"Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts", disait Sarkozy (mais on n'est pas obligé de le croire)

[johanono]

La récente polémique sur la taxe foncière et la taxe d'habitation que doivent désormais payer certains retraités est la conséquence d'une mesure décidée par le gouvernement Sarkozy : la suppression de la demi-part supplémentaire pour les veuf et veuves. L'actuel gouvernement s'est retrouvé obligé d'éteindre un incendie allumé par l'ancienne majorité.

Dans le même ordre d'idées, une autre polémique est apparue, concernant la taxe d'aménagement, également surnommée taxe sur les cabanes de jardins :

http://immobilier.lefigaro.fr/article/a ... d9985d9a7/

L'on parle beaucoup actuellement du sieur Sarkozy dans les lucarnes et gazettes. Celui-ci ne manquera pas, avec ses amis politiques, de dénoncer les hausses d'impôts décidées par l'actuelle majorité. Il conviendra donc de rétablir certaines vérités : l'actuelle majorité a certes augmenté les impôts, mais le mouvement de hausse d'impôts avait été entamé par Sarkozy lui-même à la fin de son mandat.

[mordred]

Sarkozy est une anomalie de l'Histoire. Un bug dans le programme. Un trombone dans une boite de raviolis.

[wesker]

Tu as, ton opinion, mordred, et, j'avoue que le voir ainsi exprimer ses idées et se prévaloir de ses responsabilités de Président de formation politique peut susciter une certaine interrogation !

[Nombrilist]

La récente polémique sur la taxe foncière et la taxe d'habitation que doivent désormais payer certains retraités est la conséquence d'une mesure décidée par le gouvernement Sarkozy : la suppression de la demi-part supplémentaire pour les veuf et veuves. L'actuel gouvernement s'est retrouvé obligé d'éteindre un incendie allumé par l'ancienne majorité.

Dans le même ordre d'idées, une autre polémique est apparue, concernant la taxe d'aménagement, également surnommée taxe sur les cabanes de jardins :

http://immobilier.lefigaro.fr/article/a ... d9985d9a7/

L'on parle beaucoup actuellement du sieur Sarkozy dans les lucarnes et gazettes. Celui-ci ne manquera pas, avec ses amis politiques, de dénoncer les hausses d'impôts décidées par l'actuelle majorité. Il conviendra donc de rétablir certaines vérités : l'actuelle majorité a certes augmenté les impôts, mais le mouvement de hausse d'impôts avait été entamé par Sarkozy lui-même à la fin de son mandat.

Ce que nous avions dit sur ce forum dès 2012.

[Golgoth]

C'est la même politique depuis 2010 et le "virage" de Sarko. La politique des petits robinets fiscaux.

[Papibilou]

La flagornerie des medias à l'égard de Sarkozy fait de lui un président-bis que l'on entend tous les jours sur tous les sujets. Je commence à en avoir marre de Sarko à la lucarne. Surtout pour l'entendre critiquer des mesures qui n'ont pourtant rien à envier à celles qu'il a prise. Ce type serait capable de vouloir nous faire croire qu'il est vierge, qu'il n'a jamais gouverné, qu'il n'est responsable de rien.
A quand un président ou un ex reconnaissant ses erreurs ?
A quand des hommes politiques qui ne jouent pas sur l'inflation des mots au moment ou se prépare la prochaine élection ?

[wesker]

Papibilou

Depuis le retour de Sarkozy à Lambersat, je me suis offert d'une année de tranquillité, n'écoutant ses prises de positions que de manière lointaine tant ses revirements incessants et ses contradictions, sans parler de ses accointances évidentes pour des thèses, tant économiques que geo politiques auxquelles je n'adhère pas du tout me sont difficile à entendre...

En revanche, l'année prochaine, où les projets commenceront à se construire, les stratégies, positionnement également, je serais autrement plus attentif....

[johanono]

C'est la même politique depuis 2010 et le "virage" de Sarko. La politique des petits robinets fiscaux.

Il faut bien comprendre que cette politique d'augmentation des impôts, initiée par Sarkozy à la fin de son quinquennat puis poursuivie par Hollande, est la conséquence directe de notre appartenance à la zone euro. En effet, suite à la crise grecque, les différents pays européens ont éprouvé le besoin de rassurer les marchés, en réduisant massivement leurs déficits, pour éviter une hausse des taux d'intérêts. C'est dans ces conditions que le Pacte de stabilité fut négocié. Souvenons-nous d'ailleurs que Sarkozy voulait inscrire la règle d'or budgétaire dans la Constitution, et Hollande lui-même, pendant la campagne, avait promis, comme Sarkozy, le retour à l'équilibre budgétaire pour 2016 ou 2017. Or une politique de baisse des dépenses publiques ne peut produire d'effets que sur le long terme : une réduction à marche forcée des déficits passait donc nécessairement par une augmentation des impôts, et c'est ce que Sarkozy avait commencé à faire.

[wesker]

Pour faire face à l'effondrement des recettes, liées à la crise, les majorités durent recourir à des hausses d'impôts ne parvenant pas à réduire les dépenses à défaut d'amplifier une crise ressentie, douloureusement par nombre de français. Chacun convient, aujourd'hui de l'excès de fiscalité, dans notre pays qui cause des difficultés sur l'activité sans parvenir, réellement à rétablir les finances publiques.

C'est pourquoi le Gouvernement a décidé de réorienter sa politique mais si les hausses fiscales furent subies par les entreprises et les ménages, les baisses, en revanche, profite davantage aux entreprises qu'aux ménages et ne produisent pas, pour l'instant d'effets significatifs sur l'emploi ou l'investissement principalement en raison des effets recessifs que provoquent la modération salariale, la montée du chômage et une monnaie qui fut durablement sur évaluées. Mais, grâce à la politique nouvelle de la BCE et à la restauration des marges des entreprises, peut être la machine économique repartira t-elle ? En attendant les citoyens subissent, souffrent et constatent que ceux qui imposent de tels efforts ne semblent pas affectés ni proches des réalités connues de tous !