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par wesker » 02 juil. 2017, 11:16:44
Prétendre que la suppression du nombre de fonctionnaire, la modération salariale, la flexibilité et autres permettront de redresser les finances publiques si nous ne parvenons pas, par ailleurs à redonner confiance aux acteurs et à sortir de ce climat corporatiste qui me semble être entretenu par les responsables politiques est une chimère.
Le Premier Ministre juge inacceptable la situation budgétaire qui aurait été laissé par l'équipe précédente, dont une partie est, aussi membre de son équipe gouvernementale, d'une parle, cependant il évoque des mesures exigeantes mais pas pour les responsables de ces citoyens.
En clair, ils dépensent de l'argent dans des projets inefficaces et il appartiendrait aux citoyens qui n'en perçoivent pas la couleur d'assumer les conséquences. Il me semble que c'est une curieuse conception de la responsabilité politique. Certes, la situation budgétaire, chacun le sait, exige des mesures d'ajustements et la mobilisation de tout les acteurs, mais peut être, aussi que ceux qui sont en charge de cette gestion, qui perçoivent, au nom de la responsabilité des indemnités conséquentes devraient, aussi assumer en cas de gestion jugée mauvaise par ce type d'instance. La Cour des comptes et d'autres ont l'habitude d publier des rapports mais ne se remettent pas souvent en cause, tant il est vrai que ces missions me semblent se rapprocher de celles attribuées au Sénat où qui devrait dépendre de la Commission des finances de l'Assemblée Nationale, à charge, aussi pour cette dernière d'être représentative.
La véritable problématique de cette situation est la représentativité insuffisante d'une trop grande partie de nos institutions, auprès de citoyens qui s'en inquiètent et préfèrent s'abstenir.