Salaire de Carlos Ghosn : Macron menace de «légiférer» si Renault n'agit pas

[Jeff Van Planet]

il y a une solution toute simple pour éviter ce genre de problèmes: que les rémunérations soient votées par les assemblées générales plutôt que par les conseilles d'administration consanguins.

Mais chut faut pas le dire, imagines que l'on mette en place cette solution simple alors il n'y aurait plus de problèmes et nos politicards ne pourraient plus en jouer électoralement. Du coup chuuuuut.

[wesker]

Il y a, aussi, la possibilité d'interdire aux gérants de certaines boites d'être, en même temps administrateur dans d'autres afin d'éviter que ces messieurs ne s'attribuent, réciproquement des rémunérations et autres avantages qui, parfois ne correspondent pas à une réalité concrète pour l'entreprise, en terme de valeur ajoutée....

[johanono]

Hollande montre à son tour les muscles :

Salaires des patrons : Hollande brandit une menace récurrente mais jamais votée

François Hollande peut-il vraiment légiférer sur les salaires d'entreprises privées?

LE SCAN ÉCO/VIDÉO - Le chef de l'État a de nouveau menacé le patronat de légiférer s'il ne modifiait pas son code de bonne conduite. Ce qui ne semble pas embarrasser plus que cela le Medef. Explications.

Deux semaines après Emmanuel Macron, c'est au tour du président en personne d'adresser une menace au patronat sur le salaire des chefs d'entreprise, après les polémiques sur les salaires des patrons de Renault et de PSA. S'il ne modifie pas le code de bonne conduite des entreprises -dit «Code Afep-Medef»-, la loi le fera. Au nom de l'«exigence morale», François Hollande exige que toutes les décisions des actionnaires, y compris le salaire des grands patrons, soient «exécutoires». Autrement dit, contraignantes. Est-ce possible?

suite

L'article du Figaro rappelle à juste titre que la polémique sur les rémunérations des grands patrons n'est pas nouvelle. Ce n'est pas la première fois qu'un gouvernement promet de s'attaquer au problème, et manifestement, rien ne change. Peut-être parce qu'il est juridiquement impossible, pour un gouvernement, d'empêcher une entreprise de verser à tel ou tel dirigeant le salaire qu'elle souhaite ?

[Jeff Van Planet]

<<la polémique sur les rémunérations des grands patrons n'est pas nouvelle. >>
mais là ce qui est nouveau et médiatisé c'est que l'assemblée générale des actionnaires avait voté contre cette rémunération alors que le conseille d'administration a lui voté pour.


<<Peut-être parce qu'il est juridiquement impossible, pour un gouvernement, d'empêcher une entreprise de verser à tel ou tel dirigeant le salaire qu'elle souhaite ?>>
çà n'est pas nécessaire de faire intervenir directement le gouvernement. Il suffit de faire comme nos amis suisses et de passer une loi qui stipule que se sont les assemblées générales qui ont le contrôle sur les rémunérations.

[Incognito]

Je trouve cela profondément ridicule cette menace de "légiférer si". Soit il y a matière à légifèrer, et on légifère. Soit il n'y a pas matière, et on ferme sa grande g......

[Jeff Van Planet]

Je suis d'accord, mais là où se situe le problème c'est qu'il y a une manière de légiférer mais qu'ils la passent tous sous silence. Mais pourquoi?

[wesker]

On intervient plus facilement et sans possibilité de débat en matière d'efforts, que l'on réclame de l'immense majorité des salariés....Concernant la rémunération des grands dirigeants de ces grandes entreprises, chacun comprend qu'il y a là de l'effet d'annonce et, quelques part, une volonté de se positionner, notamment à l'approche de la présidentielle.

Ce type de volonté noble s'apparente aux déclarations de Sarkozy sur la moralisation de la finance ou sur la volonté de répartir, par tiers les bénéfices entre l'investissement les dividendes et les salariés...bref, des incantations qui restent, souvent lettre morte tant il est vrai que la négociation, auprès de ces milieux semble difficile.

