Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

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politicien
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Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par politicien » 07 avr. 2016, 07:31:57

Bonjour,
Aujourd'hui, un crédit immobilier de 200 000 euros sur 20 ans coûte 55 069,54 € de moins qu'il y a 5 ans. Pour la première fois depuis l'après guerre, les taux des crédits immobiliers viennent de passer sous la barre synbolique des 2% pour s'établir à 1,97% en moyenne (hors coût des assurances et garanties) alors qu'ils étaient encore à 2,09% en février et 2,15 % en début d'année.

Selon le baromètre Empruntis, «chaque mois ce sont des nouveaux records de taux historiques, jamais vu, et plancher qui sont battus». Autant d'opportunités pour les acquéreurs d'emprunter à moindre coût ou d'aller renégocier leur crédit.

Selon Empruntis, les taux de crédit peuvent varier en fonction des biens et de la situation financière des emprunteurs. «Les bons revenus peuvent emprunter à partir de 1,15% sur 15 ans, 1,41% sur 20 ans et 1,56% sur 25 ans soit des taux entre 15 et 20 centimes inférieurs par rapport au mois de mars», explique cet observatoire. Les dossiers dits «moyens» bénéficient de baisses semblables avec des taux désormais affichés à 1,80% sur 15 ans, 2,10% sur 20 ans et 2,30% sur 25 ans.

(...)


http://www.leparisien.fr/economie/immob ... 691171.php
Qu'en pensez vous ?
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wesker
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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par wesker » 07 avr. 2016, 20:11:03

De tels taux devraient contribuer à soutenir l'activité, mais, encore une fois les investisseurs n'empruntent et n'investissent qu'à la condition d'avoir confiance dans l'avenir et de percevoir une stabilité fiscale ainsi que des clients solvables qui s'engagent, dans la durée...

Cela constitue des éléments qui contribuent au rétablissement de l'activité mais ne se retrouvent pas dans l'économie réelle, de manière significative en raison des incertitudes et du climat particulier sur les questions sociales, économiques, sur le front de l'emplois, ainsi que sur les tensions geopolitiques

pierre30
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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par pierre30 » 23 juil. 2016, 10:21:20

Vous aimez vraiment le risque ? Alors il faut investir dans l'immobilier en Suède. :yes:

http://www.latribune.fr/economie/union- ... 88307.html
C'est un des risques les plus connus, mais aussi les plus oubliés de la situation économique actuelle. La Suède, un des pays à la croissance la plus vigoureuse d'Europe (4,1 % en 2015) et un des rares pays encore noté triple A par les grandes agences de notation, apparaît d'une solidité sans faille. Pourtant, dans ce pays nordique se développe une des bulles immobilières les plus importantes du vieux continent.

Forte hausse des prix
L'augmentation des prix de l'immobilier en Suède n'est pas un phénomène nouveau. Elle a commencé au début des années 1990, après la grave crise qui a frappé les pays nordiques, et rien ne l'a véritablement stoppée : ni la crise de 2000-2001, ni celle de 2008. Au premier trimestre 2016, selon le bureau central des statistiques de Suède (SSB), le prix des résidences principales a progressé sur un an de 12,9 %. Sur la même période, les prix à la consommation ont progressé en Suède de 0,78 %. Au niveau européen, la Suède a connu sur un an, la troisième plus forte progression de l'UE, derrière la Hongrie et l'Autriche. Mais la hausse des prix est beaucoup plus soutenue qu'au Royaume-Uni, par exemple, où les prix n'ont progressé que de 8 %. Et, surtout, dans le temps, la hausse des prix de l'immobilier n'est nulle part aussi forte qu'en Suède.

Une hausse historiquement élevée
Ainsi, si l'on prend un peu de recul historique, les chiffres donnent le vertige. Le prix de l'immobilier suédois a grimpé en 5 ans de 28,9 % (contre 1,8 % pour les prix à la consommation). En vingt ans, les prix ont bondi de 285 %, alors que les prix à la consommation ont progressé de 22,8 % sur la même période. La différence entre l'inflation suédoise et les prix à la consommation semblent montrer qu'il existe bien une bulle immobilière en Suède. Mais cette bulle a une particularité : elle est très résistante aux chocs extérieurs. Là où la bulle irlandaise ou la bulle espagnole ont explosé dans la foulée de la crise de 2008, la bulle suédoise a résisté et a même continué à gonfler. Jusqu'à quand ? C'est la question que se pose, depuis ce printemps avec de plus en plus d'acuité, les observateurs et les dirigeants économiques du pays.

