2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Venez discuter et débattre de l'actualité économique
Avatar du membre
Baltorupec
Messages : 13912
Enregistré le : 13 juil. 2011, 00:00:00

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Baltorupec » 26 juin 2017, 23:01:27

On a des tensions entre états de plus en plus grandes, l'arme nucléaire est ce qui permet la paix. Avec seulement 300 têtes nucléaires, on peut difficilement se défendre d'un pays comme les USA ou la Russie, alors si dans un cas hypothétique les deux s'allient.
Ce genre de problème ne vas pas arriver tout de suite, mais il faut tout de même se tenir prêt, les choses peuvent dégénérer en une ou deux décennies, et il faut être prêt.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

Avatar du membre
Francis_15
Messages : 3593
Enregistré le : 04 oct. 2016, 12:29:58

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Francis_15 » 26 juin 2017, 23:09:03

Hector a écrit :
26 juin 2017, 22:48:51
- fermeture des hôpitaux de sous-préfecture aussi ruineux que dangereux
- fermeture des écoles de hameau genre 20 élèves
Autant sur le reste je pourrais discuter, autant ces 2 mesures là je les trouve vraiment nazes.

Avatar du membre
Demain_Sera_Meilleur
Messages : 324
Enregistré le : 03 juil. 2016, 16:10:17

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Demain_Sera_Meilleur » 26 juin 2017, 23:11:10

Hector a écrit :
26 juin 2017, 22:48:51


Il faudra réarmer et augmenter le budget de la Défense. Il faudra augmenter les moyens des Grandes Ecoles publiques et des meilleures Universités.

Avec cette liste, on peut facilement récupérer nos 70 milliards de déficit et revenir à l'équilibre en 2 ou 3 ans. Il suffit d'un peu de courage.
Je ne débattrai pas sur les autres mesures car, même si la plupart livrées telles quelles relèvent de l'ineptie, ce n'est pas le sujet.

Pourquoi augmenter la Défense ? La sécurité intérieure n'est pas de son ressort. Éventuellement augmenter l'intérieur, je veux bien, mais la Défense...si on va au bout de ta logique, il serait plus efficace, afin de diminuer les coûts, d'affecter la gendarmerie nationale à l'Intérieur. La sécurité extérieure ne rapporte rien en monétaire et surtout n'est profitable qu'à long terme.

Sinon, pourquoi augmenter uniquement les moyens sur les meilleurs Universités et les meilleurs écoles publiques ?
Les autres n'ont pas le droit d'exister ? Les autres facultés n'ont pas le même niveau donc elles ne méritent pas d'exister ? Mieux : les gens qui ne sont pas dans les meilleurs universités sont donc forcément moins bons ? Te rends-tu compte que cela conduirait à d'énormes effets en termes d'équilibres des territoires et des bassins d'emplois ? En gros, la vie universitaire se réduirait aux 16 métropoles de France (et encore, parmi elles, il y a de grandes disparités). Les autres villes mourraient.


Ton raisonnement est élitiste et, même si j'imagine que tu as pu développer tes propositions ailleurs, particulièrement yakafaukon.

Personnellement, je te propose la lutte contre la fraude fiscale, qui coûte pas moins de 80 milliards d'euros par an.

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 27 juin 2017, 21:58:39

La fraude fiscale redressée par le fisc est de 20 milliards par an, la fraude à l'URSAFF de 4 milliards. Je ne sais pas d'où sortent vos 80 milliards.

Pour le reste, il faut remonter le budget de la Défense à 2% du PIB pour renouveller nos équipements et maintenir notre armée opérationnelle. L'armée est très utile, elle sert à écrabouiller Daesh, Al Qaeda et compagnie aux confins des déserts. Elle sert à faire peur aux pays mal intentionnés comme la Russie, la Turquie, l'Iran, la Chine, etc.

Pour le reste de mon raisonnement, je n'ai pas donné de chiffres concernant les Grandes Ecoles et les meilleures universités. Je suis élitiste et concentrationnaire sur le sujet, j'en conviens.

