Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

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Nombrilist
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par Nombrilist » 24 sept. 2018, 15:06:28

politicien a écrit :
24 sept. 2018, 14:50:51
Baisser les impôts de 10 milliards va avoir pour conséquence d'augmenter le pouvoir d'achat non ?
Et donc ?

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politicien
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par politicien » 24 sept. 2018, 15:07:50

Et donc c'est bon pour la croissance non ? Et la croissance permet de réduire les déficits.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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Nombrilist
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par Nombrilist » 24 sept. 2018, 15:09:46

politicien a écrit :
24 sept. 2018, 15:07:50
Et donc c'est bon pour la croissance non ? Et la croissance permet de réduire les déficits.
C'est bon pour la croissance si on achète français et si l'argent n'est pas dépensé au black. Sinon non. Macron va augmenter les déficits et réduire la qualité des services publiques.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par El Fredo » 24 sept. 2018, 15:14:00

C'est des vraies baisses ou bien des "baisses virtuelles" telles qu'on les pratiques depuis plus de 10 ans maintenant (= des dépenses moindre par rapport à leur croissance "naturelle") ?
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albert
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par albert » 24 sept. 2018, 20:01:41

politicien a écrit :
24 sept. 2018, 14:50:51
Baisser les impôts de 10 milliards va avoir pour conséquence d'augmenter le pouvoir d'achat non ?
Il faut m'expliquer comment on fait pour baisser les impôts, baisser les déficits et augmenter le pouvoir d'achat, tout ça alors que les prévisions de croissance sont revues à la baisse.
D'ailleurs, le pouvoir d'achat de quelles catégories ? On sait déjà que les retraités sont frappés au portefeuille de multiples façons, que les salaires des fonctionnaires sont toujours gelés, que les allocations (APL et familiales) vont être sous-indexées, que le gouvernement veut économiser 3 à 4 milliards sur le dos des chômeurs, sans oublier les automobilistes et les fumeurs qui sont aussi davantage taxés.
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par politicien » 24 sept. 2018, 20:58:21

Budget 2019 : défense, agriculture, santé... qui sont les gagnants et les perdants

24 sept. 2018, 11:05:09

VIDÉO - Chargé de concilier baisses d'impôts et maîtrise du déficit public, le gouvernement a détaillé aujourd'hui les recettes budgétaires pour 2019.

Image



Image Le gouvernement vient de rendre public le budget 2019 CHRISTIAN HARTMANN/REUTERS


VIDÉO - Chargé de concilier baisses d'impôts et maîtrise du déficit public, le gouvernement a détaillé aujourd'hui les recettes budgétaires pour 2019.



Maîtriser les dépenses publiques tout en redonnant du pouvoir d'achat au Français. Le gouvernement présentait ce lundi son projet de budget 2019 qui sera débattu cet automne au Parlement. Les économies structurelles restent minimes. Des efforts sont toutefois demandés à certains ministères. Le Figaro fait le point sur les gagnants et perdants.


» LIRE AUSSI - Un budget 2019 sous le signe du pouvoir d'achat


» LIRE AUSSI - Ces drôles de petites taxes qui vont disparaître...


Croyez-vous à une vraie baisse des impôts ? - Regarder sur Figaro Live

LES GAGNANTS


• Défense: + 1,7 milliard d'euros


Le budget de la Défense est le grand gagnant des arbitrages budgétaires du gouvernement. Balard voit en effet ses crédits passer de 34,2 milliards d'euros en 2018 à 35,9 milliards (en euros constants) pour l'année 2019. Ainsi, le ministère gagne 1,7 milliard de crédit en un an, soit une hausse de 4,9% de son budget. Le gouvernement explique cette hausse par un «besoin de transformation et d'adaptation des armées dans un environnement stratégique durablement instable et incertain, marqué par l'émergence de nouvelles formes et de nouveaux espaces de conflictualité».


Cette hausse budgétaire va ainsi permettre le renforcement des équipements d'accompagnement et de protection des soldats, du soutien aux infrastructures et la mise en œuvre du plan «Familles». En outre, le ministère va voir un renforcement ciblé de ses effectifs à hauteur de 466 postes en 2019, notamment dans les domaines du renseignement, de la cyberdéfense, du soutien aux exportations et de la numérisation, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle, et du traitement massif de données.


• Immigration: + 200 millions d'euros


La mission Immigration Asile et intégration au sein du ministère de l'Intérieur voit ses crédits progresser de 200 millions d'euros à 1,58 milliard d'euros. Deux opérateurs bénéficient de 19% du crédit total de la mission: l'Office français de l'immigration et de l'intégration et l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides. L'évolution des crédits a pour ambition, détaille le texte du budget 2019, de «garantir le droit d'asile et de mieux maîtriser les flux migratoires».


