Hausse des impôts : Manuel Valls fait le mea culpa du gouvernement

[politicien]

Bonjour,

Manuel Valls a fait vendredi le mea culpa du gouvernement sur la hausse des impôts opérée au début du quinquennat de François Hollande, assurant qu'il ne referait pas la même chose s'il le pouvait. « Il y a eu une augmentation de la fiscalité au cours de ces dernières années - je ne parle pas uniquement depuis 2012 - pour les entreprises comme pour les ménages, à peu près équivalents, 20 milliards entre 2010 et 2012, un peu plus de 20 milliards entre 2012 et 2014 qui a, je crois, créé une forme de rupture entre les Français et l'impôt », a déclaré le Premier ministre lors d'un débat organisé par le Club de l'économie du quotidien Le Monde. « Je pense que ce choix a pesé lourdement sur l'activité économique [...] et ça a été un choc fiscal pour les gens, ce qui explique beaucoup de la rupture entre cet exécutif et d'une manière générale les responsables politiques et les Français », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir s'il le referait de la même manière, le Premier ministre a répondu : « Ah non, bien évidemment. »

(...)

http://www.lepoint.fr/economie/hausse-d ... 232_28.php

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

Si c'était à refaire, Manuel Valls aurait donc renié le programme fiscal du candidat Hollande, auquel il a forcément participé à son élaboration, dès le 7 mai 2012. Prière de ne pas rire.

[nationale 7]

Plus qu'un mea culpa, c'est l’annonce d'une baisse des impôts pour 2016 ( et certainement pour 2017 également ) et le rappel que sarkozy avait autant augmenté les impôts en son temps, tout en creusant les déficits publics.
C'était comme une double peine pour les français.

Mais c'est clair que le gouvernement prépare aujourd'hui la présidentielle de 2017 et Valls annonce des bonnes nouvelles, c'est pas surprenant.

[wesker]

Contester les hausses d'impôts, sous Sarkozy et les approuver, alors qu'elles s'ajoutent, à celles des sociaux démocrates est aussi stérile et pauvres, en terme d'argumentations que les partisans les Républicains qui réclament des baisses de fiscalité, après les avoir tant augmenté.

La réalité étant que la fiscalité, en France, chacun en convient est néfaste pour l'activitré, que sa structure ne permets pas d'atteindre les objectifs budgétaires que se fixe, pourtant de sniveaux aussi élevés et qu'elle ne permets pas, en plus de parvenir à rendre plus performantes des entreprises publiques sur lesquelles, pourtant tant d'exigences reposes


Chacun sait donc qu'il faudra bien réviser notre fiscalité, modifier la structure, le périmètre, l'assiette, dans le but de soutenir l'activité, économique, et de réduire, enfin, nos déficits budgétaires, sociaux.