Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

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Golgoth
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Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par Golgoth » 19 juil. 2015, 10:21:03

Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Malgré le plan de relance monétaire de la BCE, l’inflation reste très faible en Europe ainsi qu’en France. Le risque déflationniste, que l’on pensait voir s’éloigner, reste finalement bien présent. En France, l’une des conséquences est l’éventuelle baisse du taux de rémunération du Livret A.

En Europe (UE) au mois de juin, l’inflation annuelle (juin 2015 par rapport à juin 2014) est retombée à seulement +0,1%, soit quasiment 0%, selon des chiffres d’Eurostat publiés jeudi. En zone euro, le chiffre est presque le même, avec un taux d’inflation à seulement +0,2%.

Huit Etats-membres de l’UE sont ainsi en situation d’inflation négative selon les chiffres publiés jeudi. Il en va ainsi notamment de Chypre (-2,1%), de la Grèce (-1,1%), de la Roumanie ou encore de la Slovénie (-0,9%). Malte et l’Autriche apparaissent comme les deux pays où l’inflation est la plus « élevée », avec respectivement +1,1% et +1%.

(...)
http://www.boursorama.com/actualites/le ... bedae24754
Vraiment nous menons en zone Euro un politique économique à la pointe de la médiocrité... Alors que tous les états ont des problème de dettes, aller à la déflation est du suicide économique.

A noter que chez les merdias eurobéats on a pas la même analyse :
France : l'inflation stable sur un an, malgré une légère baisse en juin
Le maintien de l'inflation en territoire positif sur un an devrait calmer les craintes d'une déflation, phénomène dangereux pour l'économie.
(...)
Le maintien de l'inflation en territoire positif sur un an devrait calmer les craintes d'une déflation, phénomène dangereux pour l'économie, trois mois après l'entrée en janvier de la France en territoire d'inflation négative pour la première fois depuis fin 2009 (- 0,4 % sur un an).

http://www.lepoint.fr/economie/france-l ... 460_28.php
Ayez confiance, la BCE veille :mrgreen2:
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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johanono
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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par johanono » 19 juil. 2015, 10:27:47

On pourra te rétorquer que la BCE a quand même récemment pris des mesures d'assouplissement quantitatif, quitte à tordre légèrement le cou aux traités, et qu'elle a même été critiquée pour cela. Certes, c'était trop peu, trop léger, et trop tard. Mais il faut quand même le souligner.

Mais de façon générale, tu as raison. La menace qui guette l'Europe aujourd'hui est celle de la déflation, pas celle de l'inflation. Cela renvoie donc à la question de la monétisation de la dette.

En effet, la monétisation de la dette (c'est-à-dire le fait de recourir à la "planche à billets" pour financer les déficits) est souvent accusée de provoquer l'inflation. C'est une loi économique assez classique et traditionnelle qui considère que l'augmentation de la masse monétaire provoque l'inflation. Pourquoi pas. Mais dans le contexte actuel, on peut se permettre de risquer un peu d'inflation. Il vaudrait donc mieux prendre des mesures permettant de relancer à coup sûr l'économie, quitte à provoquer un peu d'inflation, plutôt que de rester arc-bouté sur des politiques de rigueur destinées à empêcher tout risque inflationniste.

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wesker
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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par wesker » 20 juil. 2015, 12:52:35

Les orthodoxes et autres partisans de la rigidité monétaire annonçaient craindre le retour de l'inflation, et peuvent constater que c'est, avec les investissements et les réformes, l'un des outils efficaces pour répondre aux difficultés de nos économies, avec, aussi les partenariats, complémentarité nécessaire, au niveau européen pour développer nos économies.

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par johanono » 20 juil. 2015, 13:26:04

L'inflation constitue en effet un outil très efficace pour relancer l'économie. Et c'est encore un outil auquel on ne peut plus recourir du fait de notre appartenance à la zone UE.

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Golgoth
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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par Golgoth » 20 juil. 2015, 14:17:02

En fait la BCE ne peut pas faire grand chose pour éviter la déflation. C'est un peu comme écoper de l'eau dans un bateau bardés de trous. Comme tous les pays de la zone euro ont une politique de dévaluation interne, avec comme Graal la recherche de la compétitivité, cela aboutit à cette situation, même avec plus de monnaie.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par wesker » 20 juil. 2015, 19:18:31

Golgoth, la BCE a la possibilité de monétiser, partiellement des dettes souveraines en les réintégrant dans ses propres comptes, ce qu'elle a su faire, pour la Grèce, elle dispose, aussi de la possibilité d'imprimer de la monnaie, c'est ce qu'elle fait au travers la politique dite de Quantitavie Easing qui a pour effet d'accompagner, soutenir la croissance en ne faisant pas porter l'effort que par la seule austérité et déflation salariale, c'est donc une bonne chose.