• Solidarités: + 1,34 milliard d'euros


En ce qui concerne la mission «Solidarité, insertion et égalité des chances», plusieurs ministères sont concernés: le ministère des Solidarités et de la Santé (dirigé par Agnès Buzyn), le secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées (Sophie Cluzel) et le secrétariat d'État chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes (Marlène Schiappa). Pris globalement, ils voient leur budget augmenter de 1,34 milliard d'euros, à 20,78 milliards d'euros en 2019. Toutefois, en termes d'effectifs, ils n'échapperont pas au programme de réforme publique et devront supprimer 460 postes sur l'année. Une grande partie des crédits de cette mission finance l'allocation aux adultes handicapés et la prime d'activité, qui seront toutes deux revalorisées.


• Éducation: + 0,78 milliard d'euros


L'enseignement scolaire, premier budget de l'État avec près de la moitié de ses agents, voit ses crédits passer de 51,49 milliards en 2018 à 52,26 milliards (en euros constants). Certes, le ministère de l'Éducation nationale va se voir amputer de 1800 postes. Mais le budget 2019 amplifie le rééquilibrage vers l'enseignement primaire, notamment avec la hausse des effectifs du 1er degré pour poursuivre et achever le dédoublement des classes de CP et de CE1 des écoles des réseaux d'éducation prioritaire.


(...)

LES PERDANTS


• Travail et emploi: - 2,07 milliards


Le ministère du Travail et de l'emploi est celui qui perd le plus de crédits. Ces derniers passent de 15,17 milliards d'euros en 2018 à 13,1 milliards en 2019, soit une baisse de 2,07 milliards. Au total, ce ministère perd 1618 emplois. «Les principales diminutions par rapport à la LFI 2018 concernent l'extinction des mesures du plan d'urgence pour l'emploi (en particulier l'aide temporaire à l'embauche dans les PME: - 1 milliard), les contrats aidés (- 0,85 milliard), étant considéré que la prise en charge sera désormais assurée par le budget de l'Éducation nationale s'agissant de l'accompagnement des élèves handicapés», précise notamment le PLF 2019.

(...)



Article complet sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018 ... rdants.php
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par johanono » 24 sept. 2018, 23:13:26

C'est pénible, cette obsession pour le pouvoir d'achat qui est prépondérante dans le débat politique français. Le gouvernement lui-même l'entretient en annonçant vouloir redistribuer du pouvoir d'achat aux Français : ce faisant, il ne vaut pas mieux que ses prédécesseurs. Est-il pourtant si compliqué de comprendre qu'il n'appartient pas à l'Etat de distribuer du pouvoir d'achat aux Français ? Ce n'est pas son rôle, et de toute façon, il ne peut pas le faire. Seule une économie dynamique permettra d'améliorer le pouvoir d'achat des Français.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par Papibilou » 25 sept. 2018, 15:36:57

johanono a écrit :
24 sept. 2018, 23:13:26
C'est pénible, cette obsession pour le pouvoir d'achat qui est prépondérante dans le débat politique français. Le gouvernement lui-même l'entretient en annonçant vouloir redistribuer du pouvoir d'achat aux Français : ce faisant, il ne vaut pas mieux que ses prédécesseurs. Est-il pourtant si compliqué de comprendre qu'il n'appartient pas à l'Etat de distribuer du pouvoir d'achat aux Français ? Ce n'est pas son rôle, et de toute façon, il ne peut pas le faire. Seule une économie dynamique permettra d'améliorer le pouvoir d'achat des Français.
Disons que l'état peut agir à la marge. Par exemple en prenant 1.7% de CSG à un couple de retraités (sans enfants bien sûr) qui gagnent 6000€ on leur prend 100€ et ils sont ruinés puisqu'ils ne touchent plus que ... 5900€ ! Autant dire qu'ils se sentent déclassés !!!
Quand vous voyez les réactions des français à cette hausse de la CSG vous comprenez que le problème en France est que si vous touchez à un acquis c'est la révolution.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par johanono » 25 sept. 2018, 15:42:43

Nous sommes d'accord, ça reste très marginal : diminuer tel impôt pour augmenter tel autre, et ainsi modifier la répartition de l'effort fiscal. Mais dans ce cas, tu ne pourras pas empêcher des gens de dire : l’État nous reprend d'une main ce qu'il nous donne de l'autre.

Si l’État veut vraiment réduire les prélèvements obligatoires, il ne peut le faire qu'en diminuant les dépenses publiques, donc en diminuant les prestations sociales et services publics offerts aux Français. Ce que le contribuable ne paiera plus, l'usager devra peut-être le payer. Il n'est pas dit que le pouvoir d'achat soit gagnant. dépenses...

