Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
- Jeff Van Planet
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Voilà pourquoi il est venu le moment pour abandonner le modèle social basé sur le salariat pour passer à un modèle social basé sur une société "ubérisée"
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
C'est probablement vers quoi on se dirige.
Mais il faut être conscient que chaque individu devenant à lui seul une entreprise verra son activité varier quotidiennement et sera donc dans une situation précaire.
C'est aussi l'effacement de l'Etat qui est en jeu, en effet la relation directe entre le fournisseur et le client facilitera la fraude fiscale et donc condamnera l'Etat qui, privé de ressources, à réduire son action et la limiter à l'indispensable.
C'est aussi la fin des syndicats qui ont besoin de structures lourdes et organisés pour vivre.
C'est la fin de l'assistance redistribuée (retraite par répartition, RSA, primes diverses...) car chacun organisera sa vie sur la base de ses propres ressources.
C'est la fin d'un monde celui construit depuis la fin du XIX siècle et développé au XX siècle. Cela dit ce n'était que le monde de l'Europe et de ses créations (USA, Canada, Australie...)
Mais il faut être conscient que chaque individu devenant à lui seul une entreprise verra son activité varier quotidiennement et sera donc dans une situation précaire.
C'est aussi l'effacement de l'Etat qui est en jeu, en effet la relation directe entre le fournisseur et le client facilitera la fraude fiscale et donc condamnera l'Etat qui, privé de ressources, à réduire son action et la limiter à l'indispensable.
C'est aussi la fin des syndicats qui ont besoin de structures lourdes et organisés pour vivre.
C'est la fin de l'assistance redistribuée (retraite par répartition, RSA, primes diverses...) car chacun organisera sa vie sur la base de ses propres ressources.
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- les orteils
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Quid de l'assurance maladie ? Qui des impôts ? Quelles garanties pour le consommateur ? C'est la société de la débrouille, du chacun pour soi,
de la précarité. Du travail au noir ni plus ni moins.
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C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
- wesker
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Tant que cette évolution ne concernera pas les sénateurs ou les journalistes, ainsi que certaines professions particulièrement protégées, (notaires, huissiers ou pharmaciens...) la France ne pourra s'opposer aux progrès technologiques.
D'ailleurs s'y opposer n'aurait pas de sens, au vu des réalités de ces technologies, en revanche, peut être devrions nous nous y préparer, nous y former et développer les métiers les entreprises et les emplois de demain.
Quant aux salariés, il est bien évident que si, lorsqu'ils sont consommateurs, ils favorisent cette économie, ils en subiront, en tant que salariés les conséquences au niveau de leurs revenus, de leur évolution professionnelle, nous sommes dans une économie de marché et nous avançons vers un modèle économique néo libéral. Ce modèle donnant la primeur aux consommateurs, ce sont donc bien nos achats qui conditionnent nos emplois et nos salaires....
D'ailleurs s'y opposer n'aurait pas de sens, au vu des réalités de ces technologies, en revanche, peut être devrions nous nous y préparer, nous y former et développer les métiers les entreprises et les emplois de demain.
Quant aux salariés, il est bien évident que si, lorsqu'ils sont consommateurs, ils favorisent cette économie, ils en subiront, en tant que salariés les conséquences au niveau de leurs revenus, de leur évolution professionnelle, nous sommes dans une économie de marché et nous avançons vers un modèle économique néo libéral. Ce modèle donnant la primeur aux consommateurs, ce sont donc bien nos achats qui conditionnent nos emplois et nos salaires....
- les orteils
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Il faut adapter la législation à ce modèle et surtout se donner les moyens de la faire respecter : on voit avec uber que ce n'est pas facile.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
les orteils » 05 Fév 2016, 16:29:12 a écrit :Il faut adapter la législation à ce modèle et surtout se donner les moyens de la faire respecter : on voit avec uber que ce n'est pas facile.
Comment empêcher qu'un "ami" fasse appel à un "ami" pour l'emmener quelque part gratuitement ou en échange des frais d'essence-péage-usure-amortissement (même si ceux-ci sont un peu majorés).
Bien sûr pour re-trouver cet "ami" il est passé par une plate-forme informatique... à laquelle les deux sont abonnés...
C'est imparable.
ou bien il faut aller vers une société sans billets.
