La dette publique est la plus grande escroquerie de tous les temps

[polly]

Le mécanisme de la dette publique est une escroquerie moult fois démontrée notamment dans ces liens.
http://www.agoravox.fr/actualites/citoy ... les-143362
http://www.plumedepresse.net/lescroquer ... es-medias/
http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... edias.html
http://pilulerouge.over-blog.com/2015/0 ... econs.html
http://www.alain-benajam.com/article-l- ... 10573.html
http://info-resistance.org/2013/09/euro ... -publique/

L'arnaque est dénoncée partout puisque la quasi totalité des Etats du monde ont une dette croissante. Ce système fait prospérer la finance et est responsable de la 'crise' économique. Comme on dit, seul l'Amour peut nous sauver.

[mordred]

La Dette Publique ? Des fonctionnaires qui tournent au ralenti ! 5.500.000 fonctionnaires. Il n'y en a besoin que de 2 millions.

[Francis_15]

La Dette Publique ? Des fonctionnaires qui tournent au ralenti ! 5.500.000 fonctionnaires. Il n'y en a besoin que de 2 millions.

C'est clair, mais salariés du privé aussi bossent trop lentement on devrait pouvoir réduire leur nombre par 2 s'ils se sortaient les doigt du Fillon.

Vivement que le nombre d'infirmières et d'urgentistes soit divisé par 2, je suis persuadé que les médecins "généralistes" du privé prendront le relais avec efficacité comme ils savent si bien le faire.

[Nolimits]

Francis : merci de rester sur le sujet "La dette publique"

[politicien]

Bonjour polly, pourrais-tu te présenter dans la rubrique appropriée : https://actu-politique.info/presentations-f5.html

Merci,

[Hector]

[Edit modo : Hector...Grrrrrr... ]

[mordred]

La Dette Publique : les entreprises et les salariés paient des impôts. Et l'Etat et les collectivités encaissent et dépensent plus.
Sur Brest, des centaines de millions d'euros injustifiés : un tramway pas vraiment utile; un téléphérique ! (on croit rêver !).
C'est simple de dépenser le fric quand il "coule de source".

[wesker]

L'endettement public permets, à quelques créanciers de percevoir des revenus stables et durables, je ne vois pas pour quelles raisons, les familles politiques qui, parfois se veulent proches, sociologiquement de ces derniers auraient intérêts à réduire cet endettement.

Naturellement, depuis des siècles, la dette publique existe, le temps permets de la rembourser quand les crises ou les efforts de guerre la font croître. Naturellement, son coût pèse sur les finances publiques mais nous disposions de la possibilité d'en monétiser, partiellement une partie afin de la rendre acceptable pour les finances du pays. Ce n'est plus le cas, aujourd'hui et c'est pour cette raison que des politiques d'austérité sont nécessaires, un peu partout en Europe. L'Allemagne, a, pour des raisons culturelles et historiques une telle crainte de l'inflation qu'elle refuse tout assouplissement monétaire, dont certains pays auraient besoin.

C'est pourquoi, si nous sommes, je le crois, majoritairement favorable à la réduction de l'endettement, nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord sur les outils à utiliser pour y parvenir. Favorable à l'austérité, dans le refus des gaspillages et l'assainissement budgétaire, je crois aussi, qu'il faut procéder à des réformes structurelles en matière de fiscalité, de protection sociale, ainsi que le refus des concurrences déloyales, des dumpings qui pénalisent la confiance dont nos entreprises ont besoin pour innover, investir, recruter, se développer et créer des richesses taxables qui assurent le paiement de cet endettement.

Le chantage au desendettement justifie des politiques d'austérité, qui frappe des citoyens n'ayant pas de responsabilités dans le niveau de cette dernière, afin de financer des faveurs fiscales à ceux qui sont, aussi les créanciers de l'Etat, or ce cycle ne peut perdurer sans susciter une crise de confiance, tant institutionnelle que politique.

[johanono]

Les dettes publique comme privée sont nécessaires au bon fonctionnement de l'économie.

Par exemple, de nombreux ménages sont obligés de s'endetter pour réaliser certains achats importants (notamment immobiliers). L'argent ainsi dépensé ira dans les poches du vendeur et sera réinvesti dans le circuit économique.

De même, un État est obligé de s'endetter pour faire tourner l'économie. L'argent ainsi dépensé est redistribué à la population (ménages ou entreprises) qui généralement le réinvestit dans le circuit économique (d'ailleurs, l'actualité de ces dernières années montre clairement qu'une politique d'austérité budgétaire drastique ne peut que casser la croissance économique, par application de la théorie keynésienne de l'effet multiplicateur de la dépense publique).

Si personne n'était endetté, il n'y aurait pas d'investissement, pas de consommation, l'économie ne tournerait pas. D'une certaine façon, on peut dire que la dette est une sorte de carburant nécessaire au fonctionnement du moteur économique. Donc la dette publique en tant que telle n'est pas un problème. Le problème, c'est de savoir comme les États financent leur dette, donc qui sont les créanciers.

