L'avenir de l'industrie en France
Je n'ai pas de réponse bien entendu, à part celle qui soutient l'idée de la diversification des sources d'énergie. J'ai du mal à me résoudre à cet horizon qu'on nous présente toujours comme indépassable. Je suis par contre très intéressé par la fusion nucléaire mais hélas je ne la verrai certainement pas de mon vivant
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- artragis
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l'aviation, le spatial, l'automobile sont des secteurs d'industrie dans lesquels la France excelle et continue de s'améliorer, par exemple nous avons 3 ans d'avance sur les USA en matière de voiture électrique (le brevet de la "sur volt" a été déposé avant la "volt" de GM), i se peut même que dans deux ans une production de série de voitures électrique démarre...
Pour les énergies renouvelables hors nucléaires, il faut savoir que la France est en plein financement, seulement l'horizon est encore trouble, qui de la commune, la région ou l'état paie? Dans le nord de la France tout un laboratoire va expérimenter des panneaux solaires et tenter de les améliorer. Nous sommes encore présents.
Ensuite, la France est surtout PME/TPE, donc l'industrie ne se voit pas trop, nous n'avons pas les grands groupes pharmaceutiques allemands par exemple qui rapportent beaucoup dans le PIB.
Pour les énergies renouvelables hors nucléaires, il faut savoir que la France est en plein financement, seulement l'horizon est encore trouble, qui de la commune, la région ou l'état paie? Dans le nord de la France tout un laboratoire va expérimenter des panneaux solaires et tenter de les améliorer. Nous sommes encore présents.
Ensuite, la France est surtout PME/TPE, donc l'industrie ne se voit pas trop, nous n'avons pas les grands groupes pharmaceutiques allemands par exemple qui rapportent beaucoup dans le PIB.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
On ne peut concevoir de remplacer les centrales nucléaires que par une réduction de la consommation électrique.
et par l'autoproduction d'énergie dans l'habitat et l'industrie.
je commencerais par imposer une politique draconienne sur l'habitat et les bâtiments.
c'est une des partie (entre 40 et 50%) ou il y a les plus d'énergie consommé.
La RT 2012 commence à aller dans le bon sens mais je vois pas comment ce sera applicable vu le retard accumulé sur le sujet par tous les acteurs du bâtiment.
Par ex : un nouveau lotissement à côté de chez moi, beaucoup de maison ont leur garage au sud, et leur lieu de vie au nord. surconsommation entre 15 et 35% en éclairage et chauffage suivant l'isolation.
J'éteindrais énormément d'éclairage urbain inutiles.
j'avoue que pour faire tourner autant de TGV à 300km/h en mode électrique, j'ai pas de solution clé en main immédiate.
Le problème est qu'une centrale nucléaire produit des déchets très dangereux et que l'homme n'est pas assez raisonnable pour les gérer.
et puis les centrales nucléaires sont sensibles aux éruptions solaires. Il n'est pas impossible que dans un futur très proche on s'en rende douloureusement compte.
Et vu la vision à très court terme de nos grands décideurs et la non prise en compte des risques naturels, il y a de quoi s'inquiéter.
Je ne vois pas au nom de quoi on se permet de prendre tous ces risques. Pour nous et nos descendants.
En cas de décison d'abandon du nucléaire, on pourrait construire des centrales performantes au pétrole pour une dizaine d'année.
Une marée noire est encore moins pire qu'une fuite radioactive.
Mais je suis d'accord avec ce que tu sous entend.
Dans l'état actuel de la production d'énergie en France, on ne peut pas produire autant d'énergie en un claquement de doigt.
On a pris trop de retard.
Nous consommons trop d'électricité. pour des nèfles.
moi a chaque fois que je vois une centrale ça me fait flipper.
J'ai déménagé et changer de région, et dans toutes les possibilités que j'avais, le fait que j'habite loin et au vent (sens marin) de la centrale nucléaire la plus proche, a pesé dans la balance.