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Ça s'appelle du covoiturage, et les plateformes type BlaBlaCar qui proposent ces services moyennant finances ont une obligation de distance minimum (50 km je crois), justement pour éviter la concurrence avec les services locaux type taxi ou VTC.
Si c'est gratuit on est libre de faire ce qu'on veut quel que soit le moyen utilisé (y compris électronique).
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- Jeff Van Planet
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Oui c'est précaire, mais voilà pourquoi il faut adapter (comprendre faire évoluer) le système social qui est actuellement basé sur le salariat (et donc la plupart du temps des indemnités "calculées" sur le salaire) à un modèle basé sur, pourquoi pas une allocation universelle ou alors sur un impôt négatif ou un autre système encore?Jean » 04 Fév 2016, 19:32:01 a écrit :C'est probablement vers quoi on se dirige.
Mais il faut être conscient que chaque individu devenant à lui seul une entreprise verra son activité varier quotidiennement et sera donc dans une situation précaire.
C'est aussi l'effacement de l'Etat qui est en jeu, en effet la relation directe entre le fournisseur et le client facilitera la fraude fiscale et donc condamnera l'Etat qui, privé de ressources, à réduire son action et la limiter à l'indispensable.
C'est aussi la fin des syndicats qui ont besoin de structures lourdes et organisés pour vivre.
C'est la fin de l'assistance redistribuée (retraite par répartition, RSA, primes diverses...) car chacun organisera sa vie sur la base de ses propres ressources.
C'est la fin d'un monde celui construit depuis la fin du XIX siècle et développé au XX siècle. Cela dit ce n'était que le monde de l'Europe et de ses créations (USA, Canada, Australie...)
Pourquoi l'effacement de l'état? Pourquoi la fraude fiscale? parce que les taxis, les restaurateurs les entrepreneurs en bâtiments qui ont pignon sur rue ne font pas de fraude fiscales?
Remettons un peu les pieds sur terre: si une personne ne s'adonne que et exclusivement qu'à des activités en "free lance" (sur le modèle uber) alors s'il ne veut pas payer d'impôts il devra cacher l'intégralité de ses revenus. Qui peu cacher autant qu'un revenu annuel? un peu de sérieux.
La fin des syndicats, peu être bien que oui peut être bien que non, ça seul le future le dira, mais personnellement sans être devin j'aurais tendance à penser que non.
La conclusion est fausse, car j'ai évoqué des pistes plus haut comme le revenu universel, l'impôt négatif ou encore d'autres modèles. Quand à la retraite par répartition, pourquoi devrait elle disparaître?
Bref tout ça pour dire: inutile de crier à l'anarchie, le changement peut être une bonne chose, il suffit d'anticipé un minimum pour enrayer les effets négatifs.
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
La question est réglé par la volonté des taxis eux mêmes. Ayant, durant longtemps milité pour le libéralisme, la baisse des charges et des impôts ils ont obtenu gain de cause et se retrouve face à la concurrence des plate forme qui propose, aux consommateurs, la transparence sur les tarifs ainsi qu'une qualité de service que les consommateurs peuvent comparer.
Ils se plaignent d'une forme de concurrence déloyale et se disent, désormais à la loyauté de la concurrence mais en dehors d'une forme de régulation, qui peut assurer cette dernière ? Préalablement aux scrutins, il faut que chaque citoyen s'interroge sur les options que défendent les diverses familles politiques et, au sein de chacune d'elle, les nuances que cherchent à y apporter les projets que défendent les candidats qui s'en réclament. C'est, encore une fois, la démonstration que ces plate formes numériques produisent, aujourd'hui la valeur que réclament les consommateurs et qui constituent les raisons des arbitrages. Si les taxis le déplorent après l'avoir promu par leurs votes ils n'ont d'autres choix désormais que de réduire leurs marges, de se remettre en question et de se développer pour s'adapter à ces nouvelles technologies.
Chacun peut avoir une opinion sur la légitimité de la lutte que mènent les taxis qui pourtant refusèrent les blocages et plaidèrent pour "déverrouiller" les freins à l'économie française.....mais les faits sont là, la technologie également, il est préférable de s'interroger sur la manière de mieux satisfaire les consommateurs, d'apporter un service et des prestations de meilleure qualité pour justifier un tarif supérieur plutôt que de se plaindre d'une déloyauté, pourtant réelle, de la concurrence, qui n'est qu'au début !