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 27 juin 2017, 22:02:31

2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ? (2)

26 juin 2017, 03:15:28

Quelles entreprises privatiser ? 2 scénarios expliqués ici.

Un article de l’Iref-Europe

La première partie de cet article se trouve ici.

Quelles entreprises privatiser ? Le cas des entreprises cotées

La privatisation d’entreprises cotées en bourse est plus aisée, car la liquidité des titres en est généralement mieux assurée et le désinvestissement peut se faire progressivement ou par de larges pans selon les cas.

Pour ces sociétés, le titre est immédiatement disponible à la vente et l’information sur le cours de l’action est constamment mise à jour lors des heures d’ouverture de la bourse. Toutefois, l’État reste tenu par la loi de respecter un taux minimum de détention d’actifs de 33,3% pour Engie, de 50% pour ADP et de 70% pour EDF. Il faudra donc faire sauter ces verrous légaux pour pouvoir engager leur privatisation au-delà de ces taux de participation.

1er scénario : privatisation des sociétés cotées évoluant dans le secteur concurrentiel « non stratégique »


En nous intéressant de près aux entreprises non strictement stratégiques (c’est-à-dire hors énergie et nucléaire, aéronautique et défense), l’État pourrait donc privatiser ADP (anciennement Aéroports de Paris), dont il est l’actionnaire majoritaire, Air France KLM, les constructeurs automobiles Renault et PSA, Orange, CNP Assurances et la société minière Eramet où l’État est récemment devenu actionnaire minoritaire.


Il faut signaler toutefois la situation particulière de la banque Dexia, dont la faillite a constitué l’un des plus grands désastres bancaires de la crise financière, et dont la privatisation ne rapporterait de toute façon pas grand-chose puisque la valeur de la participation était de 1 M€ à peine à la fin 2016.


Ce premier scénario de privatisation pourrait rapporter jusqu’à environ 17,6 Md€ à l’État, aux cours boursiers du 31/12/16, mais c’est un chiffre que nous donnons simplement à titre indicatif, en raison de la volatilité des cours de la bourse. Cela dépendra aussi d’autres facteurs comme la situation microéconomique, comptable et financière des entreprises concernées, mais aussi comme la conjoncture macroéconomique.
  • Air France KLM et Aéroports de Paris : le nécessaire désengagement de l’État

Initialement une société d’économie mixte, Air France est nationalisée en 1945 après la fin de la Seconde Guerre mondiale, comme l’ensemble de l’avion civile. Elle devient une SA en 1995 puis est finalement partiellement privatisée en 1999, juste avant de connaître une introduction en bourse, puis une privatisation de fait en 2014 lors du rachat de la compagnie néerlandaise KLM par Air France, devenant alors le premier groupe aérien en Europe. À l’heure d’aujourd’hui, Air France KLM n’a plus aucun rôle stratégique pour l’État et évolue dans un cadre purement concurrentiel. La présence de l’État au capital de la société est devenue inutile voire nuisible. En cédant toutes ses actions via l’APE, l’État pourrait ainsi en retirer environ 273 M€ (soit une participation de 17,58%) et se retirer d’une activité où il n’a pas sa place.


La cession des actions de l’entreprise publique ADP (anciennement Aéroports de Paris) et d’Air France KLM pourrait rapporter jusqu’à 5,4 Md€ à l’État. Pour aller en dessous de 50% de participation pour ADP, l’État devra toutefois revenir sur le taux de détention minimum que lui impose la loi.


Pour l’IREF, les aéroports peuvent tout à fait se passer de la participation de l’État, comme en témoigne la récente privatisation des Aéroports de la Côte d’Azur et de Lyon. Cette privatisation pourra se faire en consultation avec les acteurs publics et les actionnaires locaux, les chambres de commerce et d’industrie et les collectivités locales.
  • Automobile : un secteur concurrentiel où l’État n’a rien à faire

La présence de l’État au capital des constructeurs automobiles comme Renault et PSA est injustifiée : les constructeurs automobiles sont devenus des groupes industriels d’envergure internationale et se passeraient volontiers de la participation de l’État au capital. Après la montée au capital de 15% à 19,7% de Renault pour obtenir le doublement des droits de vote au conseil d’administration du groupe au détriment de Nissan, l’État, par le biais d’Emmanuel Macron, a tenté de s’opposer à la rémunération jugée excessive de Carlos Ghosn (7,2 M€ au titre de l’année 2015).


