L'avenir de l'industrie en France
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Bonjour,
L'industrie française représente 15,6 % du PIB national, contre 23 % en Allemagne et en Italie. En 2006, le taux de croissance de la production industrielle en France est de 1,7 %, contre plus de 5 % dans la zone euro : le taux de change effectif de l’euro n’est donc pas la cause de cette faible croissance. L’INSEE montre que l’industrie française a connu une dégradataion de sa compétitivité-coût depuis 2005 ; les coûts salariaux unitaires dans l’industrie sont les plus élevés de la zone euro, 17 % plus élevé que la moyenne (32,4 euros au 1er trimestre 2007). Arcelor-Mittal, Kléber, Kodak, Miko, Ford..., la presse abonde ces derniers mois d'annonces de suppression de postes et de fermetures de sites industriels. Pourtant, comme l'écrit l'économiste Brieuc Bougnoux, l'industrie reste au cœur du développement économique. L'industrie ne représente plus que 16 % de l'emploi en France, une part qui n'a cessé de diminuer depuis une trentaine d'années. Cette évolution pourrait laisser croire que l'industrie est devenue secondaire, laissant place désormais à des services en croissance perpétuelle, nouvelle locomotive de nos économies. Et pourtant, cette idée est infondée : l'industrie reste au cœur du développement économique. Elle représente en particulier toujours 78 % des exportations françaises et près de 90 % de la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises. Retour sur un vieux débat toujours d'actualité. On observe tout d'abord que les régions françaises qui ont connu le plus fort développement de l'emploi au cours de ces dernières années sont aussi celles dont l'industrie a été la plus dynamique. Ainsi, entre 1993 et 2006, les emplois industriels ont crû de 43 % en région Midi-Pyrénées, pendant que l'ensemble des emplois progressait de 40 %. A l'inverse, en Champagne-Ardenne, l'emploi industriel n'a augmenté que de 3 %, et la progression globale de l'emploi (+ 10 %) y est une des plus basses de France. Au-delà de ces deux exemples, on observe dans l'ensemble des régions françaises une forte corrélation entre le développement de l'industrie et celui de l'ensemble du tissu économique. D'ailleurs aujourd'hui Nicolas Sarkozy a présenté, à Marignane (Bouches-du-Rhône) une série de mesures pour doper et réorganiser l'industrie française. Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'augmenter sa production industrielle de 25% en volume d'ici 2015, selon un document de l'Elysée rendu public à l'occasion du discours de Nicolas Sarkozy sur les états généraux de l'industrie. La nouvelle politique industrielle dévoilée jeudi à Marignane par le chef de l'Etat vise aussi à "pérenniser l'emploi industriel sur le long terme", indique le document, rappelant que la population active industrielle a chuté de 15% (- 535.000 emplois) depuis 2000 en passant de plus de 3,9 à 3,365 millions d'emplois en septembre 2009. Le gouvernement souhaite par ailleurs "revenir à une balance commerciale industrielle excédentaire d'ici 2015" (hors secteur énergie), indique la présidence, soulignant que cette balance avait plongé dans le rouge en 2007. Sur le plan européen, le gouvernement souhaite enfin "augmenter de 2% la part de la France dans la valeur ajoutée européenne d'ici 2015". Cette part est actuellement de 13%, contre plus du double pour l'Allemagne, selon l'Elysée. Le président de la République a également a annoncé à Marignane que le gouvernement proposerait "d'ici septembre" un nouveau produit d'épargne spécialement destiné à financer l'industrie, lors d'une discours prononcé à Marignane en clôture des états généraux de l'industrie. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
