Non, les pauvres ne paient pas pour les riches puisque les riches paient plus que leur propre part.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29On va faire simple:
il y a 1000 personnes.
ces 1K personnes payent chacune pour un service qui coûte 10€ par personne, soit 10K€ au total.
Ces 10K€ sont répartis entre tous. Chacun paye sa part.
Maintenant deuxième cas:
Tu as un service qui ne paye que pour les pauvres (ou plus pauvres/modestes), le service passe à 6K€ (chiffre au hasard) de coût collectif;
Du coup tous payent moins en impôts, mais...
Mais les plus riches payent individuellement une part à eux, ce qui pour eux, au mieux revient au même mais;
pour les plus pauvres, ça retire une épine du pied.
Donc oui, même si tu ne le crois pas, les pauvres payent pour les riches et ça me pousse à penser que le "gratuit" pour tous est mauvais pour les plus pauvres.
Les classes moyennes paient leur part à peu près à leur juste prix.
Et enfin les pauvres paient aussi leur propre part, mais même pas entièrement, comme ils paient moins que le coût moyen d'un élève, ils paient moins que leur propre part (coût assumé par les riches qui paient plus que leur propre part et donc prennent en charge une grande partie de la part des pauvres).
Cela dit, j'ai bien compris que tu ne voulais pas faire que les pauvres prennent en charge une part des coûts, même minime. Pourquoi pas. En fait, je suis quasiment de ton avis, sauf qu'au lieu de faire payer l'école aux plus riches, je pense qu'il faut revoir la fiscalité qui, malgré tout, fait énormément payer les pauvres, pas du fait de l'impôt sur les revenus bien entendu, mais à cause de la TVA. A mon avis, c'est surtout là qu'il y a quelque chose à changer.
Tu t'es attardé sur l'expression "à chacun selon ses besoins", mais tu n'as pas répondu concrètement à la question de la prise en compte des spécificités de prix locales, de la situation familiale, etc. Comment on fait ? Il ne faut plus faire de différence ?Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29Chacun selon ses besoins OSEF.Yakiv a écrit : ↑08 août 2017, 00:08:26D'accord, c'est entendu, mais comment tenir compte dans ce système de la spécificité des besoins ("de chacun selon ses besoins" donc), par exemple des diversités de prix des logements en fonction des régions ou de la situation familiale des bénéficiaires d'aides sociales ?
Franchement c'est même la pire chose que tu puisse faire, car actuellement à cause de ton système il y a une injustice entre les plus démunis selon leurs situations.
On a même des gens qui arrivent à des situations où ils gagnent des milliers d'euros sans rien faire. Je n'exagère pas, j'en ai connu une qui vivait avec 2500€ mensuels d'aides+pension alimentaire:
entre son RSA de 3 gosses, 900€ plus l'allocation parent isolé, encore 600 ce qui fait déjà 1500€ plus 700€ de pension, 2100€ plus les tarifs avantageux et tout.
Bref, nous, le peuple qui payons pour l'état, ne voulons pas d'un pays nous opprimant au nom d'une idéologie d'extrême gauche (chacun selon ses besoins) car nous le peuple n'avons pas les moyens de nous payer une telle idéologie.
Quant à l'expression "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins", cela correspond à un système communiste quand il est appliqué à 100% (collectivisation, communisme), quant ce principe n'est appliqué qu'en partie pour l'aide sociale et à côté d'un système capitaliste, alors il relève simplement d'une économie de marché avec protection sociale.
Car l'aide sociale répond forcément au principe "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins", jusqu'à preuve du contraire en effet, l'aide sociale ne consiste pas à appauvrir les pauvres pour enrichir les riches.
Fais également attention à ce que tu dis.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29ça c'est de la mauvaise foi.
une maison c'est plus que 100K€. donc t'es en train de dire qu'à partir du moment où tu as une maison tu es riche. te rends tu comptes de l'énormité que tu dis?
Je n'ai jamais prétendu que tous ceux qui avaient une maison étaient riches.
Par contre, j'affirme que ceux qui ont une maison ne sont pas pauvres, c'est quand même différent.
Je te rappelle qu'entre les riches et les pauvres, il y a un gros pan de classe moyenne, et ça ne me choque pas que la classe moyenne paie un petit peu de fiscalité sur les successions.
