Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
- wesker
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Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Hahaha
Les petits entrepreneurs, les commerçants qui luttent, chaque jour pour préserver l'emploi et le tissu social de notre pays, connaissent bien mieux le business que ces managers déconnectés dont Hector nous fait la promotion. D'ailleurs, à bien des égards ce sont de tels entrepreneurs, qui investissent leurs propres argent dans des affaires qu'ils gèrent, et partagent avec leurs équipes les difficultés, aléas de l'activité qui sont la fierté et le succès de notre pays.
Car les jérémiades de certains sont pathétiques et, parfois indécentes surtout lorsqu'on regarde leurs résultats, précisément en le comparant avec ceux des entrepreneurs rhénans. Au risque de me répéter, les français ne sont pas et ne seront jamais les allemands, les 3 guerres précédentes n'y changèrent rien, les peuples restent incorrigibles et attachés à leur identité, à leur spécificité etc...
Les petits entrepreneurs, les commerçants qui luttent, chaque jour pour préserver l'emploi et le tissu social de notre pays, connaissent bien mieux le business que ces managers déconnectés dont Hector nous fait la promotion. D'ailleurs, à bien des égards ce sont de tels entrepreneurs, qui investissent leurs propres argent dans des affaires qu'ils gèrent, et partagent avec leurs équipes les difficultés, aléas de l'activité qui sont la fierté et le succès de notre pays.
Car les jérémiades de certains sont pathétiques et, parfois indécentes surtout lorsqu'on regarde leurs résultats, précisément en le comparant avec ceux des entrepreneurs rhénans. Au risque de me répéter, les français ne sont pas et ne seront jamais les allemands, les 3 guerres précédentes n'y changèrent rien, les peuples restent incorrigibles et attachés à leur identité, à leur spécificité etc...
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
En terme de gamme et de protection de l'actionnariat, la meilleure à faire consiste à diminuer l'IS , diminuer les droits de mutations et sucessions, diminuer les charges sociales. Pour faire de la Recherche et Développement, de l'Innovation et de l'investissement productif en France, il faut pouvoir dégager des marges. Mais partout où je vais en France, c'est la même salade, nos entreprises ne dégagent pas de marges sur un marché national peu dynamique et ouvert à toutes les conccurences bonnes ou mauvaises. Partout, les fils de petits entrepreneurs (ou les filles) préfèrent se faire médecins, ingénieurs, avocats ou saltimbanques plutôt que de reprendre l'atelier de production familial ou le commerce; car à l'heure de la succession, il faut vendre pour payer les frais punitifs infligés par l'Etat.johanono a écrit : ↑29 mars 2018, 21:09:07Non, je ne suis pas fonctionnaire. Sans doute connais-je moins bien le business que toi, du haut de mon statut de petit commerçant. Je pense simplement qu'on pourrait essayer de faire comme font les autres pays européens, que ce soit en terme de gamme, de protection de l'actionnariat, etc.
- wesker
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Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Et que penses tu de réduire un peu la rémunération des dirigeants, qui, en France perçoivent plus qu'ailleurs ?
Les droits de mutation peuvent effectivement être réduit mais encore faut il admettre l'idée que les responsables politiques et les instances qui réfléchissent sont trop nombreuse set coûteuses en France.
Les charges ? De quoi parles tu concrètement les cotisations financent des assurances pour des risques sociaux réels que nous devrions essayer de réduire plutôt que de se focaliser sur le niveau de cotisations ? Elles ne sont, par ailleurs, pas payées par l'employeur mais par le consommateur.
Les droits de mutation peuvent effectivement être réduit mais encore faut il admettre l'idée que les responsables politiques et les instances qui réfléchissent sont trop nombreuse set coûteuses en France.
Les charges ? De quoi parles tu concrètement les cotisations financent des assurances pour des risques sociaux réels que nous devrions essayer de réduire plutôt que de se focaliser sur le niveau de cotisations ? Elles ne sont, par ailleurs, pas payées par l'employeur mais par le consommateur.
