La croissance du PIB en 2018

[Nombrilist]

Mais je suis entièrement d'accord avec cette observation de fin: l'ISF est un symbole politique, ce qui à mes yeux ne représente pas grand chose.

4 à 5 milliards par an quand même. Un peu plus que pas grand chose.

En revanche, j'insiste là dessus, ça favorise le haut des classes moyennes: les enfants d'ouvriers qui sont allés en fac et qui ont de confortables revenus: ceux là pourront plus sereinement se constituer des patrimoines.

Une petite démonstration mathématique ?

[wesker]

En vérité il y a bien ruissellement...Des poches des français mais les comptes épargnes déjà bien remplis des bénéficiaires des mesures fiscales qui ne se traduisent pas par de l'investissement dans l'économie, pas davantage que cela n'aboutit à des initiatives nouvelles qui ne se créent qu'à la condition qu'il y ait des perspectives ce dont nous manquons en vérité.

Et ceux qui avancent, de manière répétitives l'argument fallacieux des déficits commerciaux seraient inspirés de regarder les économies qui se protègent. Il y a l'idéologie, les théories qu'on enseigne dans les livres poussiérieux et il y a des résultats empiriques, qui méritent d'être pris en compte pour ajuster et permettre, justement à ces thèses et idéologies auxquelles on croit de s'adapter au contexte actuel.

[Jeff Van Planet]

Mais je suis entièrement d'accord avec cette observation de fin: l'ISF est un symbole politique, ce qui à mes yeux ne représente pas grand chose.

4 à 5 milliards par an quand même. Un peu plus que pas grand chose.

l'ISF était effectivement 4 à 5 milliards, mais l'IFI va rapporter environ 1.2.

En revanche, j'insiste là dessus, ça favorise le haut des classes moyennes: les enfants d'ouvriers qui sont allés en fac et qui ont de confortables revenus: ceux là pourront plus sereinement se constituer des patrimoines.

Une petite démonstration mathématique ?

Comment ça?

[Nombrilist]

Tu affirmes quelque chose, mais j'aimerais bien en avoir la démonstration.

[albert]

Le PIB progresse de 0,4 % au troisième trimestre 2018Comptes nationaux trimestriels - première estimation (PIB) - troisième trimestre 2018

Au troisième trimestre 2018, le produit intérieur brut (PIB) en volume* accélère légèrement : +0,4 % après +0,2 %. Les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,5 % après −0,1 %).






Au troisième trimestre 2018, le produit intérieur brut (PIB) en volume* accélère légèrement : +0,4 % après +0,2 %. Les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,5 % après −0,1 %). La formation brute de capital fixe croît presque aussi vivement qu'au trimestre précédent (FBCF : +0,8 % après +0,9 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) accélère : elle contribue à la croissance du PIB pour 0,5 point au troisième trimestre après 0,2 point le trimestre précédent.


Les importations ralentissent au troisième trimestre (+0,3 % après +0,7 %), tandis que les exportations accélèrent (+0,7% après +0,1%). Au total, le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,1 point, après −0,2 point au deuxième trimestre. À l'inverse, les variations de stocks y contribuent négativement (−0,2 point après +0,2 point).

(...)

Article complet sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/3637542

L'acquis de croissance à la fin du 3e trimestre est de +1.5%.

Le gouvernement a révisé sa prévision de croissance à 1.7% après avoir prévu initialement 2% en 2018. Pour parvenir à cet objectif de 1.7%, il faudrait que la croissance soit au moins de +0.7% au 4e et dernier trimestre.

[Narbonne]

C'est pas grave, la rémunération des patrons du CAC 40 a augmenté de 14%

[wesker]

S'interrogent ils sur le coût du travail ? Sur l'impact en matière de compétitivité des entreprises ? Je ne le pense pas, au contraire les libéraux viennent expliquer que ce serait l'encouragement à la réussite ? Laquelle, on ne cesse d'entendre que les entreprises ont des difficultés !

Il y a de véritables excès dans ce domaine et l'auto moralisation promue par les cercles patronaux ne fonctionnent pas, car la nature humaine a ses travers, la cupidité, l'envie d'en avoir toujours davantage !

Effectivement, ces hausses de rémunération, sur un plan économique ne seraient pas dérangeantes si les entreprises se développent, obtiennent de bons résultats et si le niveau des salaires dans ces boîtes suit une progression, certes inférieure mais évolutives tout de même. Cela est loin d'être toujours le cas et quelquesoit la situation des entreprises ces indemnités et autres filets de sécurité, qu'ils refusent à l'ensemble de la population continuent de croître dans une économie qui fonctionne tout de même relativement faiblement.

