Des classes moyennes vraiment déclassées

[voileux]

sauf que le CICE n'est pas donné et ne coûte donc rien.

C'est un manque à gagner pour l'état, ce qui revient au même.

Apparemment tu parles sans savoir, analysons suppression de toutes charges patronales jusqu'à 2.5 smic et cela ne coûterait rien aux caisses tiens donc.. Ce site te renseignera sur les inepties, car un crédit d'impôts c'est autant qui ne rentre pas dans les caisses de l'état, et nos gouvernants n'admettront jamais de perdre du fric, 40 milliards tout de même....https://www.service-public.fr/professio ... its/F31326

Le CICE avait comme vocation de créer de l'emploi, le Chômage s'est aggravé...Exactement comme la TVA à 5.5% Mais nos dirigeants sont tellement nuls et incompétents qu'ils s'avèrent incapables de tirer les enseignements sur les erreurs passées....

[mordred]

C'est surtout l'intelligence qui est moyenne. Voter pour 100% d'imbéciles aux élections ! Moi, je vote blanc quand rien ne me plait.

[johanono]

C'est surtout l'intelligence qui est moyenne.

De ce point de vue, les politiciens sont à l'image du peuple qu'ils prétendent diriger.

[Jeff Van Planet]

sauf que le CICE n'est pas donné et ne coûte donc rien.

C'est un manque à gagner pour l'état, ce qui revient au même.

pas du tout.

[wesker]

mordred, je fais de même, étant lassé des votes par résignation, des vote utile pou des votes par défaut qui se traduisent, ensuite par des politiques qui me paraissent à rebours de ce que je crois nécessaire au pays et dont les résultats, je l'avoue ne m'incitent pas à l'optimisme.

Cela étant, cela ne suffit plus et, lors des présidentielles c'est l'occasion de lire, de s'interroger sur les candidats, d'analyser, d'évaluer les contenus, les projets politiques que nous présentent les divers candidats afin de nous déterminer, et, le cas échéant, s'engager au sein ou en dehors des familles politiques pour faire bouger les choses.

L'abstention et le vote blanc ne sont ils pas des pièges qui conduisent les plus "durs" et ceux qui ont leurs intérêts en débat à se mobiliser et à renforcer leur influence ?
Les classes moyennes et les classes populaires, les entrepreneurs et autres retraités modestes n'ont ils pas, finalement des intérêts aussi légitimes que les diverses corporations qui font prévaloir les leurs, durant les campagnes ?

[Logos]

Les évolutions des technologies et des échanges internationaux favorisent l'affaiblissement des classes moyennes en Occident.
En supprimant beaucoup d'emplois intermédiaires et en concentrant les créations dans les emplois soit très peu qualifiés, soit très qualifiés.
Une politique strictement libérale (qui ne contrebalance pas cette tendance) aboutit logiquement à une polarisation économique et sociale.

Il est intéressant de noter le cas américain avant la crise des subprimes : accroissement de la part du revenu national par les plus aisés.
Alors que celui des classes moyennes et populaires stagnait, voire diminuait. Et que l'endettement des ménages des 20-80 centiles explosait. Pour compenser la stagnation de leurs revenus et les attacher aux intérêts des classes supérieures, on a favorisé l'achat à crédit pour les classes moyennes. Leur donnant l'illusion de vivre elles aussi le rêve américain (immobilier, auto etc.).

Sans ce type de système, il n'y a pas d'intérêts communs entre les classes moyennes et les plus aisés. Car la mobilité sociale se fait toujours majoritairement entre classes moyennes et classes populaires. Et cas en cas de croissance les gains se concentrent surtout en haut de l'échelle. Alors qu'en récession c'est toute la société (et pas que les plus riches) qui soldent l'ardoise. Pour finir aucune fiscalité ou politique redistributrice ne vient freiner cette polarisation.

Or comment un régime dit démocratique ou simplement la cohésion sociale peut tenir dans un pays où les inégalités se creusent de plus en plus. La fiction du "rêve américain" et les dérivatifs extérieurs (guerres, impérialisme..) ont leurs limites.

[wesker]

Le crédit et l'abondance de liquidités eût ce mérite de soutenir, la croissance et les classes moyennes, mais, clairement, ces politiques se heurtent aux réalités et aux divergences d'intérêts. C'est d'ailleurs parce que je pense qu'il faut une politique monétaire assouplie, adaptée aux écarts de compétitivité économique des pays, qui complèterait les réformes appropriées que je ne suis pas favorable à la rigidité monétaire, dont l'Allemagne est la tenante, afin de favoriser l'économie de la rente.

[Hector]

C'est surtout l'intelligence qui est moyenne.

De ce point de vue, les politiciens sont à l'image du peuple qu'ils prétendent diriger.

D'où ma vieille proposition de revenir au suffrage censitaire (ou censitaire et élitiste) qui nous donnerait un pouvoir intelligent et économe.

[wesker]

Qui resterait dans les mêmes de toujours les mêmes et qui défendraient mieux encore leurs seuls intérêts ?

Clairement Hector, les classes dites moyennes, qui bossent dans le privé, pour des sommes suffisamment importantes pour être soumises à nombre de prélèvements mais ne donnent droit à aucune prestation sociale ne peuvent trouver ni auprès des tenants du collectivisme ou des néo libéraux de solides défenseurs. C'est encore plus vrai s'ils sont salariés dans les entreprises, alors que cette catégorie sociale n'est présente, à ma connaissance, dans aucune des sphères de responsabilité ou de représentation.

Enfin, leurs difficultés me semblent communes à celles des classes populaires qui ne parviennent pas à se réinsérer dans le marché de l'emploi ou des retraités modestes, dont les perspectives ne sont pas sujettes à l'optimisme. Or, le dynamisme de l'économie est, amplement tributaire de la confiance, de l'optimisme de ces millions de français !

[Jeff Van Planet]

Les euls défenseurs des classes moyennes sont les calsses moyennes et certainement pas les défenseurs de l'ultra-social qui règne en maître en France depuis 1945.
Les dépenses sociales toujours plus de dépenses sociales qui sont financées par des impôts sur la classe moyenne qui devient de plus en plus pauvre et ce n'est certainement pas les nationalistes avec leur idéologie qui vont changer les choses.
Toujours plus de france à financer, voilà ce qu'ils proposent.