Ils se plaignent d'une forme de concurrence déloyale et se disent, désormais à la loyauté de la concurrence mais en dehors d'une forme de régulation, qui peut assurer cette dernière ? Préalablement aux scrutins, il faut que chaque citoyen s'interroge sur les options que défendent les diverses familles politiques et, au sein de chacune d'elle, les nuances que cherchent à y apporter les projets que défendent les candidats qui s'en réclament. C'est, encore une fois, la démonstration que ces plate formes numériques produisent, aujourd'hui la valeur que réclament les consommateurs et qui constituent les raisons des arbitrages. Si les taxis le déplorent après l'avoir promu par leurs votes ils n'ont d'autres choix désormais que de réduire leurs marges, de se remettre en question et de se développer pour s'adapter à ces nouvelles technologies.
Chacun peut avoir une opinion sur la légitimité de la lutte que mènent les taxis qui pourtant refusèrent les blocages et plaidèrent pour "déverrouiller" les freins à l'économie française.....mais les faits sont là, la technologie également, il est préférable de s'interroger sur la manière de mieux satisfaire les consommateurs, d'apporter un service et des prestations de meilleure qualité pour justifier un tarif supérieur plutôt que de se plaindre d'une déloyauté, pourtant réelle, de la concurrence, qui n'est qu'au début !
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Le sujet n'est pas ici les taxis ou leur supposé libéralisme. Merci de rester concentrer.
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Je tiens juste à vous rappeler que 15 % de la population active n'est pas salariée ! Votre boulanger, votre médecin, votre plombier, votre garagiste, votre pharmacien par exemple ! Donc, ces personnes ne payent pas d'impôts, pas de charges, n'ont pas d'assurance maladie et vivent grâce au travail au noir !les orteils » 04 Fév 2016, 20:10: 00 a écrit :Quid de l'assurance maladie ? Qui des impôts ? Quelles garanties pour le consommateur ? C'est la société de la débrouille, du chacun pour soi,
de la précarité. Du travail au noir ni plus ni moins.
"Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés" - George Orwell, «1984»
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Jeff Van Planet, si UBER et ce type de plate forme ne concerne ni le libéralisme ni les taxis, effectivement, il faut rester concentré....ou s'interroger sur sa compréhension du sujet !
Caberlin, le salariat n'est effectivement qu'une forme de travail, avec l'artisanat, la profession libérale, l'auto entrepreneur....quoiqu'il en soit il est important de s'interroger, sur le fait que toute ces formes de travail sont complémentaires, que nous ne parviendrons à redresser le pays que lorsqu'on cessera de dresser des clivages entre les uns et les autres, conscient que si le pays continue à voir sa situation budgétaire s'améliorer ou se détériorer, la situation de chacun évoluera de manière semblable.
Caberlin, le salariat n'est effectivement qu'une forme de travail, avec l'artisanat, la profession libérale, l'auto entrepreneur....quoiqu'il en soit il est important de s'interroger, sur le fait que toute ces formes de travail sont complémentaires, que nous ne parviendrons à redresser le pays que lorsqu'on cessera de dresser des clivages entre les uns et les autres, conscient que si le pays continue à voir sa situation budgétaire s'améliorer ou se détériorer, la situation de chacun évoluera de manière semblable.
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?L'Etat refuse d'encadrer sérieusement l'économie collaborative
Le cadre juridique à appliquer aux travailleurs de l'économie collaborative, ainsi qu'à la fiscalité qui s'applique à leurs revenus, demeurent très flous. Et le récent rapport parlementaire du député Terrasse apporte peu de précisions dans ces domaines. Preuve que les pouvoirs publics ont un temps de retard.
Face au développement exponentiel de l'activité des plateformes de « l'économie collaborative » - dont les plus connues sont Uber, Airbnb, BlaBlacar ou le Bon Coin - les pouvoirs publics réagissent avec un temps de retard. Certes, avant de réglementer, la représentation nationale souhaite prendre le temps de la réflexion pour bien identifier les risques qui découlent de la croissance de ces entreprises. Mais force est de constater qu'elle tâtonne. Un récent rapport sur l'économie collaborative du député PS Pascal Terrasse a ainsi déçu les partisans d'une définition claire du secteur afin qu'il se plie aux réglementations juridiques et fiscales qui devraient lui incomber.