L'industrie française représente 15,6 % du PIB national, contre 23 % en Allemagne et en Italie. En 2006, le taux de croissance de la production industrielle en France est de 1,7 %, contre plus de 5 % dans la zone euro : le taux de change effectif de l’euro n’est donc pas la cause de cette faible croissance. L’INSEE montre que l’industrie française a connu une dégradataion de sa compétitivité-coût depuis 2005 ; les coûts salariaux unitaires dans l’industrie sont les plus élevés de la zone euro, 17 % plus élevé que la moyenne (32,4 euros au 1er trimestre 2007). Arcelor-Mittal, Kléber, Kodak, Miko, Ford..., la presse abonde ces derniers mois d'annonces de suppression de postes et de fermetures de sites industriels. Pourtant, comme l'écrit l'économiste Brieuc Bougnoux, l'industrie reste au cœur du développement économique. L'industrie ne représente plus que 16 % de l'emploi en France, une part qui n'a cessé de diminuer depuis une trentaine d'années. Cette évolution pourrait laisser croire que l'industrie est devenue secondaire, laissant place désormais à des services en croissance perpétuelle, nouvelle locomotive de nos économies. Et pourtant, cette idée est infondée : l'industrie reste au cœur du développement économique. Elle représente en particulier toujours 78 % des exportations françaises et près de 90 % de la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises. Retour sur un vieux débat toujours d'actualité. On observe tout d'abord que les régions françaises qui ont connu le plus fort développement de l'emploi au cours de ces dernières années sont aussi celles dont l'industrie a été la plus dynamique. Ainsi, entre 1993 et 2006, les emplois industriels ont crû de 43 % en région Midi-Pyrénées, pendant que l'ensemble des emplois progressait de 40 %. A l'inverse, en Champagne-Ardenne, l'emploi industriel n'a augmenté que de 3 %, et la progression globale de l'emploi (+ 10 %) y est une des plus basses de France. Au-delà de ces deux exemples, on observe dans l'ensemble des régions françaises une forte corrélation entre le développement de l'industrie et celui de l'ensemble du tissu économique. D'ailleurs aujourd'hui Nicolas Sarkozy a présenté, à Marignane (Bouches-du-Rhône) une série de mesures pour doper et réorganiser l'industrie française. Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'augmenter sa production industrielle de 25% en volume d'ici 2015, selon un document de l'Elysée rendu public à l'occasion du discours de Nicolas Sarkozy sur les états généraux de l'industrie. La nouvelle politique industrielle dévoilée jeudi à Marignane par le chef de l'Etat vise aussi à "pérenniser l'emploi industriel sur le long terme", indique le document, rappelant que la population active industrielle a chuté de 15% (- 535.000 emplois) depuis 2000 en passant de plus de 3,9 à 3,365 millions d'emplois en septembre 2009. Le gouvernement souhaite par ailleurs "revenir à une balance commerciale industrielle excédentaire d'ici 2015" (hors secteur énergie), indique la présidence, soulignant que cette balance avait plongé dans le rouge en 2007. Sur le plan européen, le gouvernement souhaite enfin "augmenter de 2% la part de la France dans la valeur ajoutée européenne d'ici 2015". Cette part est actuellement de 13%, contre plus du double pour l'Allemagne, selon l'Elysée. Le président de la République a également a annoncé à Marignane que le gouvernement proposerait "d'ici septembre" un nouveau produit d'épargne spécialement destiné à financer l'industrie, lors d'une discours prononcé à Marignane en clôture des états généraux de l'industrie. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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- El Fredo
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Merdalors, je croyais que la source de tous nos maux était les 35h...L’INSEE montre que l’industrie française a connu une dégradataion de sa compétitivité-coût depuis 2005 ; les coûts salariaux unitaires dans l’industrie sont les plus élevés de la zone euro, 17 % plus élevé que la moyenne (32,4 euros au 1er trimestre 2007).
En attendant, la meilleure façon de relancer l'industrie française serait d'investir massivement dans le secteur des énergies renouvelables, par exemple en réorientant une partie des sommes destinées au nucléaire.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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Encore faut-il que le renouvelable ait un véritable avenir. Ce dont je doute:
- Les éoliennes dans le sud de la France --> un désastre paysager, une défiguration honteuse du paysage comme je n'en avais jamais vue. A vomir (et pourtant je suis peu sensible à ce genre de chose).
