons vers un scénario à la japonaise : 10 ans de crises et de rebonds.
A vous de choisir.
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Ta réponse est assez complète mps. Juste une précision : les biens importés ne contribuent au PIB que par le biais de l'activité de transformation ou de distribution qu'ils génèrent. Eux mêmes (leur valeur) n'entrent pas dans le PIB.
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Par ailleurs la croissance se mesure par rapport à une situation précédente : après une chute de la production, il est assez naturel qu'il y ait reprise de la production (rebond technique). Cela s'affiche comme de la croissance, mais seulement par rapport à un plus bas de la production. Si on comparait la production actuelle à ce qu'elle était avant la crise, on ne constaterait pas de croissance. Cela dit la tendance constatée est importante.
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Si on ajoute à cela que cette croissance constatée est pour une partie (importante ?) liée aux plans de reprise (c'est à dire à de l'endettement), on devient nettement moins euphorique. Les plans de reprise ont leurs limites et les pays parlent maintenant de réduire leurs déficits.
Les emprunts sont aussi source de dynamisme économique, ne l'oublie pas.
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Tout cela est affaire d'optimisme ou de pessimisme. Les uns disent qu'on est dans la bonne direction, les autres que nous allons vers un scénario à la japonaise : 10 ans de crises et de rebonds.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Une entreprise saine emprunte pour investir. Une entreprise en difficultés liées à une circonstance exceptionnelle emprunte pour résister le temps nécessaire. Ensuite il faut rembourser. Mais si cette circonstance perdure, le banquier ne veut plus lui prêter. Actuellement les états se sont endettés en espérant que la crise sera de courte durée et dans le but de donner l'impulsion qui amorcera la reprise. Si la crise se prolonge, les entreprises vont se trouver en grandes difficultés (finis les plans de relance, banques qui renâclent à leur prêter de la trésorerie). De plus, l'état étant contraint de réduire son endettement, il va serrer son train de vie, ce qui revient à faire de la relance négative.mps a écrit :Bien sûr, Pierre ! J'avais choisi à dessein des "biens importés" pour faire la distinction entre les "services" (distribution et vente, qui occupent un grand nombre de gens et génèrent de gros profits) et la production (ici absente évidemment)Code : Tout sélectionner
Ta réponse est assez complète mps. Juste une précision : les biens importés ne contribuent au PIB que par le biais de l'activité de transformation ou de distribution qu'ils génèrent. Eux mêmes (leur valeur) n'entrent pas dans le PIB.
Si c'était le cas, on ne parlerait pas non pous de décroissance, la situtation étant meilleure qu'en d'autres temps antérieurs. On se contente donc de comparer une année à l'autre, pour déterminer un "trend" vers le haut ou le bas.Code : Tout sélectionner
Par ailleurs la croissance se mesure par rapport à une situation précédente : après une chute de la production, il est assez naturel qu'il y ait reprise de la production (rebond technique). Cela s'affiche comme de la croissance, mais seulement par rapport à un plus bas de la production. Si on comparait la production actuelle à ce qu'elle était avant la crise, on ne constaterait pas de croissance. Cela dit la tendance constatée est importante.
C'est beaucoup plus technique que cela. Une entreprise qui se recapitalise par emprunt aura cet emprunt à son passif, mais sa recapitalisation à son actif.Code : Tout sélectionner
Si on ajoute à cela que cette croissance constatée est pour une partie (importante ?) liée aux plans de reprise (c'est à dire à de l'endettement), on devient nettement moins euphorique. Les plans de reprise ont leurs limites et les pays parlent maintenant de réduire leurs déficits.
Les emprunts sont aussi source de dynamisme économique, ne l'oublie pas.
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Oui c'est vrai. Mais il ne s'agit pas de faire seulement dans l'incantation : C'est la reprise !mps a écrit :Tu sais, c'est exactement comme une convalescence. Inutile de grincher parce que le patient fait encore trois petites siestes dans la journée ... il faut lui laisser le temps de "repousser" et se réjouir qu'il soit sorti du coma. Savoir qu'il est encore fragile, mais en bonne voie. Et ne l'exposer qu'à ce qui lui est favorableCode : Tout sélectionner
Tout cela est affaire d'optimisme ou de pessimisme. Les uns disent qu'on est dans la bonne direction, les autres que nous allons vers un scénario à la japonaise : 10 ans de crises et de rebonds.
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La croissance vient du dynamisme et du volontarisme. Certes il ne faut pas démoraliser les acteurs économiques (entreprises, administrations, consommateurs), mais il ne faut pas non plus leur faire croire qu'ils peuvent continuer à dormir et que la reprise va arriver aussi sûrement que le jour succède à la nuit. Sinon la convalescence va s'éterniser et le malade n'est pas près de retourner skier.
Nous essayons de comprendre la situation en évitant de nous laisser emporter par l'un ou l'autre des discours qui nous sont servis. Et ce n'est pas facile ! C'est pour ça que nous présentons toutes les hypothèses dont nous entendons parler.
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Une entreprise saine emprunte pour investir. Une entreprise en difficultés liées à une circonstance exceptionnelle emprunte pour résister le temps nécessaire. Ensuite il faut rembourser.
Simplement parce que les banques ne peuvent jouer de manière aventureuse avec l'argent des déposants.
Si une entreprise a besoin de liquidités, elle ne peut donc compter sur les banques. Elle pourra s'adresser au marché boursier pour une éventuelle augmentation de capital, ou à des invests qui, dans certains cas, consentent des prêts subordonnés.
cet argent n'est pas délivré par un distributeur automatique ! Il faut établir un plan d'entreprise très fouillé, évaluer les contrats à honorer, restreindre les frais et souvent le personnel, etc, etc.
Pour ce qui est de la communication incantatoire, tu as raison, c'est elle qui fait la pluie de le beau temps !
Il y aurait beaucoup à dire du rôle néfaste des médias, qui dès le premier jour, n'a donné d'un air dramatique que de mauvaises nouvelles, mêmes peu signifiantes, paniquant le téléspectateur gamma, le poussant à sur-économiser, à ne plus dépenser et entrainant une "vraie crise" purement psychologique, mais dont les effets ont été bien matériels. On a "mis le paquet" sur une poignée de gros licenciements, mais as-tu vu ou lu un seul sujet sur les milliers d'entreprises qui ont traversé la tourmente sans licencier, par exemple ?
Fin novembre, par exemple, mon mari a eu besoin de s'acheter une Audi, un peu en urgence. Il a passé toute une journée avant d'en trouver une de stock !
J'ai fait appel à diverses entreprises, qui toutes ne pouvaient répondre à ma demande qu'avec des mois de délais. Bref, sans cete campagne de terreur des médias, personne n'aurait vu passer cette "crise" sauf quelques actionnaires ayant trop de mauvais placements ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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