Par exemple, nous savons que le Japon a une dette publique énorme, mais que cela ne lui pose pas trop de problèmes, car les détenteurs de créances sont les épargnants japonais eux-mêmes.

Concernant la France, la fameuse "loi Rotschild" de 1973 oblige l’État français à se financer sur les marchés financiers, en passant par des établissements bancaires qui en profitent pour gagner de l'argent au détriment de la collectivité. L'appartenance de la France à la zone euro a gravé cette obligation dans le marbre. Donc en empruntant sur les marchés financiers, l’État s'oblige à rémunérer les particuliers qui y placent leur épargne, et les banques qui leur servent d'intermédiaire. L'argent des impôts sert donc à rémunérer des épargnants généralement très aisés, alors qu'il pourrait être affecté à des tâches un peu utiles à l'intérêt général. Et comme on sait que la psychologie est importante en économie, les gouvernements sont souvent obligés, au mépris de toute cohérence économique, d'annoncer des politiques d'austérité dont le seul intérêt est de rassurer les investisseurs et éviter que ceux-ci n'augmentent trop les taux d'intérêts. Le Pacte de Stabilité a été négocié il y a 5 ans dans ce contexte : il fallait rassurer les marchés financiers. Jadis, de Gaulle disait que la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille : force est de constater que les temps ont bien changé.

L'alternative existe pourtant : permettre à l’État de gérer lui-même sa dette, le cas échéant en la monétisant. Bien sûr, il y a une théorie économique qui dit que la monétisation génère un risque d'inflation (en augmentant la masse monétaire en circulation). C'est probablement pour conjurer ce risque inflationniste que la loi Rotschild a été votée en 1973. Mais les temps ont changé. Nous sommes en période de croissance économique très faible, de nombreuses entreprises ont des carnets de commandes vides, nous sommes davantage confronté à un risque de déflation qu'à un risque d'inflation.

[Cheshire cat]

J'ai farfouillé sur la toile avec les mots-clés "sondage, préoccupation des Français".
Aucun article ne mentionnait la maîtrise de la dette publique ...

[Cheshire cat]

L'alternative existe pourtant : permettre à l’État de gérer lui-même sa dette, le cas échéant en la monétisant. (...)

Tout un pavé pour nous dire qu'on va financer les besoins de l'état en imprimant des billets.

Viva la revolución Chavezista !

[vsydor]

Je rejoins johanono sur l'exmplcation. La dette publique est utile, et existera toujours. Il y a plusieurs usages:
- Le fond de roulement: comment tu paies tes fonctionnaires en janvier si tes recettes fiscales arrivent en décembre? La dette sert ici à financer les dépenses publiques en attendant les rentrées d'argent
- L'investissement: Là, pas besoin d'explications je pense.

Par contre, l'idée de demander aux états de se financer via le système bancaire "privé" plutôt que via sa banque publique a une utilité à la base: éviter les risques d'hyperinflation.
En effet, si l'état émet lui-même sa monnaie, il peut être amené à dépenser dans tous les sens, puis chercher à dévaluer de manière forte pour que sa dette se dévalorise par le jeu de l'inflation... avec les risques de voir la machine s'emballer et la valeur de sa monnaie s'écrouler. S'il doit passer par des acteurs extérieurs, le jeu des taux d'intérêt limitent les excès, et l'état sera donc plus raisonnable au niveau de la dépense publique... Du moins, c'est ce qui aurait dû se passer.

Le problème c'est que les états ont mis en place et ont accepté ces principes et contraintes dans les 70s pour stabiliser les systèmes financiers mondiaux, mais ont continué le "business as usual" de l'endettement public, d'où le gonflement de la dette sans possibilité de dévaluer!

Il faut donc (comme toujours) relativiser: tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Si cela semble à beaucoup insensé aujourd'hui, ça a tout de même du sens si on se replace dans le contexte historique.

[wesker]

Evidemment, l'endettement est nécessaire au financement de l'économie, il permets d'entretenir le circuit économique, néanmoins, si personne ne préconise, sérieusement un endettement nul, chacun a conscience des conséquences néfastes aussi d'un endettement excessif et dont le coût financier pénalise l'activité.

[Nombrilist]

L'alternative existe pourtant : permettre à l’État de gérer lui-même sa dette, le cas échéant en la monétisant. (...)

Tout un pavé pour nous dire qu'on va financer les besoins de l'état en imprimant des billets.

Viva la revolución Chavezista !

Bah oui, c'est comme ça que c'est censé marcher, en principe.

[wesker]

Historiquement ce sont les impressions de billets ainsi que les richesses produites par l'injection de ces liquidités dans l'économie qui ont assuré, jusque là, le remboursement des échéances.

Renoncer à l'un des outils revient à devoir utiliser l'autre, parfois avec excès, et des conséquences que nous ne savons prévoir compte tenu que la France eût sa souveraineté monétaire pendant plus de 6 siècles !