[Nombrilist]

Je suis d'accord, mais là où se situe le problème c'est qu'il y a une manière de légiférer mais qu'ils la passent tous sous silence. Mais pourquoi?

Parce qu'il y a collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir financier. Donc, jamais cette loi ne passera.

[johanono]

Je suis d'accord, mais là où se situe le problème c'est qu'il y a une manière de légiférer mais qu'ils la passent tous sous silence. Mais pourquoi?

Parce qu'il y a collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir financier. Donc, jamais cette loi ne passera.

Ce n'est pas une question de collusion, c'est tout simplement un problème de résignation idéologique. Il y a cette idée de chantage à la délocalisation qui terrorise tous nos dirigeants politiques : si on vote telle loi trop contraignante, les entreprises délocaliseront...

[Nombrilist]

Je ne vois pas en quoi les salaires des PDG ont à voir avec les délocalisations.

[Incognito]

Le gouvernement n'a probablement pas envie de créer un bazooka pour tuer une mouche. A priori, une telle mesure concernerait des dizaines de milliers de sociétés, pas uniquement celles du CAC-40.

[Jeff Van Planet]

Je suis d'accord, mais là où se situe le problème c'est qu'il y a une manière de légiférer mais qu'ils la passent tous sous silence. Mais pourquoi?

Parce qu'il y a collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir financier. Donc, jamais cette loi ne passera.

Ce n'est pas une question de collusion, c'est tout simplement un problème de résignation idéologique. Il y a cette idée de chantage à la délocalisation qui terrorise tous nos dirigeants politiques : si on vote telle loi trop contraignante, les entreprises délocaliseront...

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vous deux vous pensez idéologie. Vous pensez qu'il faut faire un loi qui donne le contrôle des salaires à l'état (ou autre administration) et que si on fait une telle loi alors il y aurait les juifs apatride de la finance qui délocaliseraient.

Mais voilà ça c'est une solution idéologique non souhaitable car la solution pragmatique et démocratique consiste à mettre le pouvoir de décision entre le mains des actionnaires.

De cette façon fini les salaires trop importants, et aucunes menaces de délocalisations.

Donc je repose ma question:
pourquoi personne ne propose la solution?

[Incognito]

J'ai répondu

[Georges]

Etre contre la réglementation des très haut est également de l'idéologie. Quand une personne de gauche donne son avis, c'est toujours de l'idéologie, mais quand c'est une personne de droite ou d'extrême droite ce n'est jamais de l'idéologie.
Donner le pouvoir total aux actionnaires pour donner le salaires des PDG, ne changera rien, car l'ensemble des petits actionnaires ont beaucoup moins de pouvoir que la dizaine de gros actionnaires, voire moins de la société, et ses gros actionnaires, ne feront rien car eux mêmes, sont tous du même milieu et très souvent PDG d'une autre société. Tous ces gros actionnaires se retrouvent dans la plus part des très grosses sociétés.

[Jeff Van Planet]

J'ai répondu

désolé je n'avais pas vu.

Je ne pense pas que ce soit un bazzoka. Et puis nos amis suisses ont fait il y a quelques années une de leurs votations populaires sur le sujet. Il ne s'agit donc de rien qui soit radical ou inenvisageable ou même de préjudiciable pour l'économie.

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<<Donner le pouvoir total aux actionnaires pour donner le salaires des PDG, ne changera rien>>
ce qui est ici démentis par les faits: l'AG avait voté contre cette rémunération alors que le CA a tout de suite après voté oui.

<<ses gros actionnaires, ne feront rien car eux mêmes, sont tous du même milieu et très souvent PDG d'une autre société>>
là tu confonds actionnaires et conseille d'administration. C'est dans les conseilles d’administrations que tu retrouves les PDG des autres boites et beaucoup d'énarques.