Les flux de capitaux étrangers
Pour comprendre les caractéristiques de cette bulle, il faut en expliquer les causes. La première est le caractère de « havre de sécurité » que représente la Suède depuis la crise des années 1990. Avec une croissance supérieure à la moyenne, un Etat peu endetté et une notation optimale, la Suède a tout pour attirer les investisseurs soucieux de protéger leur argent. A chaque crise, le pays connaît donc d'importantes entrées de capitaux. Lesquels sont particulièrement attirés par les rendements du marché immobilier. L'immobilier suédois est longtemps apparu - avec raison - comme capable de fournir sécurité et rendement. Le rêve de l'investisseur dans un monde de taux bas et d'inflation faible. Cet effet a permis aux prix de résister à la crise de 2008, par exemple, où la baisse des prix a été limitée à 2,2 % sur un an au premier trimestre 2009.

Les particularités des crédits immobiliers suédois
Deuxième élément : les pratiques de crédits immobiliers en Suède. En théorie, la hausse des prix permet de stabiliser le marché en réduisant la demande. En Suède, ceci ne s'est pas produit parce que les ménages ont continué à avoir accès à des crédits qui, jusqu'en mai 2016, avaient des durées illimitées (la durée moyenne des crédits est de 140 ans), et dont, pour un tiers d'entre eux, on ne rembourse que les intérêts (largement déductibles de l'impôt sur le revenu). Alors que la croissance économique a alimenté la croissance du revenu des ménages, ses derniers ont pu continuer à s'endetter, même avec la hausse vertigineuse des prix. Ceci a conduit à un niveau d'endettement des ménages très élevé (366 % du revenu pour les ménages ayant un crédit immobilier) qui ne se ressent que très modérément sur le niveau de vie des ménages. La demande reste donc soutenue.

Les éléments structurels
Troisième élément : le caractère structurel de la bulle. Les loyers sont très régulés en Suède et sont souvent maintenus très bas, notamment dans les quartiers très recherchés des grandes villes. Ceci conduit les locataires à ne pas quitter les appartements qu'ils occupent pour conserver ces avantages. Cette situation alimente une pénurie de logement, particulièrement dans les zones les plus recherchées. Alors que la demande est forte, l'offre est rare. Les prix explosent donc. Autre élément : la croissance démographique, relativement soutenu dans un pays qui, avec l'Irlande et la France, est un de ceux ayant la fécondité la plus élevé de l'UE. La hausse de la population et les familles nombreuses sont des éléments qui alimentent la demande de logements.

L'effet de la politique monétaire
Dernier élément de cette bulle, la politique de la banque centrale suédoise, la Riksbank. Une récente étude réalisée par deux économistes de l'université de Lund, Frederik Andersson et Lars Jonung a souligné l'importance de la politique monétaire dans l'accélération des prix immobiliers en Suède. La Riksbank a en effet été parmi les premières banques à faire usage des taux négatifs, non seulement pour les facilités de dépôts, mais aussi pour les taux de refinancement. La banque centrale a un objectif d'inflation de 2 % qu'elle peine à atteindre malgré la vigueur de la croissance. Menacée par une tendance haussière de la couronne, elle a dû mener une politique agressive pour réduire l'effet du taux de change sur l'inflation. Aussi, en février, est-elle allée encore plus loin dans les taux négatifs, avec une baisse de 15 points de base à -0,5 % de son taux de refinancement. Cette politique porte doucement ses fruits avec un taux d'inflation en juin qui a atteint 1 % pour la première fois depuis 4 ans.