Comme l’IREF l’a dénoncé dans un article, ces polémiques sur la rémunération des patrons sont une spécificité française, et l’État met à profit ce mépris typiquement français de l’argent et des grands patrons pour asseoir son autorité et son agenda politique. Renault a longtemps été la seule entreprise automobile où l’État détenait une participation. Une sortie du capital de PSA et de Renault, à une période où les cours de bourse sont particulièrement élevés, pourrait être une affaire particulièrement intéressante pour l’État, et libérer ces groupes de l’emprise de la petite politique.


La cession des actions de Renault et PSA est valorisée à environ 5,1 Md€ pour l’État. La privatisation ne mettrait en péril ni la situation financière, ni la gestion de ces entreprises, ni l’indépendance du pays.
  • Orange : la libéralisation du secteur des télécommunications doit être enfin mise en œuvre
    Les services téléphoniques ont été nationalisés en France dès l’année 1889 par le ministère des Postes et Télégraphes (le futur ministère des PTT), peu de temps après l’invention du télégraphe électrique et du téléphone.

Créée en 1988, France Télécom est originellement une administration, la Direction générale des télécommunications (créée en 1941 par le ministère des PTT). Elle évoluera sous la forme d’un établissement de droit public en 1990, puis d’une société anonyme à capitaux publics en 1996. La France cherchait alors à préparer l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications.


France Télécom détiendra toutefois le monopole des télécommunications jusqu’en 2004, date où l’État cède suffisamment d’actions pour passer en dessous de la barre des 50%, qui transforme l’entreprise à capitaux publics en entreprise privée, 115 ans après la nationalisation des services téléphoniques français.


Devenue Orange en 2013, plus rien ne justifie la présence de l’État au capital de l’entreprise, qui évolue dans un secteur commercial purement concurrentiel. L’État devrait donc céder sa part de 13,45%.


(...)


Article complet sur https://www.contrepoints.org/2017/06/26 ... nquennat-2

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 27 juin 2017, 22:03:05

2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ? (3)

27 juin 2017, 02:30:27

Dernière partie des propositions pour privatiser les entreprises sous contrôle de l'État. Il faut permettre une saine concurrence.

Image



Un article de l’Iref-Europe


Retrouvez ici la première partie et la deuxième partie de cet article.

3ème scénario : large programme de privatisations pour passer d’un modèle d’État actionnaire à un modèle d’État veilleur


La plupart des entreprises non cotées dans lesquelles l’État actionnaire détient des participations par le biais de l’APE sont sous contrôle total de l’État. C’est le cas de la SNCF, de la RATP, de Bpifrance, de La Monnaie de Paris, de l’Imprimerie nationale, de LFB, de France Medias Monde, de France Télévisions, de Radio France, des grands ports maritimes ou encore du Giat Nexter.


Certaines autres entreprises non cotées comme La Poste sont détenues aux trois quarts (73,68%) par l’État et au quart par la CDC (26,32%), et restent donc sous tutelle publique.


Les autres entreprises sont soumises à des taux divers de détention publique des actions, comme la Française des jeux (72 %), DCNS (62,49%), les aéroports de province (60% pour la plupart, le reste étant détenu à 25% par les chambres de commerce et d’industrie, et à 15% par les collectivités territoriales) ou la Semmaris, la société qui gère le marché international de Rungis (33%), mais les niveaux restent particulièrement élevés de manière générale.


C’est pourquoi la privatisation de ces entreprises non cotées pose des problèmes importants à ne pas sous-estimer : la réorganisation postérieure de l’entreprise, le transfert de la gestion opérationnelle, et le transfert de propriété auprès d’actionnaires privés, individuels ou institutionnels, en assurant une concurrence saine et en faisant en sorte de ne pas créer de nouveaux monopoles avalisés par l’État.