[albert]

Croissance : l’Insee révise de moitié sa prévision pour le quatrième trimestre

mar. 18 déc. 2018, 00:00:00

Sur les trois derniers mois de l’année, le produit intérieur brut ne progresserait que de 0,2 %, portant la croissance annuelle à 1,5 %.



Devant un magasin vandalisé, à Paris, le 2 décembre. Stephane Mahe / REUTERS

Qui se souvient de décembre 2017 ? Un climat des affaires au beau fixe, des créations d’emplois par milliers, des ménages confiants… A l’époque, la croissance taquinait les 2 %. La nouvelle année promettait d’être radieuse et… patatras ! Ce qui s’annonçait comme un léger coup de mou en début d’année a viré au ralentissement généralisé. Le recul du pouvoir d’achat au premier trimestre, conjugué à un environnement international moins porteur, a affecté l’activité. La colère populaire à l’automne a fait le reste.


Résultat : au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) français progresserait d’environ 0,2 %, selon la note publiée, mardi 18 décembre, par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). C’est deux fois mois que ce qui était attendu. Les comptables nationaux ont donc revu – une fois de plus – leurs prévisions à la baisse : finalement, la croissance de l’activité ne devrait pas dépasser 1,5 % en 2018. Une estimation conforme à celle livrée, jeudi 13 décembre, par la Banque de France, et qui porte l’acquis de croissance à 1 % pour la mi-2019.

(...)

Article complet sur https://www.lemonde.fr/economie/article ... 1545152737

[Nolimits]

On s'en moque totalement : cela fait bien longtemps qu'il n'y a plus aucune relation entre la croissance , le chômage et l'augmentation du niveau de vie.

[Narbonne]

INSEE:
"Il y un certain nombre de mesures annoncées pour soutenir le pouvoir d'achat", dévoilées le 10 décembre par le président Macron, a expliqué Julien Pouget, qui estime à 2% l'acquis de croissance pour le pouvoir d'achat au premier semestre de la l'année prochaine. "Cela vient nourrir notre hypothèse de redressement de la consommation des ménages en début d'année", a-t-il souligné."

"En revanche, M. Tallet ne s'attend qu'à un effet "limité" et "modéré" du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) sur le chômage l'an prochain, qui devrait très légèrement baisser à 9% au printemps contre 9,1% au troisième trimestre de cette année.
Cette mesure va peser lourdement sur le déficit public en 2019: l'État devra payer "double" en supportant le remboursement du CICE pour 2018 et la baisse de cotisations pour l'année en cours, soit un total de 40 milliards d'euros."

En résumé le CICE avec sa continuation est un échec total, par contre une augmentation des plus faibles revenus cela marche

[Golgoth]

INSEE:
"Il y un certain nombre de mesures annoncées pour soutenir le pouvoir d'achat", dévoilées le 10 décembre par le président Macron, a expliqué Julien Pouget, qui estime à 2% l'acquis de croissance pour le pouvoir d'achat au premier semestre de la l'année prochaine. "Cela vient nourrir notre hypothèse de redressement de la consommation des ménages en début d'année", a-t-il souligné."

"En revanche, M. Tallet ne s'attend qu'à un effet "limité" et "modéré" du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) sur le chômage l'an prochain, qui devrait très légèrement baisser à 9% au printemps contre 9,1% au troisième trimestre de cette année.
Cette mesure va peser lourdement sur le déficit public en 2019: l'État devra payer "double" en supportant le remboursement du CICE pour 2018 et la baisse de cotisations pour l'année en cours, soit un total de 40 milliards d'euros."

En résumé le CICE avec sa continuation est un échec total, par contre une augmentation des plus faibles revenus cela marche

Évidemment. Mais le responsable c’est Hollande, qui s´est grillé dès 2013 avec ce machin en se coupant de toute possibilité de relance.

[albert]

cela fait bien longtemps qu'il n'y a plus aucune relation entre la croissance , le chômage et l'augmentation du niveau de vie.

Ah bon ?

En résumé le CICE avec sa continuation est un échec total, par contre une augmentation des plus faibles revenus cela marche

Évidemment. Mais le responsable c’est Hollande, qui s´est grillé dès 2013 avec ce machin en se coupant de toute possibilité de relance.

Hollande ET Macron puisqu'à l'époque il était conseiller du président et qu'il fut le principal artisan de cette mesure.

[El Fredo]

C'est bien, comme ça quand la croissance sera plus basse qu'annoncée on entendra le concert des opposants pavloviens dénoncer l'inefficacité de la politique de Macron.

[Nombrilist]

On n'a pas besoin d'attendre les chiffres de la croissance pour en être convaincus. La croissance n'a jamais été mon crédo.

[El Fredo]

Tant mieux, comme ça t'auras même pas besoin de te plaindre