Un autre indicateur du chômage

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Yakiv
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Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Yakiv » 16 sept. 2017, 11:17:53

Les résultats des taux de chômage dans certains pays comme les Pays-Bas par exemple ont toujours été un peu biaisé par le fait que les temps partiels y représentent une proportion très importante des contrats de travail.
Un temps partiel est au fond un contrat pour lequel on travaille "à moitié" en quelques sortes. Or sortir des chiffres du chômages des gens qui travaillent à moitié, c'est un peu de l'arnaque et ça finit même par pénaliser dans les chiffres les pays qui privilégient les contrats de travail à temps plein au détriment des temps partiels.

Le magazine "Alternatives économiques" a récemment décidé de prendre en compte ce facteur en calculant un indicateur alternatif du chômage : il s'agit du "taux de non-emploi à équivalent temps plein".

Comparons le à un indicateur standard dans le cadre d'un exemple simple : soit 5 personnes en âge de travailler, 3 travaille à temps plein 35 heures, 1 autre n'a pas de travaille et en cherche un, 1 autre enfin travaille à temps partiel durant 20 heures.

- Avec un taux de chômage classique, on prend en compte 4 personnes qui travaillent, 1 qui ne travaille pas = 20% de chômage.

- Avec l'indicateur de non-emploi à équivalent temps plein, on prend en compte 3 personnes qui travaillent à 35 heures, 1 personne qui travaille à 20 heures et 1 personne qui ne travaille pas : soit 3 x 35 + 1 x 20 + 1 x 0 = 125 heures travaillées. Si les 5 personnes travaillent à temps plein, on aurait 5 x 35 = 175 heures travaillées. Le temps de non emploi pour ces 5 personnes est donc de 50 heures (175-125) et le taux de non emploi équivalent temps plein est donc de 50 / 175 = 28,5% chômage.

Je trouve cet indicateur très intéressant car il considère le temps partiel pour ce qu'il est réellement, une part de travail mais aussi une part qui n'en est pas.
Alternatives économiques" a écrit :
Alternatives Economiques lance son contre-indicateur du chômage
Guillaume Duval 04/09/2017

Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, va rendre publique le 5 septembre une nouvelle présentation des chiffres du chômage. A Alternatives Economiques, nous nous sommes dit que c’était l’occasion de concrétiser un vieux projet : créer et publier régulièrement notre propre indicateur alternatif, avec l’ambition de représenter la situation du marché du travail en France de manière plus pertinente que les indicateurs officiels.

C’est chose faite : il s’agit du « taux de non-emploi en équivalent temps plein », qui se situe actuellement à 27,5 %. Cet indicateur, calculé par nos soins sur la base des données fournies chaque trimestre par l’enquête emploi de l’Insee, nous paraît plus représentatif des difficultés rencontrées sur le marché du travail que le taux de chômage classique. Il relativise aussi la situation française par rapport à celles d’autres pays dont les taux de chômage sont inférieurs au nôtre parce qu’ils ont privilégié le développement massif du travail à temps partiel féminin et les fortes inégalités qui l’accompagnent. Explications.

(...)

Le temps partiel, vecteur d’inégalités

De même avant 25 ans, il est socialement utile qu’une part significative des jeunes ne soit pas en emploi mais en formation initiale même s’il serait évidemment souhaitable également que ceux qui cherchent un emploi puissent en trouver plus aisément qu’aujourd’hui. L’objectif qui nous semble en revanche pouvoir rassembler un large consensus au sein de notre société, c’est que celle-ci doive être capable d’offrir un emploi à toutes les personnes âgées de 25 à 60 ans. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de limiter à cette seule tranche d’âge le calcul de notre indice de non-emploi.

Enfin, les emplois sont caractérisés par des durées du travail très variables. Le développement du temps partiel, qui touche très majoritairement des femmes, est un vecteur privilégié à la fois des inégalités hommes-femmes sur le marché du travail et du développement de la pauvreté laborieuse, les personnes qui, bien qu’en emploi, en tirent des revenus insuffisants pour vivre. De plus, la distinction qu’on établit souvent pour apprécier le sous-emploi entre un temps partiel qui serait «voulu» et un autre qui serait «subi» nous paraît très fragile car très dépendante des conditions établies par ailleurs par la société notamment en matière d’éducation et de modes de gardes des enfants.