Je rajoute que sur les 58 réacteurs nucléaires, je crois qu'on en a déjà une vingtaine en carafe.
Prendre tant de risque pour produire de l'énergie pendant si peu de temps me semble complétement débile.
Et prendre des décisions de ce genre alors qu'on est à la tête d'états démontre le manque de sagesse flagrant des gens qui nous gouvernent.
On va dénucléariser le pays sous les contraintes financière, économique et écologique, comme les trois quart des pêcheurs vont changer de métier dans les mois et années à venir.
Au lieu de le faire en regardant les choses en face et en anticipant.
et par l'autoproduction d'énergie dans l'habitat et l'industrie.
je commencerais par imposer une politique draconienne sur l'habitat et les bâtiments.
c'est une des partie (entre 40 et 50%) ou il y a les plus d'énergie consommé.
La RT 2012 commence à aller dans le bon sens mais je vois pas comment ce sera applicable vu le retard accumulé sur le sujet par tous les acteurs du bâtiment.
Par ex : un nouveau lotissement à côté de chez moi, beaucoup de maison ont leur garage au sud, et leur lieu de vie au nord. surconsommation entre 15 et 35% en éclairage et chauffage suivant l'isolation.
J'éteindrais énormément d'éclairage urbain inutiles.
j'avoue que pour faire tourner autant de TGV à 300km/h en mode électrique, j'ai pas de solution clé en main immédiate.
Le problème est qu'une centrale nucléaire produit des déchets très dangereux et que l'homme n'est pas assez raisonnable pour les gérer.
et puis les centrales nucléaires sont sensibles aux éruptions solaires. Il n'est pas impossible que dans un futur très proche on s'en rende douloureusement compte.
Et vu la vision à très court terme de nos grands décideurs et la non prise en compte des risques naturels, il y a de quoi s'inquiéter.
Je ne vois pas au nom de quoi on se permet de prendre tous ces risques. Pour nous et nos descendants.
En cas de décison d'abandon du nucléaire, on pourrait construire des centrales performantes au pétrole pour une dizaine d'année.
Une marée noire est encore moins pire qu'une fuite radioactive.
Mais je suis d'accord avec ce que tu sous entend.
Dans l'état actuel de la production d'énergie en France, on ne peut pas produire autant d'énergie en un claquement de doigt.
On a pris trop de retard.
Nous consommons trop d'électricité. pour des nèfles.
moi a chaque fois que je vois une centrale ça me fait flipper.
J'ai déménagé et changer de région, et dans toutes les possibilités que j'avais, le fait que j'habite loin et au vent (sens marin) de la centrale nucléaire la plus proche, a pesé dans la balance.
Je rajoute que sur les 58 réacteurs nucléaires, je crois qu'on en a déjà une vingtaine en carafe.
Prendre tant de risque pour produire de l'énergie pendant si peu de temps me semble complétement débile.
Et prendre des décisions de ce genre alors qu'on est à la tête d'états démontre le manque de sagesse flagrant des gens qui nous gouvernent.
On va dénucléariser le pays sous les contraintes financière, économique et écologique, comme les trois quart des pêcheurs vont changer de métier dans les mois et années à venir.
Au lieu de le faire en regardant les choses en face et en anticipant.
La réalité dépasse toujours la fiction
- Libre Plume
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- Enregistré le : 05 févr. 2010, 00:00:00
La France est l’un des pays le plus impliqué dans le développement durable, on ne le dit pas assez, alors ce procès d’intention avec les centrales nucléaire, n’est pas cohérent avec l’action des groupes et industries qui aspirent à une politique de développent économique pour ce pays.
AREVA par exemple qui assure entre autres le traitement des combustibles nucléaires.
La demande d’énergie va doubler d’ici quelques années et pas que pour la France, parce que qu’on le veuille ou non la crise est globale, les dépenses énergétiques auront un coût et un impact sur l’environnement. icon_neutral
AREVA par exemple qui assure entre autres le traitement des combustibles nucléaires.
