Les Français n'ont jamais autant consommé depuis 2010

[politicien]

Bonjour,

En 2015, la consommation a affiché la plus forte hausse jamais enregistrée ces cinq dernières années. Une tendance qui se confirme en ce début d'année 2016 mais qui demande confirmation. Quelles en sont les raisons ? Le Figaro vous explique.

En dépit de l'accroc de février, lentement mais sûrement la confiance revient du côté des ménages français. On est encore loin des niveaux d'avant-crise mais on s'en approche. Et cela s'en ressent dans leur consommation. Un indicateur d'autant plus important qu'il conditionne le retour (ou pas) de la croissance. Sauf pour certains économistes qui eux croient plutôt en l'investissement des entreprises pour relancer l'activité économique en France.

Quoi qu'il en soit, après la grosse déprime de novembre (-1,2%) liée aux attentats de Paris, la consommation des Français est repartie de l'avant en décembre (+1%) et en janvier (+0,6%). «Il s'agit d'un juste retour à la normale, après un quatrième trimestre négatif, commente Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture de l'Insee. Ces progressions laissent augurer une franche accélération pour le premier trimestre». Ces progressions sont encourageantes même si elles sont, comme souvent, essentiellement portées par les fêtes de fin d'année et la seconde, par le rebond des dépenses en énergie, liées au retour du froid après les températures clémentes du début de l'hiver. Outre l'énergie, les Français ont acheté plus de chaussures et de produits électroniques au détriment de la viande et du tabac.

(...) (...)

La situation semble d'autant plus favorable que les patrons prévoient une hausse de 7% de l'investissement en 2016, selon une enquête réalisée par l'Insee. «Les hausses de la consommation en décembre et en janvier ne sont pas de nature à changer nos prévisions de croissance à court terme», relativise Vladimir Passeron. Néanmoins, une bonne surprise n'est pas à exclure, selon l'Insee si les Français réinjectent dans leur consommation leur gain de pourvoir d’achat lié à la nouvelle baisse du pétrole. «Grâce à la baisse des cours du pétrole, les Français bénéficieront, cette année, de 30 milliards d'euros de gains de pouvoir d'achat. Reste à savoir s'ils consommeront ou épargneront cette somme.

(...)

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 ... s-2010.php[/align]

Qu'en pensez vous ?

[Jeff Van Planet]

N'importe quoi! on est dans une crise de la consommation. (sic)
#cékikikavéréson?

[Plouz]

Il reste des français qui ont les moyens de s'acheter des chaussures et du chauffage . C'est dingue .
Tiens , je croyais qu'il fallait faire des sacrifices pour relancer l'investissement .

[Jeff Van Planet]

Les faits sont avec moi: il n'y à pas et n'à jamais eu de crises de la demande.

[artragis]

non, ils ne sont pas avec toi.

La demande ne se suffit pas des biens grand publics.
Outre le fait que les particuliers consomment beaucoup d'importé, la majeur partie de la valeur ajoutée est achetée soit par les entreprises soit par l'état or l'investissement des entreprise est gelé, celui de l'Etat à la baisse.

[Jeff Van Planet]

Chaque fois que je vois un message qui commence par le mot "non" je m'arrête au premier mot car je sais que le reste n'apporte rien.

[artragis]

Donc quand on n'est pas d'accord avec toi, on n'apporte rien au débat?

[Nolimits]

C'est "rigolo" ça, je lis des tas de posts où l'on m'explique que les boîtes ferment, qu'il y a du chômage uniquement car il n'y a pas de demande (et certainement pas à cause des charges, de la réglementation rigide du travail, de la crainte des patrons d'embaucher...). Là, on nous explique que la demande augmente et...on continue de m'expliquer la même chose !

[johanono]

En effet, contrairement à ce que pensent certains, la consommation se porte très bien en France. Il n'y a pas de crise de la demande. L'énormité du déficit commercial français le prouve bien : les Français consomment, mais ils consomment beaucoup de produits importés. Les entreprises françaises souffrent d'un problème de compétitivité (compétitivité prix, compétitivité qualité), ce qui expliquent qu'elles ne parviennent pas à satisfaire correctement la demande des Français, qui se tournent donc davantage vers des produits importés.

Donc pour réduire le chômage, il faut faire en sorte, non pas que les Français consomment davantage, mais qu'ils consomment davantage de produits français. Cela implique d'améliorer la compétitivité (prix et qualité) de nos entreprises, pour leur permettre de répondre à la demande.

[Nombrilist]

2010 c'était quand même en pleine crise. Référentiel inepte, donc. D'après le graphe, on est très loin de la consommation d'avant la crise.

[wesker]

Aux dires des commerçants et des petits producteurs....je n'ai pas le sentiment qu'ils voient leur carnet de commande se remplir. Il suffit d'évaluer et de comprendre les raisons, structurelles de la crise du lait et de l'agriculture pour mesurer l'insuffisante demande permettant aux cours de s'ajuster...

qu'il y ait, pour des raisons de rattrapage et de baisse des températures un rebond de la consommation se comprend parfaitement mais c'est l'ensemble de la tendance qu'il faut analyser, avant de se précipiter, Jeff Van Planet....

[albert]

2010 c'était quand même en pleine crise. Référentiel inepte, donc. D'après le graphe, on est très loin de la consommation d'avant la crise.

Exactement, et il faut ajouter que le léger redressement de la demande est dû à des facteurs externes comme la baisse du prix du pétrole, qui sont temporaires.

[Baltorupec]

Croissance akbhar !

Sérieusement, comment peut on réellement prétendre à une transition écologique si la base de notre société est la consommation toujours plus excessive de biens ?

Effectivement, il y a consommation et consommation, mais je doute que l'on soit dans la consommation "durable".

[Nombrilist]

Ah mais je suis bien d'accord. Je ne suis pas un pro-consommation. Je suis pour un changement de paradigme avec plus de frugalité mais en contrepartie davantage de temps libre et le social qui reste couvert par la collectivité.

[wesker]

Nolimits

Evidemment que le niveau des "charges" qui pèsent sur les entreprises est excessif, au regard de ce que cela représente, chez nos concurrents étrangers, je ne crois pas que cette réalité puisse être remis en cause.

Mais la question se résume t-elle à accroître ou réduire le poids de ces cotisations ou plutôt à en traiter les causes ? En l'occurrence l'accroissement du chômage et de la pauvreté, les fraudes sociales de certaines entreprises et la concurrence déloyale incitent à maintenir un niveau de cotisation excessif pour faire face aux besoins sociaux du pays. C'est donc bien sur les outils de réinsertion, de création d'entreprise et de protection économique que nous devrions débattre ce qui aurait pour effet mécanique de réduire le nombre de bénéficiaires et donc ouvrirait des possibilités de réduction de ces cotisations.

La reprise de l'activité aurait, aussi pour effet d'inciter à des initiatives permettant de réduire le niveau de la dépense publique et donc de l'impôt qui frappe les entreprises, une fois de plus, nécessaire pour être en capacité de rester compétitif au regard de ce qui se passe en Europe !

Mais tout cela ne peut se produire si l'on oppose en permanence les chefs d'entreprises à leurs équipes et qu'on encourage à des blocages archaïques.