La distinction qu’on établit souvent entre un temps partiel qui serait «voulu» et un autre qui serait «subi» est très fragile

C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de corriger le taux de non-emploi brut, obtenu quand on décompte simplement le nombre de personnes sans emploi, en ne prenant en compte le travail à temps partiel qu’au prorata de la durée du travail à temps plein : au deuxième trimestre 2017, 65,1 % des Français de 25 à 59 ans avaient ainsi un emploi à temps plein et 13,7 % un emploi à temps partiel, soit au total 78,9 % de personnes en emploi et donc 21,1 % de taux de non-emploi. Mais la durée du travail à temps partiel n’est en moyenne que de 56 % du temps plein, nous avons donc ramené les 13,7 % de taux d’emploi à temps partiel à 7,7 % en équivalent temps plein et du coup le taux de non emploi en équivalent temps plein se monte lui à 27,2 %.

Il ne nous semblerait pas souhaitable en effet de régler la question du chômage en multipliant les petits boulots à temps très partiel : chacun doit pouvoir accéder à un emploi à temps plein. La durée du travail correspondant à ce temps plein peut (et devrait) en revanche évidemment être elle-même réduite à la fois pour atteindre plus rapidement cet objectif de plein emploi et pour améliorer la qualité de vie des personnes, comme cela a été fait à de nombreuses reprises depuis le XIXe siècle et encore dernièrement avec le passage aux 35 heures au tournant du nouveau siècle…

Le taux de non-emploi stagne

(...)

Si on se livre à cet exercice sur la base des enquêtes emploi de l’Insee (qui étaient annuelles avant 2003 et sont devenues trimestrielles depuis) on constate que ce taux de non-emploi en équivalent temps plein a chuté de 31,3 % en 1998 à 28 % en 2003 (grâce en particulier au passage aux 35 heures) avant de baisser à nouveau sensiblement entre 2006 et 2008 pour descendre à 26,1 %.
L’effet de la criseAvec la crise, ce taux de non-emploi est remonté cependant de façon quasiment continue jusqu’à culminer de nouveau à 28 % en 2015. Il a baissé depuis et se situait à 27,5 % au deuxième trimestre 2017 (lissé en moyenne sur les 4 derniers trimestres pour limiter les écarts saisonniers). Ce taux reste cependant encore très supérieur au niveau d’avant-crise et n’a toujours pas retrouvé le niveau de 2012.

Chômage et non-emploi : des courbes qui suivent la même tendance

(...)

Si on compare le taux de chômage classique au taux de non-emploi en équivalent temps plein, on constate, sans surprise, que les deux courbes suivent des profils assez proches. Le taux de non-emploi se situant cependant à un niveau beaucoup plus élevé que le taux de chômage : celui-ci oscille en effet autour de 10 %, tandis que le taux de non-emploi se situe quant à lui au dessus de 25 %.

Une autre image de la situation du marché du travail

Entre 1998 et 2003, le taux de chômage avait cependant plus reculé que le taux de non emploi. Depuis lors en revanche, le taux de chômage est remonté davantage et l’écart entre les deux courbes qui était de 20 points en 2003, n’est plus que de 17,7 points aujourd’hui. Un effet de la hausse du taux d’activité des femmes intervenu depuis lors.

Hommes et femmes face au non-emploi

(...)

C’est surtout quand on observe le taux de non emploi en équivalent temps plein sous l’angle du genre, que l’écart devient massif avec le taux de chômage classique. Le taux de chômage des hommes et celui des femmes se sont en effet beaucoup rapprochés ces dernières années. Depuis 2012, le taux de chômage des hommes est même devenu, pour la première fois, légèrement supérieur à celui des femmes. Le taux de non-emploi à temps plein donne cependant une tout autre image de la situation sur le marché du travail : celui des femmes reste en effet supérieur de 15 points à celui des hommes et plus d’une femme sur trois reste ainsi exclue de l’accès au temps plein sur le marché du travail.

Le taux de non emploi en équivalent temps plein des femmes reste supérieur de 15 points à celui des hommes

Cet écart était cependant supérieur à 25 points en 1998. Il était déjà descendu à 20 points en 2003 grâce notamment au passage aux 35 heures qui avait profité davantage à l’emploi des femmes. Et il a continué à se réduire depuis malgré la crise. Celle-ci s’est traduite en effet par un coup d’arrêt à la baisse du taux de non-emploi des femmes, qui s’est stabilisé à un niveau élevé. Tandis que le taux de non-emploi des hommes s’est, lui, sensiblement accru durant la crise, dépassant pour la première fois les 20 %. Même s’il a baissé un peu depuis deux ans, il reste encore à un niveau très supérieur au niveau d’avant crise. Ce qui n’est pas le cas pour les femmes.

Non-emploi : la France sous la moyenne européenne

(...)