Le troisième scénario que nous privilégions permettrait de dégager en tout environ 76,2 Md€ de ressources publiques.


La valeur totale des actions de l’État limitées aux sociétés étudiées ci-après pourrait avoisiner les 16,5 Md€.


Mais ce chiffre est sujet à une extrême précaution car il s’agit d’approximations fondées sur des ratios comptables sur la base de données fournies par la Cour des comptes et par les rapports financiers des sociétés.


La valorisation de la SNCF est notamment assez difficile à établir, car la société est extrêmement endettée, et un acheteur potentiel pourrait être très inquiet du pouvoir des syndicats et de la réaction des salariés à un plan potentiel de restructuration.


C’est pourquoi nous avons privilégié toujours les hypothèses pessimistes afin de limiter le risque de survalorisation des entreprises sous le giron de l’État, qui ont des ratios d’endettement particulièrement élevés.


En effet, la somme des résultats nets de toutes ces entreprises non cotées atteint -10,1 Md€, tandis que les résultats d’exploitation atteignent -7,35 Md€. La somme des excédents brut d’exploitation sur l’année 2015 (ou l’année trouvée la plus récente) atteint toutefois les 6 Md€.


Comme indiqué plus haut, nous avons utilisé un multiple de valorisation du résultat net de 8, et un multiple de l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 5,2, afin de toujours privilégier l’hypothèse la plus pessimiste et d’éviter le risque de survalorisation.



(...)



Sur le web



Article complet sur https://www.contrepoints.org/2017/06/27 ... nquennat-3

Avatar du membre
Baltorupec
Messages : 13912
Enregistré le : 13 juil. 2011, 00:00:00

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Baltorupec » 27 juin 2017, 22:25:55

Hector a écrit :
27 juin 2017, 21:58:39
La fraude fiscale redressée par le fisc est de 20 milliards par an, la fraude à l'URSAFF de 4 milliards. Je ne sais pas d'où sortent vos 80 milliards.

Pour le reste, il faut remonter le budget de la Défense à 2% du PIB pour renouveller nos équipements et maintenir notre armée opérationnelle. L'armée est très utile, elle sert à écrabouiller Daesh, Al Qaeda et compagnie aux confins des déserts. Elle sert à faire peur aux pays mal intentionnés comme la Russie, la Turquie, l'Iran, la Chine, etc.

Pour le reste de mon raisonnement, je n'ai pas donné de chiffres concernant les Grandes Ecoles et les meilleures universités. Je suis élitiste et concentrationnaire sur le sujet, j'en conviens.
La chine notre armée, elle s'en tape, des bombes nucléaires non.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par wesker » 28 juin 2017, 12:54:01

Prétendre que les privatisations aboutiraient, dans tout les cas, à une amélioration de l'efficacité, de la qualité de service revient à ignorer que le coût d'une prestation reste similaire quelquesoit la nature de l'entreprise. certes, les services publics doivent être redéfinis, de même que le périmètre d'intervention de l'Etat, nous le savons et il est nécessaire d'essayer d'y répondre, cela étant, les fraudes diverses et variés, et le coût de fonctionnement de nos responsables politiques peuvent permettre de faire face aux défis du redressement.

A titre de comparaison, est il normal que, toutes proportions gardées, l'Elysée ait un coût supérieur à la Maison Blanche ? Sincèrement.

La Poste semble dégager un équilibre mais reste essentielle au lien social ainsi qu'aux équilibres dans certains territoires de la République, avant de la privatiser, au détriment des zones qui seraient jugées non rentables peut être faut il intégrer, aussi le coût de cet urbanisme, en terme sociaux, environnementaux...Les compagnies aériennes, en revanche ne me paraissent pas être un secteur stratégique, à la différence des aéroports qui permettent de dégarer des recettes stables, dont le Trésor a besoin et de préserver un tissu économique significatif, au sien des territoires.