Mais cette politique a aussi naturellement incité les banques à prêter beaucoup et à des taux faibles, alors même que de nouveaux acteurs sur le marché, comme les banques danoises, augmentait la concurrence. Ceci a accéléré fortement la croissance de la demande en incitant les ménages à s'endetter.

Vulnérabilité du système bancaire
La bulle immobilière suédoise est donc un des produits des taux négatifs. Mais aujourd'hui, le niveau des prix inquiète très clairement. En juin, la Riksbank elle-même s'est émue dans son rapport de stabilité financière du danger et a pointé la « vulnérabilité aux chocs internes et externes » du marché immobilier et, partant, du système financier suédois. Avec des bilans remplis de crédits immobiliers suédois potentiellement surévalués, les banques du pays pourraient devoir faire face, en cas de chute des prix, à un défi insurmontable. Un signe ne trompe pas. Le ratio de solvabilité des banques suédoises pondérés des risques selon une méthode définie par les banques elles-mêmes (méthode officiellement reconnue), s'établit à 18,8 % contre 13,5 % pour les banques de la zone euro. Mais si on se passe de cette pondération, le rapport entre les fonds propres et les actifs des banques suédoises tombe à 4,8 % contre 8 % pour les banques de la zone euro. out est donc question de point de vue. Si le marché immobilier n'est pas jugé risqué alors qu'il a progressé deux fois plus vite que le PIB en vingt ans, tout va bien. Sinon, les risques sont réels. Et c'est ce qui a inquiété la Riksbank en juin.

Correction violente à venir ?
Dans leur étude, Frederik Andersson et Lars Jonung ont estimé que le niveau global d'endettement des ménages qui est de 180 % des revenus disponibles était jugé surévalué de 50 points de pourcentage par rapport au niveau « soutenable » de la dette des ménages. Cette différence dit assez quel pourrait être l'ampleur de la correction en cas d'éclatement de la bulle. Près d'un tiers de la valeur des prêts pourraient s'envoler. Or, comme le souligne les deux chercheurs « l'histoire nous apprend qu'une période prolongée de hausse du crédit et des prix des actifs pose généralement les bases d'une correction, souvent sous la forme d'une crise financière ». Néanmoins, ces deux chercheurs ne voient pas arriver cette correction tant que durera la croissance. Mais en cas de hausse des taux ou d'affaiblissement de cette croissance, le risque d'un éclatement de la bulle est réel.

Un pays dopé aux taux bas
En attendant, les autorités semblent avoir pris conscience du risque. Le gouvernement suédois a modifié la régulation pour contraindre les ménages à l'amortissement de leur dette immobilière et la réduction de la limite de remboursement des crédits à... 105 ans. Des mesures insuffisantes qui ont pourtant fait pousser des cris d'orfraies aux banquiers suédois. Comme toujours, la bulle est devenue si importante que le niveau d'équilibre est quasiment impossible. Réguler le crédit ou relever les taux pourraient conduire à une correction. Aussi préfère-t-on gagner du temps pour repousser l'inévitable.

La Riksbank, malgré sa mise en garde de juin, a ainsi, en juillet, confirmé sa position très accommodante, a repoussé toute hausse des taux et s'est même dite prête à faire encore davantage. Elle n'a pas le choix : si la bulle éclate en cas de resserrement monétaire et de ralentissement de la croissance, il faut à tout prix maintenir la politique actuelle. La Suède est désormais dopée aux taux négatifs et à une croissance forte elle-même cause et conséquence de la bulle immobilière. Avec le Brexit, la Riksbank devait, par ailleurs, éviter toute fuite vers la qualité vers la Suède, ce qui aurait encore alimenté la demande en biens immobiliers. Trouver une issue à une telle situation n'est décidément pas simple. Et le réveil pourrait être très douloureux

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wesker
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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par wesker » 23 juil. 2016, 12:39:31

Un exemple qui invalide assez clairement les dogmes d'une politique monétaire rigide et d'une austérité structurelle pour laquelle plaide encore certains.

D'ailleurs, je note qu'en dehors de la zone euro, des pays membres de l'Europe parviennent à afficher des taux de croissance et de chômage qui sont meilleurs que nombre de ceux des pays membres...que les politiques monétaires qui y sont conduites sont assez différentes de celles qui furent pratiquées, sur la même période au sein de la zone euro...Bref, peut être serait il temps de faire le bilan de ces politiques, non ?