Si on compare la situation de la France selon cet indicateur de non emploi en équivalent temps plein avec celle de nos voisins européens (ce qui n’est possible que pour le premier trimestre 2017) on constate que le pays qui est aujourd’hui le plus proche du plein emploi en Europe c’est la République tchèque, où seuls 16,6 % des 25-59 ans ne sont pas en emploi en équivalent temps plein, onze points de moins qu’en France. La République tchèque est suivie dans ce classement par de nombreux autres pays d’Europe centrale et orientale ainsi que par les pays scandinaves. La France n’est pas bien placée : elle n’est que 17 ème.

Le taux de non emploi en équivalent temps plein des femmes reste supérieur de 15 points à celui des hommes

Avec 27,6 % de taux de non-emploi en équivalent temps plein, elle se situe cependant au-dessus de la moyenne européenne qui est de 29,3 %. Et très au-dessus de la moyenne de la zone euro de 31,6 %. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la France est en effet légèrement mieux placée que le Royaume Uni – 28 % – et l’Allemagne – 28,4 % – et sa situation en termes de non-emploi est bien meilleure que celle de l’Espagne – 35 % – ou de l’Italie – 37,7 %. Bref, cet indicateur bouleverse la hiérarchie que fait apparaître le taux de chômage classique en relativisant notamment les « succès » britannique ou allemand en matière d’emploi.

Moins de temps partiel en France qu’ailleurs

(...)

S’il en est ainsi, c’est parce qu’ailleurs en Europe le travail à temps partiel féminin est beaucoup plus fréquent qu’en France et que la durée de ces temps partiels est elle-même beaucoup plus courte. En France, le taux de non-emploi brut des 25-59 ans est de 21,7 %. Quand on le corrige de l’effet du temps partiel, il monte à 27,6 %, soit 5,9 points de plus... Mais au Royaume Uni, le taux brut de non emploi n’est que de 18,2 %, 3,5 points de moins qu’en France. Il monte cependant à 28 % – presque dix points de plus – si on tient compte des temps partiels. L’écart est encore plus grand en Allemagne où ce taux brut est de 16,6 % et passe à 28,4 % en équivalent temps plein, quasiment douze points de plus…

Choix de société

Le choix d’un indicateur reflète toujours des choix de société : quand on privilégie le taux de chômage classique pour apprécier la situation du marché du travail, on considère forcément comme secondaires les inégalités – et en particulier les inégalités hommes-femmes – induites par les différences de taux d’activité et le développement du travail à temps partiel. Avec notre indicateur de non-emploi en équivalent temps plein, on peut réellement suivre les progrès (ou les reculs) de nos sociétés sur la voie qui mène à un plein emploi égalitaire, notamment entre hommes et femmes.

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Yakiv
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Yakiv » 16 sept. 2017, 11:38:10

La situation de la France comparée aux autres pays avec cet indicateur.
Chomage ETP.png
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Et la comparaison entre les 2 indicateurs (avec la prise en compte de l'équivalent temps plein en rouge et sans en orange).
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Nombrilist
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Nombrilist » 16 sept. 2017, 12:12:01

Bravo à Alternatives Economiques pour tenter de bouleverser un peu les idées reçues et présenter les choses sous un jour nouveau. On note ainsi que la France fait (un peu) mieux que l'Allemagne et que la reprise espagnole du travail est en trompe l'oeil.

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Francis_15
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Francis_15 » 16 sept. 2017, 12:18:32

Moi je trouve que c'est quand un souci de ne pas avoir avoir développé le travail a temps partiel, ça creuse le fossé et l'incompréhension entre ceux qui ont un boulot et ceux qui n'en n'ont pas.

Même si au global avec cet indicateur présenté par Yakiv on fait mieux que l'Allemagne, je ne trouve pas ça sain.

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johanono
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par johanono » 16 sept. 2017, 12:46:19

Dans d'autres topics, j'avais déjà évoqué la nécessité de raisonner en termes d'emplois à "équivalent temps plein" pour connaître le véritable taux d'emploi et le véritable taux de chômage dans un pays. Mais il me manquait les chiffres. Donc on peut remercier Alternatives économiques d'avoir effectué les calculs nécessaires. Avec ces calculs, on s'aperçoit que la France ne s'en sort pas si mal que ça. Néanmoins, la situation de l'économie française n'est pas très mirobolante. Le recours à ce calcul, s'il permet de relativiser certaines choses, ne doit pas servir de prétexte à ne rien faire pour redynamiser l'économie française.