En toute hypothèse, l’État NE PEUT PAS procurer du pouvoir d'achat aux Français. On peut certes faire quelques économies de fonctionnement, mais qui resteront marginales. La seule véritable façon de procurer du pouvoir d'achat aux Français est de relancer notre économie.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par Nombrilist » 26 sept. 2018, 07:38:10

Bien sûr que l'Etat peut jouer sur le pouvoir d'achat. La redistribution procure du pouvoir d'achat aux français. Les services publiques bien mieux gérés que si c'était le privé (et donc moins chers pour la collectivité) procurent du pouvoir d'achat aux français.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par johanono » 26 sept. 2018, 08:28:41

Oui, mais là, on ne parle même pas de ça. Là, on parle du budget. Et il y a des gens, beaucoup de gens, manifestement, qui croient que l’État pourrait agir directement et immédiatement sur le pouvoir d'achat des Français en annonçant des baisses d'impôts immédiates. Mais ce n'est pas si simple.

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albert
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par albert » 26 sept. 2018, 10:07:16

Faire un budget, c'est faire des choix. Ceux de Macron, c'est d'améliorer le pouvoir d'achat des plus riches (voir ci-dessous) et d'être dans les clous européens. L'emploi n'est pas sa priorité, on le voit dans ce budget : le ministère du Travail et de l'emploi est celui qui perd le plus de crédits. Le pouvoir d'achat des ménages non plus, j'ai cité plus haut quelques décisions qui ont ou qui vont réduire le pouvoir d'achats de catégories populaires.
1,27 milliard pour les 0,01% les plus riches: le gros cadeau de Macron enfin chiffré

mar. 25 sept. 2018, 12:30:21

Le Laboratoire sur les inégalités mondiales, notamment dirigé par Thomas Piketty, a actualisé les données sur les inégalités du système de prélèvement. Alors que la progressivité s'était améliorée entre 2013-2016, elle s'est détériorée depuis l'arrivée de Macron. En moyenne, les 5 034 Français les plus riches ont chacun économisé 253 800 euros.


(...)



Article complet sur https://www.marianne.net/economie/127-m ... in-chiffre
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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par wesker » 26 sept. 2018, 23:48:41

Demandeurs d'emplois, malades etc....devront consentir à de nouveaux efforts....En revanche, je ne vois rien, sur l'attribution des subventions.

Alors que la France est écrasée de thint tank et autres comités où des recasés, des planqués y perçoivent de confortables revenus, je n'ai pas vu, par exemple une initiative d'observatoire des subventions pour en vérifier les attributions, je n'ai pas vu non plus une volonté de retrouver une indépendance financière notamment à travers l'instauration d'un protectionnisme moderne, compensatoire....non, on pratique enocre une politique de rabotage, d'arbitrages sévères, et de hausses de fiscalités sur les plus modestes de nos compatriotes et sur ceux qui ont, eux, un vrai travail comme dirait l'autre.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par Papibilou » 27 sept. 2018, 11:04:55

wesker a écrit :
26 sept. 2018, 23:48:41
Demandeurs d'emplois, malades etc....devront consentir à de nouveaux efforts....En revanche, je ne vois rien, sur l'attribution des subventions.

Alors que la France est écrasée de thint tank et autres comités où des recasés, des planqués y perçoivent de confortables revenus, je n'ai pas vu, par exemple une initiative d'observatoire des subventions pour en vérifier les attributions, je n'ai pas vu non plus une volonté de retrouver une indépendance financière notamment à travers l'instauration d'un protectionnisme moderne, compensatoire....non, on pratique encore une politique de rabotage, d'arbitrages sévères, et de hausses de fiscalités sur les plus modestes de nos compatriotes et sur ceux qui ont, eux, un vrai travail comme dirait l'autre.
Je me permets de vous rappeler que l'estimation des think tanks et comités théodule divers et variés est de 32 millions d'€ ce qui n'est rien comparé aux dizaines de milliards de déficit budgétaire. Si le déficit n'était plus que de 32 miliards, soit 1 millième du coût de ces comités, Macron sauterait au plafond de joie.
Néanmoins la politique de rabotage déjà utilisée par Sarkozy et Hollande ne me semble pas plus qu'à vous une bonne solution.
De même je pense, comme vous, qu'un observatoire des subventions serait le bienvenu y compris au niveau départemental ou régional. J'ai eu l'occasion de regarder la liste des subventions du département dans lequel j'habite et c'est tout simplement honteux.

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Re: Budget 2019 : l'État envisage des «hausses franches» et des «baisses nettes»

Message non lu par wesker » 27 sept. 2018, 23:50:28

Papibilou pourquoi ne pas s'y attaquer alors si cela est si dérisoire ? A titre d'exemple l'ancien Premier Ministre, aujourd'hui candidat à Barcelone coûte, ne serait ce qu'en protection, et indemnité parlementaire bien plus que ton salaire et le mien réunis pour n'avoir siéger que....4 fois.

L'ancien communicant de Sarkozy a trouvé du boulot...au conseil régional des pays de Loire et on vient, m'expliquer qu'il n'y a pas d'argent pour les hôpitaux, pour nos anciens, pour les forces de l'ordre et pour les personnes en difficulté ? On a pourtant trouvé des milliards pour les plus aisés qui ont, je crois, contribué financièrement à l'élection du Président.

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