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Que les charges financent des assurances pour des risques sociaux, personne ne le conteste.wesker a écrit : ↑29 mars 2018, 23:22:38Les charges ? De quoi parles tu concrètement les cotisations financent des assurances pour des risques sociaux réels que nous devrions essayer de réduire plutôt que de se focaliser sur le niveau de cotisations ? Elles ne sont, par ailleurs, pas payées par l'employeur mais par le consommateur.
Qu'il faille essayer de réduire ces risques, c'est probable, encore que c'est très compliqué : compte tenu du vieillissement de la population, les dépenses d'assurance-maladie et d'assurance-vieillesse ne pourront qu'augmenter à l'avenir, il ne faut pas croire aux miracles.
Cependant, et indépendamment de la question du niveau général des prélèvements obligatoires, il n'est pas interdit de s'interroger sur le mode de financement de la protection sociale. Un financement assis sur les salaires pénalise les entreprises qui emploient beaucoup de main-d’œuvre, et pénalise les entreprises françaises par rapport à leurs concurrentes étrangères. Avec un financement assis sur la consommation, les produits importés sont également mis à contribution.
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
C'est encore le thermomètre qui déconne.
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Pas forcément.
Comme je l'ai dit plus haut, la notion de compétitivité est une notion assez floue, car elle peut regrouper de nombreux critères différents.
Cependant, il y a quand même un instrument qui permet de mesurer assez objectivement la compétitivité de l'économie française : la performance à l'export. Or il apparaît que, d'année en année, la France perd du terrain à l'exportation. C'est bien le signe d'une perte de compétitivité de l'économie française. Alors sur quel levier agir pour restaurer cette compétitivité ? C'est là un vaste débat.
Comme je l'ai dit plus haut, la notion de compétitivité est une notion assez floue, car elle peut regrouper de nombreux critères différents.
Cependant, il y a quand même un instrument qui permet de mesurer assez objectivement la compétitivité de l'économie française : la performance à l'export. Or il apparaît que, d'année en année, la France perd du terrain à l'exportation. C'est bien le signe d'une perte de compétitivité de l'économie française. Alors sur quel levier agir pour restaurer cette compétitivité ? C'est là un vaste débat.
- wesker
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Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Qu'il faille transférer une partie du coût de la protection sociale sur autre chose que les salaires semble pertinent, c'est ce qui est, d'ailleurs envisagé et qui suscite tant de critiques.
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Et si au lieu de questionner l'environnement des entreprises on s'interrogeait pour une fois sur les entreprises elle-mêmes : leur management, leur actionnariat, leurs choix stratégiques ?
En France on avait un modèle public/privé pendant les 30 glorieuses. Après la crise, en-dehors de l'intermède 81-83, on est passé d'un coup à une logique libérale sur une terre qui ne l'était pas. On a liquidé les restes du Plan et des entreprises publiques, on a dérégulé et exonéré à tout va. On a instauré le principe de l'actionnaire seul décideur.
On a jeté le modèle français sans chercher à l'améliorer. On a pensé que la solution venait forcément d'ailleurs.
Or d'autres pays (Allemagne, Japon, scandinaves) ont accompagné leur libéralisation de multiples gardes-fou (syndicats puissants avec cogestion imposée, prises de participation publiques, organisation forcée des filières, mesures protectionnistes..). Ils n'ont pas gobé tel quel le paradigme du capitalisme libéral anglo-saxon. Ne parlons même pas de la Chine. La France elle, est restée le c... entre deux chaises.
En France on avait un modèle public/privé pendant les 30 glorieuses. Après la crise, en-dehors de l'intermède 81-83, on est passé d'un coup à une logique libérale sur une terre qui ne l'était pas. On a liquidé les restes du Plan et des entreprises publiques, on a dérégulé et exonéré à tout va. On a instauré le principe de l'actionnaire seul décideur.