La demande d’énergie va doubler d’ici quelques années et pas que pour la France, parce que qu’on le veuille ou non la crise est globale, les dépenses énergétiques auront un coût et un impact sur l’environnement. icon_neutral
Le traitement des combustibles nucléaires est majoritairement, comme le reste de nos déchets d'ailleurs, résumé à un enfouissement.
On creuse un trou, on met le truc, et on rebouche le trou.
Comme les déchets des dernières inondations, par exemple.
Se contenter de l'enfouissement comme technique de traitement de déchet, quelqu'il soit, est inepte.
Je sais qu'Areva a développé des technique pour réduire la radio-activité de certains déchets, pour les transformer en combustible pour des réacteurs qui n'éxistent pas encore.
Mais je crois savoir que ce n'est pas la majorité des déchets nucléaires produits.
On reste dans des fantasmes d'apprentis sorcier.
Mon propos en tant que citoyen français, est de dire que j'ai plus peur de ça que des femmes qui mettent une burka.
Et que ça mériterait un référendum.
La politique énergétique d'un pays devrait être décidée par son peuple.
La technologie est peut être complexe mais les tenants et aboutissants ne le sont pas à comprendre. et à la portée de chacun si on prend le temps de lui expliquer, en transparence.
Ce choix m'est imposé, il implique des risques que je ne suis pas prêt à prendre.
Mais bon, le sujet du post c'est l'avenir de l'industrie française, et a priori le nucléaire fait partie de cet avenir.
Ainsi que l'industrie de l'armement.
2 secteurs porteurs qui me mettent du baume au cœur.
On creuse un trou, on met le truc, et on rebouche le trou.
Comme les déchets des dernières inondations, par exemple.
Se contenter de l'enfouissement comme technique de traitement de déchet, quelqu'il soit, est inepte.
Je sais qu'Areva a développé des technique pour réduire la radio-activité de certains déchets, pour les transformer en combustible pour des réacteurs qui n'éxistent pas encore.
Mais je crois savoir que ce n'est pas la majorité des déchets nucléaires produits.
On reste dans des fantasmes d'apprentis sorcier.
Mon propos en tant que citoyen français, est de dire que j'ai plus peur de ça que des femmes qui mettent une burka.
Et que ça mériterait un référendum.
La politique énergétique d'un pays devrait être décidée par son peuple.
La technologie est peut être complexe mais les tenants et aboutissants ne le sont pas à comprendre. et à la portée de chacun si on prend le temps de lui expliquer, en transparence.
Ce choix m'est imposé, il implique des risques que je ne suis pas prêt à prendre.
Mais bon, le sujet du post c'est l'avenir de l'industrie française, et a priori le nucléaire fait partie de cet avenir.
Ainsi que l'industrie de l'armement.
2 secteurs porteurs qui me mettent du baume au cœur.
La réalité dépasse toujours la fiction
- Libre Plume
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- Enregistré le : 05 févr. 2010, 00:00:00
Que fait l'homme des déchets nucléaires ?
Selon leur niveau d’activité et leur type de rayonnement, les déchets sont triés, conditionnés et stockés dans des conditions assurant une protection de durée compatible avec la décroissance naturelle de leur radioactivité.
Un déchet radioactif, selon la loi, reste sous la responsabilité de son détenteur qui ne doit pas l’abandonner quelle que soit la nécessité. Les déchets ultimes sont placés sous la responsabilité de l’Agence Nationale pour les Déchets Radioactifs (ANDRA). Avant stockage définitif, les déchets sont triés, évaporés, découpés, incinérés, compactés, pour réduire leur volume et sont solidifiés ou immobilisés.
Selon leur catégorie
A, B ou C les conditions de stockage varient.
[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="42"]
[/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="100%"]
Déchets de catégorie A (à vie courte : baisse de radioactivité de 1000 fois en 300 ans).