Cela étant, c'est l'activité qui a tendance à se réduire, ainsi que les perspectives des entreprises qui n'investissent pas, malgré les efforts budgétaires et de compétitivité auxquels les français consentent. C'est ce qui fait réapparaître le spectre de la déflation, mais j'ai le sentiment que la BCE, à rebours des exigences allemandes dont les seuls intérêts ne peuvent prévaloir sur l'ensemble de l'Europe, bien qu'importants, souhaite éviter ce scénario destructeur de valeur !

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par Golgoth » 20 juil. 2015, 20:24:51

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par wesker » 21 juil. 2015, 08:39:12

si l'action de la BCE inonde le marché de liquidités, les banques disposent de capacités à octroyer des prêts, que ce soit aux ménages ou aux entreprises, mais pour ce faire il faut que les perspectives de ces dernières soient au rendez vous. Or, l'austérité pratiquée simultanément dans plusieurs pays de l'Europe permets à quelques entreprises de retrouver des marges confortables mais plonge l'immense majorité d'entre elles dans une érosion de leur carnet de commande et de leurs perspectives rendant l'opération de la BCE insuffisante en terme de croissance.

Pour être efficace, elle doit s'accompagner de mesures de protectionnisme raisonnable ainsi que de rétablissement de la confiance, à la fois par une fiscalité qui encourage les initiatives et les prises de participation dans les entreprises, mais qui redonne, aussi du pouvoir d'achat aux citoyens qui, en période de déficits abyssaux ont plutôt tendance à épargner qu'à consommer. Il faut réduire les dépenses, là où elles sont inefficaces, inutiles mais les augmenter dans les secteurs qui sont potentiellement porteur de croissance, d'emploi, tels que les technologies ou l'environnement, par des partenariats, que l'Europe devrait encourager plutôt que de se déchirer sur la conduite à tenir face à un pays écrasé par l'endettement et l'austérité.

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par Papibilou » 21 juil. 2015, 19:44:36

La demande peut venir:
- des ménages. Mais avec un taux de chômage important, des emplois précaires, une imposition lourde les ménages ne tirent pas vraiment la croissance.
- des entreprises: à condition qu'elles investissent, qu'elles ne soient pas en sous-charge, que l'offre fasse monter leurs carnets de commande.
- de l'état. Mais un état surendetté ne peut plus jouer le rôle moteur keynesien, d'autant que ce rôle moteur est depuis de longues années freiné par la mondialisation.
- de pays étrangers. Certes mais en dehors des rafales et autres airbus, la demande tire surtout les industries lourdes allemandes.

La solution ne peut donc venir que d'une réorientation radicale par exemple:
- une réduction du temps de travail globale de l'UE (surtout pas la France seule); cette réduction pourrait permettre de résorber une partie du chômage, donnerait du pouvoir d'achat aux nouveau embauchés, diminuerait le coût pour les nations de l'allocation chômage, augmenterait les cotisations retraites et santé permettant de rééquilibrer les budgets sociaux et donnerait du mou à l'état qui jouerait son rôle keynésien.
- un rachat systématique des dettes européennes par la BCE (et leur destruction), destinée à faire baisser le poids des intérêts de la dette dans chaque pays. Les états joueraient donc la aussi leur rôle de relance. Et toute relance de la demande étatique se traduira par de l'inflation.

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par wesker » 22 juil. 2015, 08:46:48

Papibilou, cette analyse sur l'atonie de la demande et donc des faibles perspectives des entreprises constitue l'une des difficultés auxquelles il faudra, aussi faire face et que la recherche de la rétablissement de la compétitivité peut faire l'impasse.

Les ménages, en raison du matraquage fiscal, du chômage, de la stagnation salariale et de la précarité semblent avoir du mal, à pouvoir assumer ce rôle, malgré une épargne considérable, que la baisse des taux du livret A et autres comptes sur livrets ne changera pas.

Réclamer le rachat des dettes par la BCE ? C'est possible, dans certains cas, mais ce n'est pas sa responsabilité ni ses prérogatives, par conséquent elle ne pourra le faire, pour l'ensemble des dettes souveraines, sachant qu'il est nécessaire, aussi que les Etats fassent preuve de pragmatisme et de réalité lorsqu'ils souscrivent à des emprunts, afin que ces derniers servent des projets d'investissements et d'avenir qui assurent le remboursement des emprunts.

Mais, en période de déflation et, la BCE en a conscience, les difficultés se creusent et il est important, par la monétisation, partielle et d'autres mesures, qu'il faut encore prendre que les entreprises retrouvent confiance, aient des perspectives pour investir, se développer, et, finalement évite de s'enfoncer dans cette crise qui s'annonce destrutrice, si l'idéologie et les dogmes priment sur les besoins réels de l'économie?.

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par Papibilou » 23 juil. 2015, 09:50:45

wesker » Mer 22 Juil 2015 - 08:46 a écrit : Réclamer le rachat des dettes par la BCE ? C'est possible, dans certains cas, mais ce n'est pas sa responsabilité ni ses prérogatives, par conséquent elle ne pourra le faire, pour l'ensemble des dettes souveraines, sachant qu'il est nécessaire, aussi que les Etats fassent preuve de pragmatisme et de réalité lorsqu'ils souscrivent à des emprunts, afin que ces derniers servent des projets d'investissements et d'avenir qui assurent le remboursement des emprunts.

Mais, en période de déflation et, la BCE en a conscience, les difficultés se creusent et il est important, par la monétisation, partielle et d'autres mesures, qu'il faut encore prendre que les entreprises retrouvent confiance, aient des perspectives pour investir, se développer, et, finalement évite de s'enfoncer dans cette crise qui s'annonce destructrice, si l'idéologie et les dogmes priment sur les besoins réels de l'économie?.
Effectivement ce n'est pas du ressort de la BCE, mais ça pourrait le devenir. De la même manière les prêts directs aux états sont en principe interdits mais cela aussi pourrait évoluer. Quand je dis "pourrait" cela signifie que techniquement ce n'est pas impossible.
Le problème est que les états européens sont trop endettés pour que les états jouent un rôle moteur et surtout que les perspectives restent sombres attendu qu'aucun d'entre eux ne pourra rembourser sa dette, même pas l'Allemagne.
L'UE demande de ne pas dépasser 3% de déficit, mais vous le savez , c'est 3% du PIB et non 3% du budget, soit pour la France 60 milliards, excusez du peu, c'est le budget de l'éducation nationale en gros. Donc 3% ce n'est pas tenable. Mais 0% hors charges de la dette c'est toujours trop puisque la dette augmente mécaniquement du montant des intérêts annuels (40 milliards actuellement parce que les taux sont devenus très bas). Il faudrait donc que ce soit 0% en intégrant la charge de la dette. Oui mais alors on n'a encore rien remboursé. Bref la dette est irremboursable. Alors on fait quoi ?

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par wesker » 23 juil. 2015, 13:38:16

Papibilou, au cours de l'histoire, les titres de dettes ont une mâturité, à terme ils sont remboursé par les Etats, la question et la problématique qui se pose est, est ce qu'on rembourse davantage de titres de dettes que ceux que l'on émets annuellement, et la réponse est négative.

Ce qui est évident de l'échec de Syriza à avoir pu modifier une trajectoire et les options économiques est qu'en l'absence de majorités alternative en Europe, les négociations ne peuvent aboutir à un changement de politique et cela ne fait que renforcer les familles politiques qui se disent hostiles aux institutions européennes ne leur reconnaissant aucune légitimité.

La BCE, par l'impression et l'injection de liquidités inonde le marché monétaire et favorise la soliditié des banques, il appartient, alors à ces dernières de prêter aux Etats ou de financer les entreprises, le font elles ? C'est, ensuite de la responsabilité des Etats de définir leurs liens avec les banques, leurs rôle et leur périmètre d'action.

Pour rembourser les titres de dettes, il est nécessaire d'être vigilant sur l'investissement et l'usage qui est fait de ces sommes, souvent importantes. Affectés à des projets ayant une rentabilité ou répondant à des ambitions d'avenir, cet endettement, relativement accessible est pertinent, puisqu'attendre une remontée des taux alourdirait les charges financières.

Cela étant, l'inquiétude, pour des pays comme la Grèce fut qu'en dépit d'un endettement conséquent, notamment dû à la reprise, par la puissance publique des dettes privées des banques, les investissements et l'économie ne semblent pas produire des recettes suffisantes pour assurer un remboursement aux investisseurs, porteurs de ces titres.

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par Nombrilist » 02 août 2015, 11:45:10

Papibilou » Mar 21 Juil 2015 - 19:44 a écrit :La demande peut venir:
- des ménages. Mais avec un taux de chômage important, des emplois précaires, une imposition lourde les ménages ne tirent pas vraiment la croissance.
- des entreprises: à condition qu'elles investissent, qu'elles ne soient pas en sous-charge, que l'offre fasse monter leurs carnets de commande.
- de l'état. Mais un état surendetté ne peut plus jouer le rôle moteur keynesien, d'autant que ce rôle moteur est depuis de longues années freiné par la mondialisation.
- de pays étrangers. Certes mais en dehors des rafales et autres airbus, la demande tire surtout les industries lourdes allemandes.

La solution ne peut donc venir que d'une réorientation radicale par exemple:
- une réduction du temps de travail globale de l'UE (surtout pas la France seule); cette réduction pourrait permettre de résorber une partie du chômage, donnerait du pouvoir d'achat aux nouveau embauchés, diminuerait le coût pour les nations de l'allocation chômage, augmenterait les cotisations retraites et santé permettant de rééquilibrer les budgets sociaux et donnerait du mou à l'état qui jouerait son rôle keynésien.
- un rachat systématique des dettes européennes par la BCE (et leur destruction), destinée à faire baisser le poids des intérêts de la dette dans chaque pays. Les états joueraient donc la aussi leur rôle de relance. Et toute relance de la demande étatique se traduira par de l'inflation.
Au niveau européen, ce serait l'idéal. Mais pour ça, il faudrait attendre que l'âge médian de nos peuples "partenaires" atteigne 60 ans. J'espère que tu es patient :star3:

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par wesker » 02 août 2015, 16:58:57

La diminution de la durée de travail ne semble pas être l'orientation majoritaire en Europe, elle constitue un frein à la compétitivité économique et, autoritaire peut pénaliser les entreprises ayant besoin de souplesse même si elle permets de réduire le chômage, ses conséquences restent, dans le contexte assez incertaines.

Impossible, en plus d'obtenir une majorité qui y soit favorable au niveau européen puisque ni les démocrates ni les droites européennes ne semblent vouloir y recourir. Par conséquent, je crois davantage à une réorientation de nos relations commerciales et au développement de projets industriels, technologiques et environnementaux, au niveau européen pour redonner des visibilités aux entreprises, pour financer les baisses de prélèvements obligatoires et autres mesures visant à rétablir la compétitivité économique.

Il faudra assurer aux populations des perspectives d'emplois dont elles ont besoin pour se mobiliser, consentir à des efforts et parvenir à générer, avec les entreprises en confiance, une activité soutenue, respectueuses des enjeux environnementaux, seuls en mesure, finalement de redonner un horizon qui ne peut se résumer à la seule austérité budgétaire qui ne constitue pas un projet d'avenir pour les jeunes générations.

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Re: Le risque déflationniste réapparaît en France et en Europe

Message non lu par politicien » 13 août 2015, 12:14:36

Bonjour,
Les prix à la consommation ont à nouveau baissé en France au mois de juillet, de 0,4% par rapport à juin, mais ont enregistré une légère hausse de 0,2% sur un an, a annoncé l'Insee jeudi 13 août. Hors tabac, les prix à la consommation ont baissé en juillet de 0,3% sur un mois et augmenté de 0,1% sur un an, a précisé l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.

L'indicateur d'inflation sous-jacente, expurgé des tarifs publics et des produits les plus volatils, est en hausse de 0,1% en juillet après s'être stabilisé en juin. Sur un an, cet indicateur croît de 0,7% (après 0,6% en mai et en juin).

La baisse mensuelle des prix s'explique, selon l'Insee, par les soldes d'une part et par une nouvelle baisse des prix de l'énergie d'autre part. "Ces baisses sont en partie compensées par la hausse, également saisonnière, des prix de certains services au moment des vacances d'été", a précisé l'Institut.

(...)

Dans le détail, en raison des soldes d'été, les prix des produits manufacturés ont fléchi de 3,1% en juillet (-0,9% sur un an), avec un fort recul des prix de l'habillement et des chaussures (-14,4%, -1,6% sur un an).

Dans une moindre mesure, des baisses de prix ont été observées dans la maroquinerie et les articles de voyage (-4,7%, +1,7% sur un an), les articles de ménage en textile (-4%, -0,5% sur un an), les meubles (-3,9%, -0,1% sur un an), les équipements audiovisuels, photographiques et informatiques (-0,7%, -3,4% sur un an), et les appareils ménagers (-1,7%, -1,1% sur un an).

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr
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