Message non lu
par wesker » 30 mai 2016, 19:26:04
Pour en revenir au sujet, le blocage est il la conséquence d'une volonté syndicale, d'une lubbie des gens qui s'y adonnent ? Si le texte qui est la motivation de ces actes avait reçu une légitimité élective, les organisations syndicales n'auraient pas de réelle légitimité pour le contester, bien qu'elles auraient, pour responsabilité de préciser et proposer des ajustements. En l'occurrence, le Gouvernement, par la voix du Premier Ministre souhaite passer en force et imposer un texte, sans qu'aucune garantie de succès ne soient discutés, pas davantage que les éventuelles réserves qui sont légitimes à s'exprimer.
Car, si l'on en revient à la réalité, ce texte ne fut pas intégré au projet présidentiel pour lequel une majorité de français vota et il répond davantage à la volonté de"s entreprises qui souhaitent s'affranchir des dispositions légales pour se séparer de leurs salariés plutôt que de répondre à la cause de cette volonté. La cause étant la qualité des produits, la manière dont ils sont vendues et proposées auprès des partenaires commerciaux, l'érosion des parts de marché et l'entrée de devises sur le territoire insuffisante au regard de nos besoins en importations. Ces sujets justifierait une réelle discussion, de vrais débats afin d'apporter des solutions, or, il semble que le Premier Ministre préfère satisfaire aux conséquences de ces difficultés, à savoir permettre de se séparer des salariés plus facilement.
Cela explique, avec la représentativité insuffisante la colère qui trouve, les grèves et quelques blocages, comme moyen d'expression dans une démocratie qui semble ignorer la pluralité d'opinion qui existe et se montre sourde à toute contributions alternatives.