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 28 juin 2017, 22:01:50

wesker a écrit :
28 juin 2017, 12:54:01
Prétendre que les privatisations aboutiraient, dans tout les cas, à une amélioration de l'efficacité, de la qualité de service revient à ignorer que le coût d'une prestation reste similaire quelquesoit la nature de l'entreprise. certes, les services publics doivent être redéfinis, de même que le périmètre d'intervention de l'Etat, nous le savons et il est nécessaire d'essayer d'y répondre, cela étant, les fraudes diverses et variés, et le coût de fonctionnement de nos responsables politiques peuvent permettre de faire face aux défis du redressement.

A titre de comparaison, est il normal que, toutes proportions gardées, l'Elysée ait un coût supérieur à la Maison Blanche ? Sincèrement.

La Poste semble dégager un équilibre mais reste essentielle au lien social ainsi qu'aux équilibres dans certains territoires de la République, avant de la privatiser, au détriment des zones qui seraient jugées non rentables peut être faut il intégrer, aussi le coût de cet urbanisme, en terme sociaux, environnementaux...Les compagnies aériennes, en revanche ne me paraissent pas être un secteur stratégique, à la différence des aéroports qui permettent de dégarer des recettes stables, dont le Trésor a besoin et de préserver un tissu économique significatif, au sien des territoires.
Wesker, tu dérapes complètement. L'Etat est actionnaire de 1000 entreprises dont 5 ou 6 font vraiment du service public monopolistique au niveau national: SNCF, RTE, Enedis, GRDF, La Poste.

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par wesker » 29 juin 2017, 12:41:51

Nous sommes d'accord

Et c'est pourquoi je te répond qu'évaluer les besoins, secteurs stratégiques où l'intervention de l'Etat peut être nécessaire, satisfaire aux besoins de l'intérêt du plus grand nombre doit être préservé, renforcé, à l'inverse des secteurs qui peuvent être transférés au privé. Je souligne juste qu'il ne faut pas croire que ces transferts seront, en tout point favorable aux économies, à l'efficacité, l'amélioration de la qualité de service, les choses sont plus complexes que ces idéologies, dans un pays où la commande publique permets à des milliers d'entreprises de conserver une activité.

Le secteur de la viticulture, par exemple reste fortement soutenu par l'Etat mais offre des débouchés considérables à des entreprises périphériques. Tu me parles des monopoles, j'ai le sentiment que la situation peut rapidement être évaluée et les mesures peuvent être débattue au Parlement qui ne doit pas se satisfaire d'être une chambre d'enregistrement.

Avatar du membre
Jeff Van Planet
Messages : 22119
Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Jeff Van Planet » 01 juil. 2017, 15:15:47

johanono a écrit :
26 juin 2017, 21:51:17
Hector a écrit :
26 juin 2017, 21:22:48
Le problème est simple: il sera nécessaire de rentrer du cash dès que les taux d'intérêt remonteront, mais en attendant il va falloir prendre des mesures très structurelles pour diminuer les déficits.
Les mesures structurelles à adopter doivent consister à réduire les déficits de fonctionnement. Et sur ce point, comme les autres, tu n'as pas apporté de solutions.
il faut comprendre une chose:
l'état à des dépenses et des recettes. ça paraît bête dit comme ça mais attendez la suite:
le déficit étant un plus grand chiffre dans la colone dépense que dans la colonne recette on peut donc "jouer" sur l'un ou l'autre ou les deux tableaux pour remettre le déficit sous contrôle.
La case recette il y a deux façons pour la faire augmenter:
-augmenter les impôts mais ça sarokzy hollande et les grecs l'ont fait et on voit que ça n'apporte pas grand chose, au contraire même
-aider l'économie à aller mieux, en permettant aux chômeurs de se former se qui les rends productifs, en jouant sur, par exemple un baisse de charge qui permettra d'embaucher, en résumé: en faisant des réformes structurelles, comprendre sur la structure même de l'économie.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 06 sept. 2017, 22:35:13

Ramdams a écrit :
26 juin 2017, 22:22:29
Vous pensez qu'il y aura des repreneurs pour AirFrance ? Vous êtes optimistes.
Discussion là !

