Le livret A passera à 1.75% au 1er août
- politicien
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Bonjour,
Bonne nouvelle pour les 50 millions de détenteurs d’un livret A : se traînant depuis un an au ras des pâquerettes (à 1,25%, son plus bas niveau depuis sa création en 1818), la rémunération du placement préféré des Français augmentera cet été. Interrogé hier matin sur France Info, le ministre du Budget, François Baroin, a confirmé que le taux du livret A « va suivre le coût de la vie », et donc évoluer de manière « positive ». De combien sera-t-il revalorisé au 1er août? « Si (l’inflation) est de 1,50, ce sera 1,50 ; si c’est 1,75, ce sera 1,75 », a précisé François Baroin, affirmant que la décision serait prise fin juin. Cependant, au ministère de l’Economie, le son de cloche était hier légèrement différent. La hausse du taux du livret A « dépendra de l’inflation constatée fin juin, de l’application de la formule mathématique déterminant le taux du livret A ainsi que de la recommandation du gouverneur de la Banque de France », expliquait-on doctement, hier, dans l’entourage de Christine Lagarde. Autrement dit, cette dernière ne prendra aucune décision avant mi-juillet, et la formule tenant compte à la fois de l’évolution des prix et des taux d’intérêt à court terme devrait être respectée. Néanmoins, « pour l’épargne des Français et pour la collecte du livret A, nous serions ravis que son taux augmente », laissait-on entendre à Bercy. La bonne formule « Soit le ministre (NDLR : M. Baroin) se trompe, soit il n’applique pas la formule », a expliqué René Defossez, stratégiste sur les marchés de taux chez Natixis, à la suite des déclarations du ministre du Budget. « Cela dit, cela fait déjà un certain temps que l’Etat ne l’applique pas et fait un peu ce qu’il veut », a ajouté cet expert. En effet, sans l’intervention du gouvernement depuis un an, le taux du livret A, plombé par des taux d’intérêt très faibles, aurait dû tomber encore plus bas qu’il ne l’a déjà fait… Les déclarations du ministre du Budget ont provoqué le même étonnement chez Céline Choulet, économiste pour BNP Paribas, qui s’interroge sur une éventuelle « modification ou non-respect de la formule instaurée en 2008 ». « Si le ministre du Budget a raison, alors que deviennent les 25 points de base qui doivent s’ajouter normalement à l’inflation ? » se demande-t-elle. Selon les prévisions de l’économiste, avec une inflation comprise entre 1,45% et 1,50% à fin juin, par rapport à juin 2009, le respect stricto sensu de la formule statistique fixant le taux du livret A porterait celui-ci à 1,75%.
Bonne nouvelle pour les 50 millions de détenteurs d’un livret A : se traînant depuis un an au ras des pâquerettes (à 1,25%, son plus bas niveau depuis sa création en 1818), la rémunération du placement préféré des Français augmentera cet été. Interrogé hier matin sur France Info, le ministre du Budget, François Baroin, a confirmé que le taux du livret A « va suivre le coût de la vie », et donc évoluer de manière « positive ». De combien sera-t-il revalorisé au 1er août? « Si (l’inflation) est de 1,50, ce sera 1,50 ; si c’est 1,75, ce sera 1,75 », a précisé François Baroin, affirmant que la décision serait prise fin juin. Cependant, au ministère de l’Economie, le son de cloche était hier légèrement différent. La hausse du taux du livret A « dépendra de l’inflation constatée fin juin, de l’application de la formule mathématique déterminant le taux du livret A ainsi que de la recommandation du gouverneur de la Banque de France », expliquait-on doctement, hier, dans l’entourage de Christine Lagarde. Autrement dit, cette dernière ne prendra aucune décision avant mi-juillet, et la formule tenant compte à la fois de l’évolution des prix et des taux d’intérêt à court terme devrait être respectée. Néanmoins, « pour l’épargne des Français et pour la collecte du livret A, nous serions ravis que son taux augmente », laissait-on entendre à Bercy. La bonne formule « Soit le ministre (NDLR : M. Baroin) se trompe, soit il n’applique pas la formule », a expliqué René Defossez, stratégiste sur les marchés de taux chez Natixis, à la suite des déclarations du