Exclure Uber de l'économie collaborative
Pour se faciliter la tâche, le député tente par exemple d'exclure du périmètre de l'économie collaborative la plus controversée de ses structures : Uber, l'entreprise de véhicules de tourisme avec chauffeur, à qui il est souvent reproché d'exploiter les failles juridiques pour dissimuler des emplois salariés. Le rapport dit ainsi que « l'économie collaborative n'est pas l'ubérisation », et tente plus globalement de minimiser la portée des plus grandes plateformes du secteur, qui sont peu au regard du total de 276 plateformes en France. Les entreprises qui seraient les plus concernées par l'instauration d'un nouveau cadre seraient donc celles qui mettent en relation des particuliers entre eux, et où le partage de frais prime sur la logique de profit.
(...)
Limites du droit du travail français
Eluder les problèmes posés par les plateformes qui font le plus polémique aujourd'hui n'est, du reste, pas tenable dans le temps. Si le terme d'économie collaborative est peut-être mal choisi, la nécessité d'adapter le droit à ces plateformes demeure. Car certaines d'entre-elles jouent, de fait, dangereusement avec les limites du droit du travail et du droit fiscal français. Ainsi un certain nombre d'interrogations subsistent après la lecture du rapport parlementaire, qui ne donne pas de réelles réponses aux risques de précarisation et d'absence de protection de certains travailleurs.
Par exemple, « s'agissant des difficultés que rencontrent les travailleurs de l'économie collaborative en matière de protection sociale - absence de couverture de certains risques sociaux, faible niveau de prestation en matière de retraite et de prévoyance - le rapport se borne à déclarer qu'elles ne sont finalement pas différentes de celles que rencontrent l'ensemble des travailleurs indépendants. Il ne tranche donc pas la question », regrette Patrick Thiébart, également avocat au cabinet Jeantet.
(...)
Quelle fiscalité pour les revenus de l'économie collaborative ?
L'autre principale zone d'ombre qui plane sur ce secteur concerne la fiscalité. En effet, l'économie collaborative génère de nombreux revenus pour ses utilisateurs. En effet, « l'économie collaborative se caractérise par une hausse sans précédent des flux financiers entre particuliers », indique Jean-Guillaume Follorou, avocat spécialisé sur les questions de fiscalité au cabinet Jeantet. Pourtant « tous revenus, tous gains, quelle que soit leur provenance, sont, en principe passibles de l'impôt sur le revenu », explique-t-il. Bref, les utilisateurs des plateformes qui ne déclarent pas les revenus perçus devraient théoriquement faire l'objet d'un redressement de la part du fisc. Mais face à la multiplication de ce type de transaction, l'administration fiscale pourrait se retrouver démunie.
(...)
http://www.latribune.fr/economie/france ... 52301.html
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
Est ce l'avenir des citoyens que de bosser pour ces plates formes ? Mais, alors qui payera les cotisations, la fiscalité et l'impôt dont les régimes sociaux et le Trésor ont besoin ?
Etant entendu que s'il ne s'agit pas de nier les évolutions technologiques, il s'agit, simplement de fixer les outils permettant de réconcilier les avancées technologiques et les nouveaux métiers qu'elles augurent avec les objectifs de préservation, de modernisation de notre modèle social.
Etant entendu que s'il ne s'agit pas de nier les évolutions technologiques, il s'agit, simplement de fixer les outils permettant de réconcilier les avancées technologiques et les nouveaux métiers qu'elles augurent avec les objectifs de préservation, de modernisation de notre modèle social.
- Jeff Van Planet
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Re: Uber, Airbnb, BlaBlaCar... ce nouveau modèle économique annonce-t-il la fin du salariat ?
après lecture de l'artcile je continue de penser qu'on ne raisonne pas de la bonne façon. Dans l'article il est question (en partie) de savoir comment va-t-on taxer et "protéger socialement" les gens qui prennent part à la nouvelle économie. Je pense qu'il vaut mieux penser à comment adapter le social au XXIème siècle.
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