On a jeté le modèle français sans chercher à l'améliorer. On a pensé que la solution venait forcément d'ailleurs.
Or d'autres pays (Allemagne, Japon, scandinaves) ont accompagné leur libéralisation de multiples gardes-fou (syndicats puissants avec cogestion imposée, prises de participation publiques, organisation forcée des filières, mesures protectionnistes..). Ils n'ont pas gobé tel quel le paradigme du capitalisme libéral anglo-saxon. Ne parlons même pas de la Chine. La France elle, est restée le c... entre deux chaises.
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Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Croire qu'en laissant une entière liberté aux uns permettraient de préserver l'intérêt de beaucoup d'autres fut une chimère dans laquelle les néo libéraux enfumèrent de nombreux citoyens.
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Je suis mort de rire.Logos a écrit : ↑30 mars 2018, 22:40:23Et si au lieu de questionner l'environnement des entreprises on s'interrogeait pour une fois sur les entreprises elle-mêmes : leur management, leur actionnariat, leurs choix stratégiques ?
En France on avait un modèle public/privé pendant les 30 glorieuses. Après la crise, en-dehors de l'intermède 81-83, on est passé d'un coup à une logique libérale sur une terre qui ne l'était pas. On a liquidé les restes du Plan et des entreprises publiques, on a dérégulé et exonéré à tout va. On a instauré le principe de l'actionnaire seul décideur.
On a jeté le modèle français sans chercher à l'améliorer. On a pensé que la solution venait forcément d'ailleurs.
Or d'autres pays (Allemagne, Japon, scandinaves) ont accompagné leur libéralisation de multiples gardes-fou (syndicats puissants avec cogestion imposée, prises de participation publiques, organisation forcée des filières, mesures protectionnistes..). Ils n'ont pas gobé tel quel le paradigme du capitalisme libéral anglo-saxon. Ne parlons même pas de la Chine. La France elle, est restée le c... entre deux chaises.
Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Alors d'après vous c'est parce qu'on a pris les mêmes règles de fonctionnement que les autres qu'on est dernier ?
On serait donc des mauvais...
Je crois plutôt que c'est parce qu'on a des règles différentes qu'on s'en prend plein la g........
On serait donc des mauvais...
Je crois plutôt que c'est parce qu'on a des règles différentes qu'on s'en prend plein la g........
- wesker
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Re: Compétitivité : la France bonne dernière de la zone euro
Si les gestionnaires des boîtes sont des incompétents, ils nuisent au dynamisme des véritables entrepreneurs qui doivent malgré tout se battre dans un contexte particulièrement difficile.
L'incurie de ces responsables d'entreprises se manifestent à tout les niveaux, aujourd'hui c'est Carrefour qui doit procéder à de profondes restructurations en particulier pour faire face à leurs choix de gestion, mais ce ne sont pas eux qui assument, ce sont les salariés du groupe qui expriment, à juste titre leur mécontentement, leur colère de voir, (encore) assumer l'incompétence de ceux qui ont, durant des années perçus des revenus largement supérieurs à ceux qui consentaient aux efforts.
Voilà, aussi la réalité de la gestion de nos patrons, que les responsables politiques ont, durant trop longtemps laissé poursuivre des pratiques de voyous qui pénalisèrent toute notre économie.
L'incurie de ces responsables d'entreprises se manifestent à tout les niveaux, aujourd'hui c'est Carrefour qui doit procéder à de profondes restructurations en particulier pour faire face à leurs choix de gestion, mais ce ne sont pas eux qui assument, ce sont les salariés du groupe qui expriment, à juste titre leur mécontentement, leur colère de voir, (encore) assumer l'incompétence de ceux qui ont, durant des années perçus des revenus largement supérieurs à ceux qui consentaient aux efforts.
Voilà, aussi la réalité de la gestion de nos patrons, que les responsables politiques ont, durant trop longtemps laissé poursuivre des pratiques de voyous qui pénalisèrent toute notre économie.
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