- Les éoliennes toujours --> rendement merdique par rapport aux dégâts causés.
- Panneaux solaires --> Il faut au moins 6 ans de service avant que ça devienne rentable d'un point de vue énergétique. En supposant que pendant 6 ans, ils ne prennent aucune intempérie sur la tronche.
- Le bioéthanol --> une vaste fumisterie (gain énergétique global quasi nul), doublée d'une connerie qui a affamé des peuples entiers.
Conclusions: faire des recherches dans le renouvelable, pourquoi pas. Abandonner les recherches nucléaires qui pourraient améliorer les rendements existants, pas d'accord.
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- Les éoliennes toujours --> rendement merdique par rapport aux dégâts causés.
- Panneaux solaires --> Il faut au moins 6 ans de service avant que ça devienne rentable d'un point de vue énergétique. En supposant que pendant 6 ans, ils ne prennent aucune intempérie sur la tronche.
- Le bioéthanol --> une vaste fumisterie (gain énergétique global quasi nul), doublée d'une connerie qui a affamé des peuples entiers.
Conclusions: faire des recherches dans le renouvelable, pourquoi pas. Abandonner les recherches nucléaires qui pourraient améliorer les rendements existants, pas d'accord.
- El Fredo
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Justement, la loi des rendements décroissants montre que les gains potentiels dans le domaine du nucléaire sont loin de compenser les investissements car ils s'enfoncent dans toujours plus de complexité. Et le nucléaire n'est pas une énergie renouvelable car elle dépend d'une ressource dont on estime les réserves à environ 100 ans, et encore sans compter tous les projets actuels de nouvelles centrales dans le monde.
Alors que les énergies renouvelables ont un potentiel de développement gigantesque. D'ailleurs en ce moment il ne se passe pas une semaine sans qu'on annonce une avancée majeure dans le domaine du solaire ou des biocarburants. Le solaire est désormais compétitif par rapport au charbon aux USA, et le bioéthanol cellulosique (donc fabriqué à base de déchets agricoles) sera bientôt lancé à grande échelle. Et je me désole que la France soit totalement absente de ce secteur qui est la principale source de croissance à terme, contrairement à l'Allemagne par exemple.
Au stade où on en est, il faut donc procéder à des arbitrages basés sur les rendements économiques, autrement dit les Euros économisés ou produits par rapport aux Euros dépensés, et je doute fort que le nucléaire soutienne la comparaison vu que c'est une technologie mature.
(attention je n'inclus pas la recherche sur la fusion dans le secteur nucléaire, donc pour moi ITER est un projet valable)
Alors que les énergies renouvelables ont un potentiel de développement gigantesque. D'ailleurs en ce moment il ne se passe pas une semaine sans qu'on annonce une avancée majeure dans le domaine du solaire ou des biocarburants. Le solaire est désormais compétitif par rapport au charbon aux USA, et le bioéthanol cellulosique (donc fabriqué à base de déchets agricoles) sera bientôt lancé à grande échelle. Et je me désole que la France soit totalement absente de ce secteur qui est la principale source de croissance à terme, contrairement à l'Allemagne par exemple.
Au stade où on en est, il faut donc procéder à des arbitrages basés sur les rendements économiques, autrement dit les Euros économisés ou produits par rapport aux Euros dépensés, et je doute fort que le nucléaire soutienne la comparaison vu que c'est une technologie mature.
(attention je n'inclus pas la recherche sur la fusion dans le secteur nucléaire, donc pour moi ITER est un projet valable)
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- El Fredo
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Je parle de l'industrie des énergies renouvelables, pas leur utilisation. Par exemple la fabrication de panneaux solaires ou d'éoliennes, ou la construction de centrales. Actuellement l'Allemagne est leader dans la fabrication d'éoliennes, mais les Chinois sont en train de développer ce secteur à vitesse grand V, tant pour leurs besoins domestiques que pour l'exportation. En France il n'existe aucun acteur majeur dans ce secteur car on mise tout sur le nucléaire. Pour le prix d'un EPR on pourrait construire plusieurs usines de fabrication de panneaux solaires.lancelot a écrit :Oui, mais la on est sur l'industrie .... l'énergie renouvelable c'est un autre pb ....