ministre du Budget. « Cela dit, cela fait déjà un certain temps que l’Etat ne l’applique pas et fait un peu ce qu’il veut », a ajouté cet expert. En effet, sans l’intervention du gouvernement depuis un an, le taux du livret A, plombé par des taux d’intérêt très faibles, aurait dû tomber encore plus bas qu’il ne l’a déjà fait… Les déclarations du ministre du Budget ont provoqué le même étonnement chez Céline Choulet, économiste pour BNP Paribas, qui s’interroge sur une éventuelle « modification ou non-respect de la formule instaurée en 2008 ». « Si le ministre du Budget a raison, alors que deviennent les 25 points de base qui doivent s’ajouter normalement à l’inflation ? » se demande-t-elle. Selon les prévisions de l’économiste, avec une inflation comprise entre 1,45% et 1,50% à fin juin, par rapport à juin 2009, le respect stricto sensu de la formule statistique fixant le taux du livret A porterait celui-ci à 1,75%.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Il est clair que les taux ne pourront pas éternellement se maintenir à ce taux d'une minceur historique.
il suffit de voir la cote de l'or pour comprendre que les investisseurs n'en ont rien à cirer d'une aussi faible rétribution de leur capital; et que l'épargne explose littéralement.
Mais quand les taux remontent, les biens se vendent plus facilement et relativement moins cher, puisque leur valeur de ré-emploi est plus attractive.
Tout cela s'équilibre et, pour prendre un exemple, on empruntait autant il y a 30 ans, avec des taux supérieurs à 10 %.
il suffit de voir la cote de l'or pour comprendre que les investisseurs n'en ont rien à cirer d'une aussi faible rétribution de leur capital; et que l'épargne explose littéralement.
Mais quand les taux remontent, les biens se vendent plus facilement et relativement moins cher, puisque leur valeur de ré-emploi est plus attractive.
Tout cela s'équilibre et, pour prendre un exemple, on empruntait autant il y a 30 ans, avec des taux supérieurs à 10 %.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- wesker
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C'est en raison de l'envolée du prix de l'or que les taux augmentent.....Or, Nicolas Sarkozy a vendu 600 tonnes d'or avant l'envolée de cette ressources pour combler les deficits de la politique économique dont il fut l'artisan.
Aujourd'hui, ces reserves seraient bien utile au moment où l'or ne cesse d'augmenter....Cette decision confirme l'insuffisance d'analyse économique de celui qui fut le sinistre des finances (oups, pardon pour la faute de frappe à l'égard de celui qui fut responsable du deficits le plus important du Gouvernement UMP entre 2002 et 2007)
Aujourd'hui, ces reserves seraient bien utile au moment où l'or ne cesse d'augmenter....Cette decision confirme l'insuffisance d'analyse économique de celui qui fut le sinistre des finances (oups, pardon pour la faute de frappe à l'égard de celui qui fut responsable du deficits le plus important du Gouvernement UMP entre 2002 et 2007)
- wesker
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Et si tu répondais un peu à la question.....Je constate que le ministre des finances de 2004 a vendu l'or à un moment où il était au plus bas, juste avant sa forte remontée.
C'était une dramatique erreur d'analyse....Est ce si difficile de le reconnaître au motif que Nicolas Sarkozy fut ministre des finances à ce moment là ?
C'était une dramatique erreur d'analyse....Est ce si difficile de le reconnaître au motif que Nicolas Sarkozy fut ministre des finances à ce moment là ?
- artragis
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A l'époque même où toute l'économie florissait, c'était une bonne annalyse. A postériori, lorsque 3 ans plus tard la crise a tout cassé ç'en est pas vraiment, quoique, ça a permis de nous endetter pour relancer mais bon, là j'ai pas envie de me faire défenseur, juste que je rappelle que l'analyse a posteriori est toujours la plus facile.C'était une dramatique erreur d'analyse....
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- sarkonaute
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- sarkonaute
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