Oui, mais quel est le problème ? C'est souvent ce qui arrive quand il y a plusieurs héritiers, la maison est souvent vendue.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29Et dis au passage, ma grand mère qui n'a pas bossé toute sa vie (les femmes de cette age étaient en grand majorité des maîtresses de maisons) avec un grand père mineur, elle avait sa maison et elle l'a transmise en héritage à ses 5 enfants. Mais bon, l'état à pris une part de ça et ils ont vendu pour se répartir les tunes entre eux.
Comme tu vois dans le vrai monde des vrais gens, ça arrive.
Non, c'est ultra-concret !Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29Sophisme!
ce n'est pas parce qu'une partie du budget aide les plus pauvres que l'intégralité du budget va aux plus pauvres.
Réfléchis un peu s'il te plaît avant de sortir des interjections tout le temps.
Les pauvres reçoivent bien plus de l'état qu'ils ne paient pour lui. C'est ça l'aide sociale. Et si c'était autrement, il ne faudrait bien sûr surtout pas en faire.
Et donc s'il ne vend pas, cela signifie qu'il voudra conserver un bien immobilier sans qu'il soit habité, donc sans qu'il soit utile pour la société et il y aura ainsi une seconde bonne raison de le taxer.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29ça reviendrait au même que et uniquement que si TOUS SANS AUCUNES EXCEPTIONS vendaient. Comme ce n'est pas le cas, alors ton affirmation est plutôt fausse.Yakiv a écrit : ↑08 août 2017, 00:08:26Ce que toi tu reproches au système, c'est de taxer un bien et non un revenu, mais dans le cas de figure que tu évoques, si l'héritier vit loin de ses parents, alors il va probablement vendre son bien et alors taxer la succession ou taxer la plus-value issue de la vente, ça revient à peu près au même.
Eh bien ça veut juste dire que malgré ce que tu prétends, l'héritier aura quand même gagné de l'argent, c'est-à-dire de l'argent qu'il n'aura pas besoin d'économiser pour s'offrir une maison.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:291-tu n'as pas à vendre si t'en a pas envie.
2-qu'est-ce que ça peut te faire?
Est-ce que tu crois que tes commentaires sur la famille turque avec laquelle tu nous rabats les oreilles depuis 2 pages étaient utiles ?Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29commentaire inutile qui est là pour faire dévier le débat sur les riches.Yakiv a écrit : ↑08 août 2017, 00:08:26Oui, ben ça, c'est le lot de toute succession...Jeff Van Planet a écrit : ↑07 août 2017, 18:23:11Deuxième chose: tu commences dans la vie à 60 ans toi? parce qu'une héritage arrive à ces environs là.
Cela dit, dans les familles aidées, je connais des cas ou les fils ont profité des capitaux mobiliers tandis que les petites fils ont profité des capitaux immobiliers...
Le mien l'est tout autant, je donne l'exemple d'un cas trouvé "dans la vraie vie".
Vas-tu bientôt m'interdire de citer des exemples alors que tu le fais à foison ?
Non, il y a une maison, donc une richesse et de l'argent économisé.
Enlève l'adjectif "belle" que tu as souligné si tu y tiens, il n'y aura alors plus de problème dans cette phrase.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29SPOT! cliché et recliché et escroquerie intellectuelle.
Eh bien c'est là qu'entre en jeu la démocratie, c'est la majorité des citoyens qui décide.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29et si moi j'ai pas envie de ça, comment je m'en échappe? ou que ça me plaise ou non je suis obligé de vivre sous ta terreur?
La seconde et la troisième génération bénéficient donc de la maison des parents grâce au système d'hypothèque pour s'enrichir sans pour autant avoir besoin de vendre la maison et sans même avoir besoin d'attendre le décès de leurs parents.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29la première génération est arrivé avec rien. Elle a acheté une maison. La maison remboursée, elle l'a mise en hypothèque pour que la deuxième achète son kebab (cliché de ma part)
La première génération à un départ de 0 et finit à 50/60K€ (prix de l'époque pour la maison)
T'arrives à comprendre que la deuxième commence endettée?
La deuxième paye ses dette, celle du resto plus leurs maisons. Soit 150K€ prix au hasard mais qui doit correspondre à une maison de ces années là et au resto.