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Mais El Fredo, c'est bien joli le "renouvelable", mais concrètement. Est-ce que ça a vraiment le potentiel de remplacer le nucléaire (100 ans de réserves) ou la charbon (200 ans de réserves) ?
Parce que franchement, défigurer tout le sud de la France pour produire 5% de ce que produirait UNE centrale nucléaire, je n'en vois absolument pas l'intérêt.
Les allemands font les fanfarons avec leurs éoliennes, mais si on leur coupait EDF, ils auraient l'air malin.
Parce que franchement, défigurer tout le sud de la France pour produire 5% de ce que produirait UNE centrale nucléaire, je n'en vois absolument pas l'intérêt.
Les allemands font les fanfarons avec leurs éoliennes, mais si on leur coupait EDF, ils auraient l'air malin.
- El Fredo
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Très certainement, seulement il faut combiner toutes les sources d'énergies (ce qu'on appelle le mix énergétique), y compris les économies d'énergie qu'on peut assimiler à de la production virtuelle, et non mettre tous ses oeufs dans le même panier. Comme tu le dis toi-même le nucléaire n'a qu'une espérance de vie limitée, donc il faut s'attaquer dès maintenant au problème histoire d'être prêt quand les réserves fossiles s'épuiseront.Nombrilist a écrit :Mais El Fredo, c'est bien joli le "renouvelable", mais concrètement. Est-ce que ça a vraiment le potentiel de remplacer le nucléaire (100 ans de réserves) ou la charbon (200 ans de réserves) ?
Parce que franchement, défigurer tout le sud de la France pour produire 5% de ce que produirait UNE centrale nucléaire, je n'en vois absolument pas l'intérêt.
Quand à "défigurer tout le sud de la France", je ne vois pas en quoi l'installation de panneaux solaires sur les toits des bâtiments défigurerait quoi que ce soit. Et dans le sud il y a bien des centrales électriques, non ? L'avenir est à la production décentralisée, autrement dit tout le contraire du centralisme excessif qu'induit la monoculture du nucléaire, avec les problèmes annexes de distribution.
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Oui une réforme de la politique industrielle est souhaitable, si le taux de change euro dollar inquiète l’Allemagne, en tous les cas cela ne perturbe pas leurs excédents commerciaux, tandis que la France voit son industrie moins florissante et sensiblement en déficit.politicien a écrit :Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'augmenter sa production industrielle de 25% en volume d'ici 2015, selon un document de l'Elysée rendu public à l'occasion du discours de Nicolas Sarkozy sur les états généraux de l'industrie. La nouvelle politique industrielle dévoilée jeudi à Marignane par le chef de l'Etat vise aussi à "pérenniser l'emploi industriel sur le long terme", indique le document, rappelant que la population active industrielle a chuté de 15% (- 535.000 emplois) depuis 2000 en passant de plus de 3,9 à 3,365 millions d'emplois en septembre 2009. Le gouvernement souhaite par ailleurs "revenir à une balance commerciale industrielle excédentaire d'ici 2015" (hors secteur énergie), indique la présidence, soulignant que cette balance avait plongé dans le rouge en 2007. Sur le plan européen, le gouvernement souhaite enfin "augmenter de 2% la part de la France dans la valeur ajoutée européenne d'ici 2015". Cette part est actuellement de 13%, contre plus du double pour l'Allemagne, selon l'Elysée.
et l'alignement de centrales nucléaires dans la vallée du Rhône ça te gène pas?
Le fait qu'on répande des déchets radioactifs un peu partout en France parce que on sait pas quoi en foutre, c'est acceptable parce que c'est pas visible?
Une éolienne ça doit se démonter en quelques jours et les seules traces que ça doit laisser c'est des fondations et une tranchée pour le câblage électrique.
c'est réversible. Si dans 10 ans ça nous saoule ces grandes éoliennes on en fera des plus petites ou on trouvera d'autres solutions.
Il est évident que si on mettait le fric qu'on met dans le nucléaire et le développement de moteurs diesel HDI dans des éoliennes, des panneaux solaires et des isolants performants, on serait actuellement leader dans le monde et tout le monde nous en achèterait.
On aurait un rendement supérieur, qui permettrait des éoliennes plus compactes, des panneaux solaires plus petits.
Mais on est attaché à nos centrales. c'est si joli une centrale.
Et puis ça dure des siècles sans entretien. ça fait travailler les gentils africains qui extraient pour nous le gentil uranium.
Continuons à construire des bâtiments pas isolés, avec des façades plein nord, chauffés avec des grilles pains. Et surtout éclairons tout ça à l'halogène toute la nuit.
Comme ça on pourra justifier la construction des belles centrales nucléaires. Qui soutiendront cette chère croissance.
c'est super chouette.
Et continuons à déféquer et uriner dans de l'eau potable, partout et tout le temps. c'est tellement classe. et logique.
Pour le reste de l'industrie, faudra qu'on m'explique comment c'est possible qu'on produise encore des trucs puisque l'immense majorité des objets qui m'entourent y'a écrit dessus "made in China".
A part fabriquer des avions, des trains et des bateaux pour transporter ces objets, je vois pas ce qu'on a l'ambition de produire.
Même les légumes surgelés sont produits en Chine.
Le fait qu'on répande des déchets radioactifs un peu partout en France parce que on sait pas quoi en foutre, c'est acceptable parce que c'est pas visible?
Une éolienne ça doit se démonter en quelques jours et les seules traces que ça doit laisser c'est des fondations et une tranchée pour le câblage électrique.
c'est réversible. Si dans 10 ans ça nous saoule ces grandes éoliennes on en fera des plus petites ou on trouvera d'autres solutions.
Il est évident que si on mettait le fric qu'on met dans le nucléaire et le développement de moteurs diesel HDI dans des éoliennes, des panneaux solaires et des isolants performants, on serait actuellement leader dans le monde et tout le monde nous en achèterait.
On aurait un rendement supérieur, qui permettrait des éoliennes plus compactes, des panneaux solaires plus petits.
Mais on est attaché à nos centrales. c'est si joli une centrale.
Et puis ça dure des siècles sans entretien. ça fait travailler les gentils africains qui extraient pour nous le gentil uranium.
Continuons à construire des bâtiments pas isolés, avec des façades plein nord, chauffés avec des grilles pains. Et surtout éclairons tout ça à l'halogène toute la nuit.
Comme ça on pourra justifier la construction des belles centrales nucléaires. Qui soutiendront cette chère croissance.
c'est super chouette.
Et continuons à déféquer et uriner dans de l'eau potable, partout et tout le temps. c'est tellement classe. et logique.
Pour le reste de l'industrie, faudra qu'on m'explique comment c'est possible qu'on produise encore des trucs puisque l'immense majorité des objets qui m'entourent y'a écrit dessus "made in China".
A part fabriquer des avions, des trains et des bateaux pour transporter ces objets, je vois pas ce qu'on a l'ambition de produire.
Même les légumes surgelés sont produits en Chine.
La réalité dépasse toujours la fiction
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Je ne répondrai pas à la place de Caillera vu que tu étais en adresse directe, cependant, à travers ta question, je discerne un fatalisme qui m'effraie. A savoir que nous serions contraint de persister dans cette voie et qu'elle serait désormais transcendante à la société ; société qui serait en fin de compte sans prise sur son devenir collectif, otage de sa propre création. Flippant !Nombrilist a écrit :Il y a 4 centrales nucléaires répartis sur les 400 kilomètres du Rhône. Donc, non, ça ne me gêne pas. Pourrais-tu m'expliquer, avec démonstrations chiffrées à l'appui, comment tu t'y prendrais pour remplacer les centrales nucléaires en France par autre chose ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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