Qu'en pensez vous ?Pour 2017, année électorale, la Commission européenne prévoit un déficit de 3,3% «à politique inchangée» pour la France, là où Paris vise 2,7%. De son côté, le ministère des Finances conteste le calcul de Bruxelles.
L'objectif semble raté. Le déficit français ne reviendra pas sous la barre des 3% du PIB en 2017, selon les dernières prévisions économiques de la Commission européenne parues ce jeudi. Mais il sera quasi-conforme aux attentes de l'exécutif européen pour cette année (3,8%) et pour 2016 (3,4%).
Pour 2017, année électorale, Bruxelles prévoit un déficit de 3,3% «à politique inchangée», là où Paris pense atteindre 2,7% du PIB. Après avoir obtenu un délai de deux ans de la Commission européenne l'an dernier, la France a promis de revenir sous la barre des 3% de déficit en 2017. Ce nouveau sursis, le troisième pour Paris, avait fait grincer des dents, certains pays accusant la France de bénéficier d'un traitement de faveur.
(...)
De son côté, le ministère français des Finances a contesté le calcul de la Commission européenne, en soulignant que l'exécutif européen ne prenait pas en compte toutes les économies prévues. «Chers amis journalistes, comme chaque année les prévisions de l'année n+2», c'est-à-dire 2017, «se font à politique inchangée», a écrit Claire Waysand, la directrice de cabinet du ministre des Finances Michel Sapin, sur Twitter. «Ceci veut dire que l'ensemble des baisses d'impôts sont prises en compte et pas l'ensemble des économies», a-t-elle précisé dans un autre message.
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... n-2017.php
Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
- politicien
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Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
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- noix-muscade
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Re: Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
Les Français non plus ne croient pas aux promesses de François Hollande ! Et, ce, depuis un bon bout de temps...
Re: Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
Et encore, ces déficits sont basés sur une croissance de 1.8% en 2016 et 1.9 % en 2017 que nous ne sommes absolument pas certains d'atteindre.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
noix-muscade » 05 Nov 2015, 19:14:05 a écrit :Les Français non plus ne croient pas aux promesses de François Hollande ! Et, ce, depuis un bon bout de temps...
Il y a quatre ans ils y ont cru.
Je suis persuadé que beaucoup croiront aux prochaines.
Re: Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
Le titre de ce thread est un peu "subversif" ( @politicien !) : qui va réagir en disant "je crois aux promesses" de FH ? (ou d'un quelconque responsable politique se présentant aux élections)
- Nombrilist
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Re: Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
3.3%, ce serait déjà très bien.
- wesker
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Re: Déficit: Bruxelles ne croit pas aux promesses de François Hollande
A combien était le niveau des déficits lors du début du quinquennat ?
Si les déficits se réduisent, le niveau d'activité l'est également et ces objectifs budgétaires parviennent à être atteint, mais à quel prix, sur la qualité de vie des citoyens et sur l'activité ?
L'objectif de réduction des déficits budgétaires étant le préalable à la réduction de notre endettement et au rétablissement de notre crédibilité budgétaire, les efforts peuvent se justifier, de ce point de vue, mais encore faut il qu'il y est des initiatives, de l'attractivité et des perspectives que ces politiques de modération et de stagnation pénalisent.
Si les déficits se réduisent, le niveau d'activité l'est également et ces objectifs budgétaires parviennent à être atteint, mais à quel prix, sur la qualité de vie des citoyens et sur l'activité ?
L'objectif de réduction des déficits budgétaires étant le préalable à la réduction de notre endettement et au rétablissement de notre crédibilité budgétaire, les efforts peuvent se justifier, de ce point de vue, mais encore faut il qu'il y est des initiatives, de l'attractivité et des perspectives que ces politiques de modération et de stagnation pénalisent.
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