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 06 sept. 2017, 22:36:41

L’Etat récupère 1,5 milliard d’euros en cédant 4,5 % d’Engie

05 sept. 2017, 17:21:00

« Des cessions de participations interviendront » , « au rythme et aux conditions qui seront les plus intéressants pour l'Etat » , avait...

Image




01 minute
Le cours du titre Engie a grimpé de près de 16 % depuis le début de l’année, et sur un an, il n’a perdu « que » 4,55 %. - Solal/SIPA



« Des cessions de participations interviendront », « au rythme et aux conditions qui seront les plus intéressants pour l'Etat », avait confirmé, dimanche, le Premier ministre, Edouard Philippe. La première concrétisation n'a pas traîné. Mardi, après la clôture des marchés financiers, l'Agence des participations de l'Etat (APE) a annoncé avoir engagé la cession de 4,1 % du capital d'Engie, soit 99,9 millions de titres. Elle y a finalement ajouté 11,1 millions de titres directement cédés à Engie. Au total, l'Etat a ainsi récupéré mardi soir 1,53 milliard d'euros, soit un peu plus de 2 % de la valeur totale de son portefeuille coté. L'Etat a limité la casse financière : le cours du titre Engie a grimpé de près de 16 % depuis le début de l'année, et sur un an, il n'a perdu « que » 4,55 %. En janvier, l'Etat avait déjà cédé 4,1 % du capital d'Engie pour 1,14 milliard.

Tiers des droits de vote


Au terme de cette nouvelle opération de cession, prise sous la forme d'un placement institutionnel accéléré, l'Etat ne détient plus que 24,1 % du capital d'Engie et 27,6 % des droits de vote, soit significativement moins que le tiers des droits de vote requis par la loi. Cette obligation, toutefois, sera remplie « dans le délai prévu » par la loi visant à reconquérir l'économie réelle, dite loi Florange, a précisé l'APE. Cette loi de 2014 a en effet introduit quelques souplesses, qui donnent à l'Etat la possibilité de remplir ses obligations dans un délai de deux ans. Selon nos informations, d'ici avril 2018, grâce au « mûrissement » d'une partie de ses actions, l'Etat bénéficiera de nouveaux droits de vote double qui lui permettront de franchir à nouveau ce seuil d'un tiers des droits de vote. « L'Etat reste l'actionnaire de référence d'Engie et va continuer d'accompagner le groupe dans son plan de transformation stratégique », a indiqué l'APE dans un communiqué.


La cession de nouvelles participations de l'Etat est désormais justifiée, par le gouvernement, par la volonté d'abonder un fonds de 10 milliards d'euros pour l'innovation. La cession des titres Engie aurait pu aussi servir à financer l'augmentation de capital d'Areva de 4,5 milliards d'euros réalisée cet été pour éviter la faillite de l'entreprise nucléaire.

VIDEO. Engie : comment l'Etat a récupéré 1,5 milliard d'euros









Article complet sur https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 111922.php
Et voilà, 1.5 milliards comme une lettre à La Poste !

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par wesker » 06 sept. 2017, 23:14:27

Les privatisations et autres cessions de parts d'entreprises ont le mérite de dégager, des recettes immédiates, souvent affectés au remboursement de la dette, mais si cette dernière poursuit sa progression, c'est aussi se priver des recettes que permettent ces participations. En l'occurrence, la privatisation des autoroutes semblent avoir davantage profité aux concessionnaires qu'à l'Etat qui a vu son endettement croître...

Hector

Re: 2017-2022 : Quelles privatisations pendant ce quinquennat ?

Message non lu par Hector » 07 sept. 2017, 07:32:54

Tu établis des relations de cause à effet de manière absolument ridicule. Si les participations de l'Etat évaluées à 100 milliards pouvaient compenser en dividendes 70 milliards de déficit public, cela ce saurait.

Répondre

Retourner vers « Economie »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré