La Cour des comptes anticipe un dérapage du déficit en 2017

[politicien]

Bonjour,

Les sages de la rue Cambon jugent que l'objectif de déficit pour cette année «sera très difficile à atteindre». Le gouvernement aurait surestimé les recettes et sous-estimé les dépenses.

Une nouvelle fois, la Cour des comptes affiche son scepticisme face aux objectifs du gouvernement en matière de déficit. Pour 2017, le gouvernement prévoit une réduction du déficit à 2,7% du PIB. Or «cette prévision sera très difficile à atteindre», jugent les magistrats financiers dans leur rapport annuel publié ce mercredi. En bonne logique et comme année, «cette analyse n'est pas partagée par le gouvernement», précise le ministère des Finances dans sa réponse au rapport de la Cour.

En cette année d'élection, l'exécutif a relâché en partie les vannes de la dépense, déplore la Cour en substance. Un exemple? Sous l'effet de mesures de revalorisations de rémunérations, la masse salariale de l'État a bondi de 3% en 2017, autant qu'entre 2011 et 2016! Or la Cour des comptes craint qu'en contrepartie, «certaines économies ne pourront pas atteindre les montants attendus». Et de citer celles attendues sur l'assurance chômage. Les discussions entre partenaires sociaux sur le sujet sont en effet bien mal engagées, le Medef s'interrogeant sur la possibilité même de participer à un nouveau round de négociations, voulu par le gouvernement.

(...)

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017 ... n-2017.php

Qu'en pensez vous ?

[Baltorupec]

Je l'ai déjà dit dans un autre sujet : c'est de bonne guerre. Si il y a des idiots prêt à se laisser emballer par des cadeaux de dernières minutes, tant pis pour eux, ils ne seront pas les premier à l'avoir fait.

[Logos]

Je dirai la même chose que d'habitude : ce n'est pas à la Cour des Comptes de formuler des "recommandations" de nature politique.
Son rôle doit se borner à vérifier la régularité des comptes. Point barre. Je suis favorable au retrait de cette "mission" de la Cour des comptes introduite par Sarkozy.

Si les français préfèrent privilégier le niveau des retraites au pacte de stabilité européen par exemple, ça les regarde.
La Cour des comptes n'a pas à interférer dans ce genre de débats.

[johanono]

La Cour des comptes ne se contente pas de dire qu'il faudrait réduire les déficits. Dans ses rapports, elle dénonce des erreurs de gestion, des gaspillages. Il faudrait que ses rapports soient davantage suivis d'effets.

[Ramdams]

Je dirai la même chose que d'habitude : ce n'est pas à la Cour des Comptes de formuler des "recommandations" de nature politique.
Son rôle doit se borner à vérifier la régularité des comptes. Point barre. Je suis favorable au retrait de cette "mission" de la Cour des comptes introduite par Sarkozy.

Les rapports de la Cour sont sérieux, étayés, déconnectés de la politique politicienne. Je préfère lire ses recommandations que celles de politiciens.

[signora]

Les rapports de la Cour sont sérieux, étayés, déconnectés de la politique politicienne. Je préfère lire ses recommandations que celles de politiciens.

Oui mais ...
Ces remarques, voire recommandations, sont elles suivies ?

[Ramdams]

Non, elles ne le sont pas. Mais je ne vois pas pourquoi la Cour ne devrait pas émettre des recommandations.

[Hector]

Je dirai la même chose que d'habitude : ce n'est pas à la Cour des Comptes de formuler des "recommandations" de nature politique.
Son rôle doit se borner à vérifier la régularité des comptes. Point barre. Je suis favorable au retrait de cette "mission" de la Cour des comptes introduite par Sarkozy.

Si les français préfèrent privilégier le niveau des retraites au pacte de stabilité européen par exemple, ça les regarde.
La Cour des comptes n'a pas à interférer dans ce genre de débats.

Moi je demande à ce que la Cour des Comptes ait un pouvoir plus exécutif, y compris le pouvoir de destitution du Président de la République.

Sinon, si Fillon in fine perd cette élection et que Macron gagne, ce déficit aggravé sera son 1er cadeau de son ex-chef François Hollande. Le pire est que les promesses démagogiques du dénommé Hollande ne lui ont servi à rien puisqu'il n'a même pas eu assez de noix dans le pantalon pour affronter le suffrage universel.

[Nombrilist]

Il est parfois bon de rappeler certains faits. Fillon le superhéros père la rigueur est l'homme qui a le plus endetté la France depuis qu'elle existe.

[Logos]

La Cour des comptes ne se contente pas de dire qu'il faudrait réduire les déficits. Dans ses rapports, elle dénonce des erreurs de gestion, des gaspillages. Il faudrait que ses rapports soient davantage suivis d'effets.

Et bien moi je dirai l'inverse : elle ne se contente pas de dénoncer les "erreurs de gestion" comme le font régulièrement les chambres régionales des comptes. Elle se met à prétendre à un rôle d'influence de l'opinion. En prenant publiquement position pour des arbitrages ou des réformes de nature politique.

Par "politique" je n'entends pas le côté "favorable ou hostile à un parti". Mais le côté : donner la priorité à tel objectif sur un autre, préférer s'appuyer sur telle conception de la société ou de l'économie plutôt qu'une autre, etc.

Quand on demande de privilégier le pacte de stabilité plutôt qu'une autre dépense, on préconise un choix politique.
Même le fait de demander que les conseillers Pôle Emploi aient des "objectifs chiffrés" n'est pas un simple avis technique.
De quels objectifs on parle ? Taux de placements, nombre de candidats reçus, niveau de satisfaction des chômeurs et entreprises ?

[Hector]

La Cour des comptes ne se contente pas de dire qu'il faudrait réduire les déficits. Dans ses rapports, elle dénonce des erreurs de gestion, des gaspillages. Il faudrait que ses rapports soient davantage suivis d'effets.

Et bien moi je dirai l'inverse : elle ne se contente pas de dénoncer les "erreurs de gestion" comme le font régulièrement les chambres régionales des comptes. Elle se met à prétendre à un rôle d'influence de l'opinion. En prenant publiquement position pour des arbitrages ou des réformes de nature politique.

Par "politique" je n'entends pas le côté "favorable ou hostile à un parti". Mais le côté : donner la priorité à tel objectif sur un autre, préférer s'appuyer sur telle conception de la société ou de l'économie plutôt qu'une autre, etc.

Quand on demande de privilégier le pacte de stabilité plutôt qu'une autre dépense, on préconise un choix politique.
Même le fait de demander que les conseillers Pôle Emploi aient des "objectifs chiffrés" n'est pas un simple avis technique.
De quels objectifs on parle ? Taux de placements, nombre de candidats reçus, niveau de satisfaction des chômeurs et entreprises ?

Pour le rôle que tu assignes à la Cour des Comptes, il n'y aurait point besoin de magistrats énarques, l'élite de la nation, au plus il y aurait besoin de BTS de comptabilité (sans préjudices aux qualités de ces derniers). Pour ma part, je dirai qu'il n'est que temps que la Cour des Comptes commence à diffuser des messages éducatifs envers les citoyens car la situation du pays tourne à la tragédie. Et ton approche qui consiste à ne pas dire la vérité toute crue aux braves gens s'apparente à la dictature soviétique de la belle époque.

[Narbonne]

Je dirai la même chose que d'habitude : ce n'est pas à la Cour des Comptes de formuler des "recommandations" de nature politique.
Son rôle doit se borner à vérifier la régularité des comptes. Point barre. Je suis favorable au retrait de cette "mission" de la Cour des comptes introduite par Sarkozy.

Si les français préfèrent privilégier le niveau des retraites au pacte de stabilité européen par exemple, ça les regarde.
La Cour des comptes n'a pas à interférer dans ce genre de débats.

Je suis d'accord à 100%.
De même, la cour des comptes n'a pas à faire des prévisions économiques. Leurs chiffres ne valent pas plus que d'autres instituts.

[Nombrilist]

La Cour des comptes ne se contente pas de dire qu'il faudrait réduire les déficits. Dans ses rapports, elle dénonce des erreurs de gestion, des gaspillages. Il faudrait que ses rapports soient davantage suivis d'effets.

Et bien moi je dirai l'inverse : elle ne se contente pas de dénoncer les "erreurs de gestion" comme le font régulièrement les chambres régionales des comptes. Elle se met à prétendre à un rôle d'influence de l'opinion. En prenant publiquement position pour des arbitrages ou des réformes de nature politique.

Par "politique" je n'entends pas le côté "favorable ou hostile à un parti". Mais le côté : donner la priorité à tel objectif sur un autre, préférer s'appuyer sur telle conception de la société ou de l'économie plutôt qu'une autre, etc.

Quand on demande de privilégier le pacte de stabilité plutôt qu'une autre dépense, on préconise un choix politique.
Même le fait de demander que les conseillers Pôle Emploi aient des "objectifs chiffrés" n'est pas un simple avis technique.
De quels objectifs on parle ? Taux de placements, nombre de candidats reçus, niveau de satisfaction des chômeurs et entreprises ?

Entièrement d'accord avec toi. ça m'agace cette cour des comptes donneuse de leçons qui la plupart du temps ne sait pas de quoi elle parle.

[Ramdams]

Qui serait le plus à même de juger de la gestion de ces organismes, alors ? Les élus ?
La Cour des Comptes est peut-être politisée mais je ne la crois pas sous influence, comme pourraient l'être les élus.

[Francis_15]

- Le député PS Malek Boutih a dénoncé avec fermeté les conclusions de la Cour des comptes sur le gaspillage de l'argent public : "Cette machinerie comptable nuit à la compréhension de la politique, ça ne sert à rien. Ils font les comptes de tout le monde, sauf les leurs".

Tout est dit ...