Incognito
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Incognito » 16 sept. 2017, 19:07:30

Je trouve que c'est une bonne idée de faire des ajustements pour le nombre d'heures effectivement travaillées. Ça marche assez bien pour comparer les taux d'emploi entre pays. Mais je ne trouve pas que ce soit une bonne idée d'appliquer cette idée au taux de chômage. Au Pays-Bas par exemple, les employés ont une certaine liberté de choisir leur nombre d'heures de travail. Beaucoup choisissent de travailler à 3/4 ou 4/5ème temps, et sont classés dans les statistiques comme travaillant à temps partiel. Faire comme si ces gens étaient partiellement au chômage ne reflète pas du tout la réalité de leur situation.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)

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Francis_15
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Francis_15 » 16 sept. 2017, 19:28:02

Incognito a écrit :
16 sept. 2017, 19:07:30
Je trouve que c'est une bonne idée de faire des ajustements pour le nombre d'heures effectivement travaillées. Ça marche assez bien pour comparer les taux d'emploi entre pays. Mais je ne trouve pas que ce soit une bonne idée d'appliquer cette idée au taux de chômage. Au Pays-Bas par exemple, les employés ont une certaine liberté de choisir leur nombre d'heures de travail. Beaucoup choisissent de travailler à 3/4 ou 4/5ème temps, et sont classés dans les statistiques comme travaillant à temps partiel. Faire comme si ces gens étaient partiellement au chômage ne reflète pas du tout la réalité de leur situation.
C'est clair être à temps partiel (enfin au moins plus de 15H), ce n'est pas vraiment pareil que d'être au chômage. Mêmes si on ne gagne pas beaucoup, on pourra difficilement vous accuser d'être un parasite ou un assisté, et a défaut d'avoir de l'argent ça laisse du temps pour s'occuper de ses fesses et de celles de sa famille.

Ceci étant n'oublions pas que certains chômeurs ou personnes au RSA sont obligés de faire des "stages" qui sont bien souvent de vrais emplois déguisés ...

Hector

Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Hector » 16 sept. 2017, 19:44:13

C'est fou le temps que les officines gauchistes passent à inventer des indicateurs pour biaiser le débat. Je vous en donne un exemple: la population active de 25 à 59 ans, c'est un critère absurde. L'allemand commence à travailler avant 25 ans (alors qu'en France on a du mal) et travaille jusqu'à 65 ou 67 ans (alors qu'en France à 59 ans il n'y a plus personne). Résultat avec cet indicateur, la France fait mieux que l'Allemagne, cocorico, le keynésianisme de gauche est sauvé. C'est absolument ridicule, l'Allemagne débarrassée du socialisme va mieux que la France et le prouve tous les jours.

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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par artragis » 16 sept. 2017, 19:52:47

(alors qu'en France on a du mal)
preuve?
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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Francis_15
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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Francis_15 » 16 sept. 2017, 21:05:16

Hector a écrit :
16 sept. 2017, 19:44:13
L'allemand commence à travailler avant 25 ans (alors qu'en France on a du mal) et travaille jusqu'à 65 ou 67 ans (alors qu'en France à 59 ans il n'y a plus personne).
Je me disais aussi, que la qualité de leur produits avait bien baissé ces dernières années tout s'explique ...

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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Yakiv » 16 sept. 2017, 21:54:45

Francis_15 a écrit :
16 sept. 2017, 19:28:02
C'est clair être à temps partiel (enfin au moins plus de 15H), ce n'est pas vraiment pareil que d'être au chômage.
Oui mais ce n'est pas non plus vraiment pareil que de bosser à durée légale du travail.

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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Yakiv » 16 sept. 2017, 21:58:00

Cela dit, je ne trouve pas non plus que restreindre la fourchette d'âge de la population attendue au travail (ce qui a été fait pour cet indicateur en complément de l'ETP) soit vraiment justifié.

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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Nombrilist » 17 sept. 2017, 08:05:43

En France, on a beaucoup de masters. Inclure ces étudiants dans le taux de chômage a-t-il un sens ? Je ne pense pas. Donc, la tranche 25-59 ans me semble justifiée.

Hector

Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Hector » 17 sept. 2017, 10:02:15

Nombrilist a écrit :
17 sept. 2017, 08:05:43
En France, on a beaucoup de masters. Inclure ces étudiants dans le taux de chômage a-t-il un sens ? Je ne pense pas. Donc, la tranche 25-59 https://www.youtube.com/watch?v=mzXY_lgCtKwans me semble justifiée.
Oui, en France on garde les étudiants dans des Masters sans avenirs, sans empois en perspective, là où les allemands mettent les jeunes en apprentissage à 18 ans. Et en France, on vire les "vieux" à 50 ans, là où l'Allemagne sait gérer les carrières y compris le savoir et l'expérience jusqu'à 65-67. Le pays de m.... , c'est la France.

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Re: Un autre indicateur du chômage

Message non lu par Nombrilist » 17 sept. 2017, 10:04:14

L'Allemagne n'a plus de jeunes. Alors ce n'est pas bien compliqué de les gérer.

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