En matière de taux de crédit, chacun peut constater que la Suède parvient à bénéficier de cette "bulle immobilière" malgré les risque qu'elle comporte, principalement parce qu'elle met en oeuvre une politique monétaire adaptée à sa structure....chose que les pays ayant l'euro ne peuvent mettre en place, n'ayant pas réellement la main sur la politique monétaire.

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Jeff Van Planet
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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par Jeff Van Planet » 23 juil. 2016, 16:44:36

Je ois mal avoir lu, j'ai cru que lire tu défends la bulle immobilière.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par wesker » 23 juil. 2016, 17:26:52

Non, pas du tout, la bulle immobilière comporte, comme toute les bulles des risques d'effondrement aux conséquences systémiques imprévisibles...

En revanche, je défend l'idée que des politiques alternatives à celles que nous conduisons en zone euro, parviennent à obtenir des résultats au moins équivalent aux nôtres, voire mieux et que cela devrait, me semble t-il, nous inciter à évaluer les résultats de cette politique !

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Jeff Van Planet
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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par Jeff Van Planet » 24 juil. 2016, 08:18:17

une bulle consiste à enrichir les spéculateurs et à appauvrir les autres, dans le cas de la bulle immobilière, ça consiste à faire payer plus les familles qui veulent se loger pour enrichir les spéculateurs qui se contentent d'acheter, attendre, puis revendre plus chère.

Je ne vois vraiment pas en quoi cette "politique" (*) peut représenter une alternative. Te souviens-tu des subprimes? et bien c'est exactement la même "politique", moi ça ne me fais pas rêver.


(*)personnellement j'aurais plutôt dis crime que politique
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par wesker » 24 juil. 2016, 10:01:51

Moi non plus....

Mais je ne réduis pas la politique Suédoise à la bulle immobilière....Mais je prend en compte le fait que l'ajustement monétaire par exemple se traduit par une croissance supérieure, une inflation limitée par des taux bas et une mise à contribution, aussi des rentes.

Je tiens également compte du niveau de chômage, inférieur aux nôtres, principalement grâce à une meilleure prise en charge etc...

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par mordred » 24 juil. 2016, 15:10:58

Les taux sont bas. Et les biens ont doublé de prix en 15 ans. :mrgreen2:
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par Papibilou » 27 juil. 2016, 12:02:24

mordred » Dim 24 Juil 2016 - 15:10 a écrit :Les taux sont bas. Et les biens ont doublé de prix en 15 ans. :mrgreen2:
Ca fait un bon moment que les prix de l'immobilier stagnent:
http://france-inflation.com/evolution-i ... ancien.php

En revanche, si les taux sont très bas il ne faudrait pas que le prix de l'immobilier flambe. Il faudrait que ces taux servent à la construction ou à la rénovation donc à l'activité économique. Pour cela il faut que les zones constructibles s'étendent.

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par wesker » 27 juil. 2016, 19:35:20

Je ne crois pas, qu'en France les prix de l'immobilier flamberont, en revanche, l'immobilier étant, en ces temps d'incertitudes économiques, considéré comme une valeur refuge me semble plutôt s'orienter vers une stagnation.

Des mesures telles que l'encadrement des loyers et les difficultés budgétaires de certaines collectivités n'incitent guère à l'investissement, quant au niveau du chômage il laisse davantage entrevoir de l'attentisme de la part d'éventuels acquéreurs plutôt que des initiatives, c'est ce qui explique un tel fonctionnement du marché de l'immobilier. Les taux bas, permettent, plutôt des renégociations de prêts existants, ce qui est favorable au pouvoir d'achat mais ne semble produire que peu d'effet sur l'activité de promotion.

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par Georges » 28 juil. 2016, 00:17:20

Les taux sont très bas, et les prix augmentent faiblement dans le neuf et encore moins dans l'ancien. Dans plusieurs régions il y a tellement de biens à vendre (régions où le chômage est le plus haut) les prix dans l'ancien ont même tendance à baisser. Les SICAV et les FCP ont de faible taux d'intérêt quand aux assurances vie, ce n'est guère mieux, alors l'immobilier reste encore un placement intéressant.