La deuxième génération à donc plus à mettre en garantie pour la troisième, ce qui permet à la troisième de commencer avec plsu que la deuxième qui a elle même commencé plus que la première.
Voilà plusieurs pages que tu expliques qu'hériter d'une maison, c'est quelque chose de très relatif, ça équivaut presque à hériter de rien, en tout cas pas d'argent, et tu viens de démontrer tout le contraire, autrement dit qu'une maison acquise par des ascendants est un avantage financier considérable.
Oui et du coup, c'est une façon de dire que seul le libéralisme est respectueux des autres et donc respectable. Les autres idéologies ne le seraient pas. Ce que tu fais passer pour une ouverture d'esprit est en fait plutôt une intolérance politique.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29Sauf que moi par exemple, je prône un droit pour chacun de vivre différemment.
Je n'ai jamais commis l'irrespect de dire qu'une façon de vivre est morale et l'autre ne l'est pas. Ce que j'ai fait, c'est de t'expliquer qu'une autre façon de vivre est tout aussi respectable.
Mais en même temps, c'est le libéralisme qui veut ça.
Bref, ton approche est de mon point de vue raciste au pire et religieuse au mieux.
Si, c'est un slogan libéral, que veux-tu que ce soit d'autre ?
Libre à toi de préciser tes propos, mais "le droit de piller celui qui aime ses enfants et qui essaye de lui transmettre quelque chose", ça veut dire ce que ça veut dire. Et tu te doutes bien que la frontière entre ce que tu considère être un impôt légitime et un impôt spoliateur n'est pas aussi nette (sinon je serais curieux de connaître le montant seuil), voilà pourquoi tu ne peux aboutir à des conclusions aussi caricaturales.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29pour continuer, entre contribuer aux dépenses communes, et se faire piller par des pillards sans honneurs il y a une grande différence.
Ce que je refuse, c'est de donner à des gens immoraux qui refusent de bosser le droit de voler la propriété d’autrui. Ce qui en aucuns cas, ne veut dire (monsieur le sophiste) que je rejette le concept même d'impôt.
Sérieux: fais un effort parce qu'avec de tels sophisme les lecteurs vont très vite te prendre pour un "teubé".
Donc j'attends toujours les preuves.
D'une part parce que les salaires des moins qualifiés vont diminuer et d'autre part parce que les gens seront plus intéressés à ne pas travailler qu'à travailler si c'est pour gagner exactement la même chose.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29en quoi ça constitue une trappe à pauvreté?Yakiv a écrit : ↑08 août 2017, 00:08:26Tu préfères les travailleurs pauvres aux chômeurs, tu es donc favorable à des contrats de travail sans minimum de revenus, tu es donc favorable à ce que des salariés puissent être rémunérés qu'à hauteur de 550 euros par mois par exemple, c'est-à-dire le niveau de revenu du RSA lorsqu'on ne travaille pas. Dis moi où je fais erreur.
Non, je pense qu'un travailleur qui gagne le RSA n'est pas près de sortir de la pauvreté, alors que s'il gagne plus il s'en sortira mieux.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29tu penses donc qu'un mec au RSA contribue à la richesse nationale et qu'il à plsu de chance de s'en sortir que s'il travaillait?
C'est avant tout une question de qualification, plus qu'une question de chômage.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 août 2017, 17:23:29Avec un bas chômage, tu peux en être sûr.Yakiv a écrit : ↑08 août 2017, 00:08:26Parce que si on ne protège plus les salariés, les employeurs vont se mettre à proposer de meilleurs conditions de travail à tout le monde ?Jeff Van Planet a écrit : ↑07 août 2017, 18:23:11si les conditions des travailleurs sont merdiques, c'est la faute aux salariés qui sont trop protégés.
Tu fais ici une erreur de raisonnement, la diminution du chômage ne permet pas nécessairement d'éviter les conditions de travail merdiques. Le chômage est une notion toute relative en Chine ou en Inde, pourtant les conditions merdiques y sont belles et bien.
Si l'état n'impose pas un minimum de protection, c'est la seule qualification qui évitera les conditions merdiques et permettra de laisser aux autres les conditions qu'on ne veut pas supporter soi-même. Même dans un contexte de chômage faible, un salarié peu qualifié pourra peut-être retrouvé un emploi en quittant sa boîte, mais il retrouvera un boulot dans les mêmes conditions que celles qu'il aura quitté.