Ils se présentent sous forme de conteneurs métalliques ou en béton et, pour les plus actifs, sont immobilisés par du ciment ou du bitume. Ils sont stockés en surface sous forme d’empilements réalisés sur dalles ou dans de grands caissons en béton. Ces empilements sont immobilisés par du gravier et du béton et sont recouverts de couches imperméables. Il existe en France deux centres de stockage de surface : le Centre de la Manche, près du cap de la Hague, qui a reçu, de 1969 de 1990, 400000 m3 de déchets et le centre de l’Aube, à Soulaines, qui a pris le relais pour près de 50 ans, avec une capacité de un million de m3.
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Déchets de catégories B et C (à vie longue).
En attendant leur stockage ultérieur qui, selon la loi, est à l’étude jusqu’en 2006 et se fera probablement dans des couches géologiques profondes, ces déchets sont placés dans des entreposages de longue durée sur les sites de production.
Les déchets de catégorie B sont, dans certains cas, immobilisés par du béton et du bitume.
Les déchets de catégorie C (produits de fission) sont concentrés, calcinés et incorporés dans du verre en fusion à 1150°. Le verre radioactif est ensuite coulé dans des conteneurs d’acier inoxydable au couvercle soudé (la vitrification a lieu à Marcoule, Gard, depuis 1978 et à La Hague, Manche).
Les blocs de verre contenant les déchets de catégorie C sont entreposés dans des puits métalliques placés dans des ouvrages en béton. En raison du dégagement de chaleur lié à leur radioactivité, les verres doivent être refroidis par circulation d’air pendant les premières années d’entreposage. L’optimisation du stockage profond peut rendre nécessaire une diminution sur plus d’une trentaine d’années de la chaleur dégagée
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- El Fredo
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Libre Plume, je ne voudrais pas doucher ton enthousiasme, mais un récent reportage TV a montré qu'une part très importante des déchets nucléaires français finissait dans des conteneurs stockés sur des aires de stockage à l'air libre dans l'ancienne ville secrète de Tomsk Seversk en Sibérie. Du reste, le directeur de l'usine ne semblait pas trop s'en émouvoir, arguant du fait qu'ils disposaient de plein de place pour stocker leurs merdes et celles du monde entier.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Revenons donc à l'industrie (El Fredo, tu trolleras toute ta vie ... ).
Sarko se moque comme d'hab. Fabius a commenté que 25% en 2015 c'est très insuffisant et que çà ne rattrapera qu'à peine la baisse d'activité de 2008-2009 ( qui est effectivement bien de cet ordre de grandeur). Mais Sarko ment encore plus, et il est incohérent (taxe carbone, Grenelle de l'environnement). En fait le déclin industriel français est engagé et est quasi-irréversible sauf mise en place d'urgence d'une politique industrielle agressive accompagnée d'une réduction drastique des coûts sociaux et fiscaux. 35 heures et retraites à 60 ans à reconsidérer d'urgence, mais ensuite des révisions politiques et sociales de fond. :twisted:
Sarko se moque comme d'hab. Fabius a commenté que 25% en 2015 c'est très insuffisant et que çà ne rattrapera qu'à peine la baisse d'activité de 2008-2009 ( qui est effectivement bien de cet ordre de grandeur). Mais Sarko ment encore plus, et il est incohérent (taxe carbone, Grenelle de l'environnement). En fait le déclin industriel français est engagé et est quasi-irréversible sauf mise en place d'urgence d'une politique industrielle agressive accompagnée d'une réduction drastique des coûts sociaux et fiscaux. 35 heures et retraites à 60 ans à reconsidérer d'urgence, mais ensuite des révisions politiques et sociales de fond. :twisted:
- Nombrilist
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Comme tu le soulignes Libéral, l'industrie française est déjà à moitié morte. Les compagnies ont fermé pendant la crise. Elles ne rouvriront pas. La Picardie et le Nord sont sinistrés. Il est trop tard. Sarko n'y est pour rien et n'y pourra rien. C'est la mondialisation qui veut ça. A un moment, on sera obligé d'engager un protectionnisme, agressif comme tu dis, vis à vis des pays qui produisent à bas prix et illégalement (contrefaçon) comme la Chine. Après protectionnisme européen ou national ? Je préfèrerais européen, ça nous éviterait une guerre.
Les charges, l'âge de la retraite tout ça c'est du détail. Même avec zéro charges, on ne serait pas compétitifs face à la Chine ou au Vietnam.
Les charges, l'âge de la retraite tout ça c'est du détail. Même avec zéro charges, on ne serait pas compétitifs face à la Chine ou au Vietnam.
Notre principal problème de compétitivité n'est pas vis à vis de la Chine ou du Vietnam et autres pays hors UE, qui ne représente que moins de 20% du commerce de l'UE. Il se situe vis à vis du reste de l'UE; et si vous pouvez me dire qu'on ne pourra jamais être plus compétif que la Roumanie et la Bulgarie, je vous dis que vous n'avez qu'à moitié raison et si on se compare à l'Italie ou à l'Allemagne et bien il faut que nous réagissions tout simplement. icon_neutral
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
"Notre principal problème de compétitivité n'est pas vis à vis de la Chine ou du Vietnam et autres pays hors UE, qui ne représente que moins de 20% du commerce de l'UE."
Je ne raisonne pas en terme de commerce, mais en terme de délocalisation et de perte d'emplois industriels. Ton raisonnement n'inclue pas toutes les exportations que nous avons perdues à cause de ces délocalisations.
Je ne raisonne pas en terme de commerce, mais en terme de délocalisation et de perte d'emplois industriels. Ton raisonnement n'inclue pas toutes les exportations que nous avons perdues à cause de ces délocalisations.
Les déocalisations hors UE sont un phénomène mineur. Les entreprises n'investissent pas en Chine ou au Vietnam pour réexporter systématiquement tout en France. Les pays d'Asie sont aussi des marchés solvables.
Les délocalisations dans l'UE élargie, par contre çà celà fait mal. Quand PSA monte une grosse usine près de Prague, oui çà fait mal. Quand Renault veut faire la dernière version de la Clio en Roumanie, oui çà fait mal. Et pire, quand tel groupe français côté au CAC40 fait discrètement grossir sa sub-holding belge ou luxembourgeoise parce qu'il y a de meilleures conditions fiscales à Bruxelles ou Luxembourg, çà me fait carrément braire. icon_mrgreen
Les délocalisations dans l'UE élargie, par contre çà celà fait mal. Quand PSA monte une grosse usine près de Prague, oui çà fait mal. Quand Renault veut faire la dernière version de la Clio en Roumanie, oui çà fait mal. Et pire, quand tel groupe français côté au CAC40 fait discrètement grossir sa sub-holding belge ou luxembourgeoise parce qu'il y a de meilleures conditions fiscales à Bruxelles ou Luxembourg, çà me fait carrément braire. icon_mrgreen
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Alors, il faut espérer que le niveau de vie des pays de l'Est augmente rapidement, qu'on endigue ce phénomène. Et il faudrait aussi que les non-pays de type Belgique ou Luxembourg arrêtent avec leurs paradis fiscaux à deux balles. C'est tout petit et ça parasite les pays limitrophes. Euh, sans ironie aucune.
- Libre Plume
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- Enregistré le : 05 févr. 2010, 00:00:00
Ca parait effectivement évident et l'europe avant de s'agrandir démesurément aurait du profiter de la monnaie unique pour adopter des législations fiscales homogènes, seule porte d'entrée pour un prolongement social, qu'il soit naturel, ou négocié au parlement.Nombrilist a écrit : Alors, il faut espérer que le niveau de vie des pays de l'Est augmente rapidement, qu'on endigue ce phénomène. Et il faudrait aussi que les non-pays de type Belgique ou Luxembourg arrêtent avec leurs paradis fiscaux à deux balles. C'est tout petit et ça parasite les pays limitrophes. Euh, sans ironie aucune.
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