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Re: Immobilier : les taux des

Message non lu par pierre30 » 28 juil. 2016, 10:38:47

Les prix sont très élevés en France, si on compare à l'Allemagne par exemple.
C'est peut-être une des raisons de la hausse faible en ce moment.

Mais si on tient compte des taux extrêmement bas, on peut supposer que les prix baisseraient si les taux étaient plus haut.

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par wesker » 28 juil. 2016, 20:03:01

Je le pense, aussi, pierre30

Il me semble que les niveaux des tarifs dans l'immobilier n'ont pas subi les mêmes effets, qu'ailleurs en Europe, surtout parce qu'il sert de valeur refuge, à une population, ayant encore une visibilité professionnelle relative et à des citoyens qui se préoccupent de leurs retraites !

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Re: Immobilier : les taux des crédits aux plus bas battent des records historiques

Message non lu par pierre30 » 19 août 2016, 09:42:00

Oh le jolie bubulle. Jusque là tout va bien .... Je souffle un peu et jusque là tout va bien ...
La Chine s'interroge sur le ralentissement des prix immobiliers

Entre juin et juillet, les prix de l'immobilier dans les 70 principales villes de Chine n'ont augmenté que de 0,8%. Certains observateurs craignent que le rebond observé au premier semestre n'ait déjà atteint son point le plus haut.

La hausse des prix immobiliers dans les principales villes de Chine semble avoir ralenti en juillet, ce qui pourrait réduire le risque de bulles immobilières mais suggère aussi que la construction, l'un des principaux moteurs de la croissance, perd de son élan.

Les prix moyens des logements dans les 70 principales villes de Chine ont augmenté de 7,9% sur un an en juillet, selon les statistiques officielles publiées jeudi, après +7,3% en juin. D'un mois sur l'autre, leur hausse n'a été que de 0,8%, comme en juin, le chiffre le plus faible depuis avril, selon les calculs de Reuters sur la base des chiffres du Bureau national de la statistique. Les prix ont en outre stagné ou baissé dans un nombre de villes plus élevé qu'en juin.

Fin du rebond
La Chine avait connu au premier semestre une reprise des prix et des ventes dans le secteur, tirés par les mesures de relance adoptées par Pékin et des baisses des taux d'intérêt. La chute subie durant l'été 2015 par les marchés boursiers chinois a en outre incité certains investisseurs à se tourner vers la pierre.

| Lire La Chine relance son marché immobilier

Mais certains observateurs craignent désormais que ce rebond n'ait d'ores et déjà atteint son point culminant. Un raisonnement notamment alimenté par l'encadrement des transactions immobilières mis en place par de nombreuses collectivités désireuses d'empêcher une future envolée des prix.

"Nous pensons que le marché immobilier est en train de ralentir après le rebond du premier semestre. L'investissement immobilier va continuer de baisser, ce qui va accroître la pression sur l'économie", prédit ainsi Hua Chang Chun, économiste de Nomura.
En juillet, la croissance de l'investissement immobilier est ainsi revenue à 1,4% sur un an selon les calculs de Reuters, après +3,5% en juin.

Dépendance du secteur bancaire
Les risques d'explosion de la bulle immobilière restent toutefois réels pour les médias officiels chinois, qui ont publié articles et éditoriaux en ce sens. Le Securities Times a ainsi mis en garde mardi ses lecteurs contre le risque d'une dépendance exagérée du secteur bancaire et de l'économie au marché immobilier, notant que les prêts aux ménages, principalement constitués de crédits immobiliers, avaient représenté plus de 90% de l'ensemble des nouveaux prêts le mois dernier.

Parallèlement, le ralentissement de la masse monétaire et du crédit risque de priver le marché immobilier de carburant, estime BofA Merrill Lynch Global Research dans une étude intitulée de manière prémonitoire : "Les beaux jours sont sans doute révolus pour le marché immobilier chinois".

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